Le confinement est l’occasion de redécouvrir sa discothèque (ou sa bibliothèque ou sa vidéothèque... mais ce n’est pas le sujet ici) : à force de passer des disques toute la journée, on a besoin de davantage de variété et on se met à ressortir des disques qu’on aurait pas eu l’idée d’écouter en temps normal. Et quand on est parvenus au fond de sa discothèque, on peut toujours creuser... et on finit par tomber sur les Kings of Leon.
J’ai fait cracher à mes hauts-parleurs ce matin même - votre serviteur ne recule devant aucun sacrifice - leur premier album, Youth and Young Manhood, acheté en soldes quelque temps après que la hype entourant ce premier opus soit retombée et que les quatre ploucs des états du Sud des États-Unis (pléonasme) aient sorti un autre disque, bien moins bien accueilli par la critique.
Je me rappelle une critique du NME à propos du troisième ou quatrième album des Vines dans laquelle le journaliste s’excusait au nom de toute la rédaction d’avoir présenté le groupe à l’époque de leur premier album Highly Evolved comme l’avenir du rock. Critique drôle mais assez injuste puisque Highly Evolved était justement un excellent disque...
Je ne me souviens pas en revanche qu’un seul scribouillard ait présenté ses excuses pour m’avoir fait acheter, à moi mais à beaucoup d’autres aussi - les victimes de cette arnaque furent nombreuses - ce Youth and Young Manhood en le présentant comme un chef d’œuvre, la fusion ultime entre les Strokes et Creedence Clearwater Revival voire Lynyrd Skynyrd... Des Strokes, nulle trace, je ne vois même pas le rapport... Quant à CCR... The Kings of Leon sonnent effectivement comme des pâles imitateurs du groupe des Fogerty... sans les idées ni l’originalité...
Ne me faites pas pour autant dire ce que je n’ai pas dit, Youth and Young Manhood n’est pas totalement nul, tout n’y est pas à jeter. Un morceau comme Molly’s Chambers c’est même assez sympa... mais c’est très insuffisant pour faire un bon album.
Je ne me souviens pas en revanche qu’un seul scribouillard ait présenté ses excuses pour m’avoir fait acheter, à moi mais à beaucoup d’autres aussi - les victimes de cette arnaque furent nombreuses - ce Youth and Young Manhood en le présentant comme un chef d’œuvre, la fusion ultime entre les Strokes et Creedence Clearwater Revival voire Lynyrd Skynyrd... Des Strokes, nulle trace, je ne vois même pas le rapport... Quant à CCR... The Kings of Leon sonnent effectivement comme des pâles imitateurs du groupe des Fogerty... sans les idées ni l’originalité...
Ne me faites pas pour autant dire ce que je n’ai pas dit, Youth and Young Manhood n’est pas totalement nul, tout n’y est pas à jeter. Un morceau comme Molly’s Chambers c’est même assez sympa... mais c’est très insuffisant pour faire un bon album.
Youth & Young Manhood
Kings of Leon
BMG 2003
01 - Red Morning Light
02 - Happy Alone
03 - Wasted Time
04 - Joe’s Head
05 - Trani
06 - California Waiting
07 - Spiral Staircase
08 - Molly’s Chambers
09 - Genius
10 - Dusty
11 - Holy Roller Novocaine
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