Arte replay. J’ai regardé le concert de PJ Harvey à l’Olympia. En deux fois. Dimanche et mercredi. Pas réussi à tout regarder d’un coup. Trop déroutant. Trop à l’opposé de ce que je croyais connaître de Polly Jean. Des espèces de chorégraphie. Des saynètes dans lesquelles Pie de Geai s’installe à son bureau, s’assoit sur un banc, boit le thé. Un concert-théâtre au déroulé millimétré, loin de la spontanéité que l’on attend a priori d’un concert rock. Les simagrées ne s’arrêtent que lorsque l’Anglaise se retrouve avec une guitare dans les mains… sans que l’impression d’une prestation figée ne se dissipe tout à fait.
PJ n’en est pas à son coup d’essai en matière de bizarreries. Elle a toujours eu un côté très arty. Un de ses albums a ainsi été enregistré derrière un miroir sans tain, des spectateurs étant invités à suivre la « performance » sans pour autant déranger l’avancée du travail. Ça m’a tout de même mis un peu mal à l’aise ce mélange des genres. Sentiment ambigu.
Très déçu par le spectacle qui pourtant m’a donné envie de me remettre à essayer d’écrire des chansons (p****n, j’ai pas le temps pour ça, j’avance déjà pas sur le reste) et de me replonger dans la carrière de PJ Harvey, savoir comment on en est arrivé là. Et découvrir d’autres facettes à la folle furieuse. Et pour approfondir mes connaissances, j’ai acheté Stories from the City, Stories from the Sea, son cinquième album, considéré par une bonne partie de la critique comme son chef d’œuvre.
Stories from the City, Stories from the Sea
PJ Harvey
Island Records 2000
01 - Big Exit
02 - Good Fortune
03 - A Place Called Home
04 - One Line
05 - Beautiful Feeling
06 - The Whores Hustle and the Hustlers Whore
07 - This Mess We’re In
08 - You Said Something
09 - Kamikaze
10 - This is Love
11 - Horses in my Dreams
12 - We Floating
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