Les anglophones ont deux mots : anniversary et birthday. Nous n’en avons qu’un. Et qui me semble toujours inapproprié quand il n’est pas précédé de l’adjectif joyeux. Voilà donc un an que Maie-Claire nous a quittés. Je ne sais si ça fait seulement ou déjà un an. C’est court et c’est long à la fois. C’était hier. C’était il y a une éternité. Mille choses se sont passées depuis. Et on a fait si peu depuis. On s’habitue, on essaye du moins, autant qu’on essaye de ne pas s’habituer…
Un an et je n’ai même pas fini d’écouter tous les disques qu’elle a laissés derrière elle. J’en ai écouté trois de plus mercredi dernier. Dont À l’Olympia d’Alan Stivell. Dont je n’attendais rien de bien. C’est le meilleur moyen d’être agréablement surpris - je l’ai été. On est plus proche (surtout sur la face B, plus électrique) de Fairport Convention - enfin, pas tout à fait quand même - que du Bagad de Lann Bihoué - ceci dit, je serais peut-être surpris en écoutant le bagad. Une approche vivante du répertoire folklorique sans l’intention de l’enfermer dans un musée. Et, en plus, y a la reprise par anticipation du tube de Manau.
À l’Olympia
Alan Stivell
Fontana 1972
A1 - The Wind of Keltia
A2 - An Dro
A3 - The Trees they Grow High
A4 - An Alarc’h
A5 - An Durzhunel
A6 - Telenn Gwad / The Foggy Dew
B1 - Pop-Plinn
B2 - Tha Mi Sgith
B3 - The King of the Fairies
B4 - Tri Martolod
B5 - Kost Ar C’hoad
B6 - Suite Sudarmoricaine

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