Je suis souvent déçu par les albums de Beck. Des singles excellents mais des albums trop mal remplis. Midnite Vultures m’avait laissé froid malgré Sexx Laws. Odelay est trop foutraque pour être satisfaisant malgré Devil’s Haircut et The New Pollution. Saw Lightning et Everlasting Nothing ne sauvent pas Hyperspace. Quant à Mellow Gold, malgré Loser, je ne l’ai pas acheté après l’avoir emprunté à la médiathèque de Versailles - je viens juste de jeter ma carte d’adhérent, ce mercredi matin. Bref, les albums de Beck, bof.
À trois exceptions près. Les deux sublimes albums folk, Sea Change et Morning Phase, d’une beauté certes un peu triste mais inaltérable, même après des dizaines d’écoutes. Et Modern Guilt.
Je ne misais pourtant pas sur ce disque quand je l’ai emprunté à la médiathèque. Un album de Beck dont je n’avais pas entendu parler - je ne lis plus la presse musicale avec autant d’assiduité qu’avant. Produit par Danger Mouse - ça sentait la fausse bonne idée.
Ç’en était une excellente. Tous les effets modernes, les beats, les sons sont au service des chansons qui ne sont pas des prétextes à des effets tape-à-l’œil. Et s’il y a des singles, des tubes parmi ces dix morceaux (l’album dépasse à peine la demi-heure), c’est presque par accident, par hasard, tant l’album est homogène et ne contient rien que l’on puisse accuser d’être du remplissage. Et, bonus, Chan Marshall chante sur deux chansons.
Modern Guilt
Beck
XL Recordings 2008
01 - Orphans
02 - Gamma Ray
03 - Chemtrails
04 - Modern Guilt
05 - Youthless
06 - Walls
07 - Replica
08 - Soul of a Man
09 - Profanity Prayers
10 - Volcano
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