Le jour où je publiais ici le billet à propos de ma nouvelle acquisition à la couverture de Bruegel, je recevais enfin mon tant attendu Crack-Up des Fleet Foxes, ceux-là même qui avaient utilisé une œuvre du Flamand pour la pochette de leur premier album.
Pas de Bruegel cette fois mais de superbes clichés d’un photographe japonais sur le recto, le verso et à l’intérieur de la pochette du troisième album du groupe de Robin Pecknold. La liste des titres est étonnante. Je n‘identifie pas avec certitude la langue utilisée pour l’un ou l’autre des titres - je présume que Õdaighara est du Japonais. Le livret - superbe lui aussi - ne propose des textes qu’en anglais, c’est (malheureusement ?) rassurant.
L’écoute, la première, est décevante. Ça ne m’inquiète pas tellement. Je n’ai aimé aucun album des Fleet Foxes à la première écoute. Pas même le premier. Les suivants moins encore, que j’estimais rapidement inférieurs au premier. Et tous, j’ai fini par les adorer, il faut apprendre à les déguster. Le plaisir progresse, s’amplifie d’écoute en écoute.
Les Fleet Foxes évoluent lentement. Aucune révolution entre deux albums. Quelques touches différentes seulement entre deux disques, une palette qui vire peu à peu. Alors les disques semblent faussement se ressembler. Frustration. Qui s’évapore quand on perçoit peu à peu l’identité propre à chaque opus.
Je suis un peu triste tout de même après ma troisième écoute de Crack-Up qui commence à pleinement se révéler. À part un ou deux 45 tours, une ou deux chansons ou versions alternatives de chansons, je n’ai plus rien à découvrir de ce groupe merveilleux.
Crack-Up
Fleet Foxes
Nonesuch 2017
01 - I am all that I Need / Arroyo Seco / Thumbprint Scar
02 - Cassius, -
03 - - Naiads, Cassadies
04 - Kept Woman
05 - Third of May / Õdaigahara
06 - If You Need to, Keep Time on Me
07 - Mearcstapa
08 - On Another Ocean (January / June)
09 - Fool’s Errand
10 - I Should See Memphis
11 - Crack-Up
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