Notre cher (j’entends par là qu’il nous en coûte de l’avoir élu - j’ai au moins la satisfaction de ne pas avoir voté pour lui) président nous a enjoint lors de sa dernière allocution télévisée (celle annonçant la mise en place du confinement) de nous recentrer durant cette période d’enfermement, de revenir à l’essentiel... Étant un bon citoyen, je ne peux qu’obéir aveuglément - réfléchir c’est commencer à désobéir disait l’autre - et continue donc de vous proposer des albums de folk épuré. Aujourd’hui, Tea for the Tillerman de Cat Stevens.
Une ou deux guitares, une basse discrète, un clavier parfois, une voix. Rien de plus. On ne garde que l’essentiel, on se concentre sur l’essentiel : les chansons... mais alors quelles chansons ! De Where do the Children Play ? sorte de protest-song qui ne sonne pas comme une protest-song à Father and Son qui évoque l’incompréhension entre un père et son fils en passant par la chanson de rupture subtilement fielleuse Wild World (devenue un tube mondial) ou par la douce Sad Lisa, Tea for the Tillerman déborde d’immenses réussites...
La seule question à l’écoute de ce disque est : pourquoi n’ai-je pas d’autres albums de Cat Stevens ?
Tea for the Tillerman
Cat Stevens
Universal Island Records 1970 - 2000
01 - Where do the Children Play ?
02 - Hard Headed Woman
03 - Wild World
04 - Sad Lisa
05 - Miles from Nowhere
06 - But I Might Die Tonight
07 - Longer Boats
08 - Into White
09 - On the Road to Find Out
10 - Father and Son
11 - Tea for the Tillerman
2 commentaires:
Tu va voir des gros problèmes toi...
CC
Je vois pas comment on pourrait faire pire... je suis déjà en prison...
Enregistrer un commentaire