Revenir à l’essentiel qu’il disait, disais-je l’autre jour.
On ne trouvera pas plus essentiel que Robert Johnson.
Une trentaine de compositions. Une quarantaine d’enregistrements - presque tous réunis ici, il ne manque que quelques prises alternatives de morceaux déjà compilés. Une guitare. Une voix. Robert Johnson n’avait besoin de rien de plus - il ne pouvait se les offrir de toute façon. Quelques mois de carrière - si l’on ose appeler ça ainsi - pour forger un mythe qui sera celui de tout le rock’n’roll : Toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du blues comme chantait Jojo... et le blues c’est Robert Johnson !
On dit que Robert Johnson vendit son âme au diable pour devenir le meilleur joueur de blues du monde. Âme que le diable vint lui réclamer alors qu’il avait 27 ans - Cobain et Hendrix, entre autres, moururent au même âge, simples imitateurs... Sa gloire fut essentiellement posthume - le diable est fourbe - mais son influence immense. Love in vain fut par exemple reprise notamment par les Stones sur Let it Bleed, Me and the Devil Blues par, entre autres, Gil Scott-Heron sur son dernier album. Quant à Sweet Home Chicago, c’est devenu un standard, les Blues Brothers ne diront pas le contraire...
Le boulot de l’éditeur Frémeaux & Associés est énorme. L’apparence de la compilation est certes austère mais le son est incroyablement bon (les enregistrements sont de 1936-37) et le livret est particulièrement fourni en informations sur Robert Johnson et sur chacun des enregistrements.
Et quand on songe à la taille et à la diversité (blues, folk, folklores à travers le monde...) du catalogue de Frémeaux & Associés, on se dit que revenir à l’essentiel, ça vaut le coup... mais ça va revenir cher... Enfin, si c’est pour la bonne cause, on va se ruiner...
On ne trouvera pas plus essentiel que Robert Johnson.
Une trentaine de compositions. Une quarantaine d’enregistrements - presque tous réunis ici, il ne manque que quelques prises alternatives de morceaux déjà compilés. Une guitare. Une voix. Robert Johnson n’avait besoin de rien de plus - il ne pouvait se les offrir de toute façon. Quelques mois de carrière - si l’on ose appeler ça ainsi - pour forger un mythe qui sera celui de tout le rock’n’roll : Toute la musique que j’aime, elle vient de là, elle vient du blues comme chantait Jojo... et le blues c’est Robert Johnson !
On dit que Robert Johnson vendit son âme au diable pour devenir le meilleur joueur de blues du monde. Âme que le diable vint lui réclamer alors qu’il avait 27 ans - Cobain et Hendrix, entre autres, moururent au même âge, simples imitateurs... Sa gloire fut essentiellement posthume - le diable est fourbe - mais son influence immense. Love in vain fut par exemple reprise notamment par les Stones sur Let it Bleed, Me and the Devil Blues par, entre autres, Gil Scott-Heron sur son dernier album. Quant à Sweet Home Chicago, c’est devenu un standard, les Blues Brothers ne diront pas le contraire...
Le boulot de l’éditeur Frémeaux & Associés est énorme. L’apparence de la compilation est certes austère mais le son est incroyablement bon (les enregistrements sont de 1936-37) et le livret est particulièrement fourni en informations sur Robert Johnson et sur chacun des enregistrements.
Et quand on songe à la taille et à la diversité (blues, folk, folklores à travers le monde...) du catalogue de Frémeaux & Associés, on se dit que revenir à l’essentiel, ça vaut le coup... mais ça va revenir cher... Enfin, si c’est pour la bonne cause, on va se ruiner...
Robert Johnson - The Blues
Robert Johnson
Frémeaux & Associés 1995
CD1
01 - Kindhearted Woman Blues (take 1)
02 - Kindhearted Woman Blues (take 2)
03 - I Believe I’ll Dust my Room
04 - Sweet Home Chicago
05 - Rambling on my Mind (take 1)
06 - Rambling on my Mind (take 2)
07 - When you got a Good Friend
08 - Come One in my Kitchen (take 1)
09 - Come One in my Kitchen (take 2)
10 - Terraplane Blues
11 - Phonograph Blues
12 - 32/20 Blues
13 - They’re Red Hot
14 - Dead Shrimp Blues
15 - Cross Road Blues (take 1)
16 - Cross Road Blues (take 2)
17 - Walking Blues
18 - Last Fair Deal Gore Down
CD2
01 - Preaching Blues
02 - If I Had Possession Over Judgment Day
03 - Stones in my Passway
04 - I’m a Steady Rolling Man
05 - From Four Till Late
06 - Hellhound on my Trail
07 - Little Queen of Spades
08 - Malted Milk
09 - Drunken Hearted Men
10 - Me and the Devil Blues
11 - Stop Breaking Down (take 1)
12 - Stop Breaking Down (take 2)
13 - Traveling Riverside Blues
14 - Honeymoon Blues
15 - Love in Vain (take 1)
16 - Love in Vain (take 4)
17 - Milkcow’s Calf Blues (take 2)
18 - Milkcow’s Calf Blues (take 3)
4 commentaires:
Je m'étonne que tu n'es pas rendu hommage au composteur Krzysztof Penderecki disparu hier..
CC
J’y ai évidemment pensé...
Il aurait cependant fallu pour cela que je possède un disque de Penderecki... c’est la règle de ce blog... tout est lié au contenu de ma discothèque...
Quant à lui rendre hommage à travers le disque d’un autre (de qui d’ailleurs ? Szymanowski ? Pour célébrer la Pologne ? Chopin ?), c’eut été encore moins respectueux, je pense...
J'étais persuadé que tu possédais du "Penderecki"...
Désolé de décevoir... :-(
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