Je ne fréquente que peu les foires aux disques, les conventions du vinyle, les expos-ventes, les bourses pour collectionneurs. Mon sentiment envers ces manifestations est plutôt ambivalent. Quand un événement du genre est annoncé dans le voisinage, je ressens l'excitation du gamin qui va se retrouver dans le magasin de bonbons... J'y pense pendant des jours. Quel trésor vais-je trouver, quelle pépite aimerais-je y débusquer ?
Puis, une fois sur place, je ne trouve jamais ce que je cherche précisément ou à des prix inaccessibles. Et je me retrouve à errer dans les allées, à hésiter entre des dizaines de disques que, pour la plupart, je ne connais pas et qui m'attirent sur la seule foi de leur pochette, de leur réputation ou d'un nom... Je repars souvent bredouille ou presque...
J'ai acheté ce Swinging Suites de Duke Ellington lors de la première édition du salon du vinyle de Versailles, qui s'est tenu il y a deux mois environ... C'est le seul disque que j'ai acheté à cette occasion. J'ai hésité sur quelques 45 tours (notamment un 20th Century Boy de T.Rex) mais ils n'étaient pas en assez bon état pour le prix demandé...
Je ne connaissais absolument pas cet album. Jamais écouté auparavant, jamais entendu parler. Je n'avais dans ma collection aucun disque d'orchestre de jazz et un seul album de Duke Ellington (celui réalisé avec Coltrane), une bonne opportunité de compléter. De plus, la couverture me plaisait, j'y ai vu l'occasion de réaliser une copie aux pastels (que je garderai soigneusement cachée...). Enfin, j'avais très envie de savoir ce que donnait cette adaptation de Peer Gynt.
Et je dois dire que je n'ai pas été déçu... L'interprétation fait parfaitement ressortir le côté kitsch de l'œuvre de Grieg. Les trompettes tremblent de tristesse et dégoulinent de torrents de pleurs. C'est sirupeux, c'est très sucré, c'est plutôt agréable mais c'est un peu écœurant, comme une fondue au chocolat dans laquelle on tremperait des chamallows... Bref, pas très subtil, à l'instar de l'œuvre d'origine. Plus équilibrée et maitrisée (malgré le ridicule des titres donnés aux morceaux : Zweet Zurzday vraiment ?) est la Suite Thursday composée par Sir Duke en personne. Les thèmes y sont en revanche moins mémorables. Un ensemble pas inoubliable...
À la prochaine convention que je visite, je m'achèterai du Beatles, peu importe le prix...
Puis, une fois sur place, je ne trouve jamais ce que je cherche précisément ou à des prix inaccessibles. Et je me retrouve à errer dans les allées, à hésiter entre des dizaines de disques que, pour la plupart, je ne connais pas et qui m'attirent sur la seule foi de leur pochette, de leur réputation ou d'un nom... Je repars souvent bredouille ou presque...
J'ai acheté ce Swinging Suites de Duke Ellington lors de la première édition du salon du vinyle de Versailles, qui s'est tenu il y a deux mois environ... C'est le seul disque que j'ai acheté à cette occasion. J'ai hésité sur quelques 45 tours (notamment un 20th Century Boy de T.Rex) mais ils n'étaient pas en assez bon état pour le prix demandé...
Je ne connaissais absolument pas cet album. Jamais écouté auparavant, jamais entendu parler. Je n'avais dans ma collection aucun disque d'orchestre de jazz et un seul album de Duke Ellington (celui réalisé avec Coltrane), une bonne opportunité de compléter. De plus, la couverture me plaisait, j'y ai vu l'occasion de réaliser une copie aux pastels (que je garderai soigneusement cachée...). Enfin, j'avais très envie de savoir ce que donnait cette adaptation de Peer Gynt.
Et je dois dire que je n'ai pas été déçu... L'interprétation fait parfaitement ressortir le côté kitsch de l'œuvre de Grieg. Les trompettes tremblent de tristesse et dégoulinent de torrents de pleurs. C'est sirupeux, c'est très sucré, c'est plutôt agréable mais c'est un peu écœurant, comme une fondue au chocolat dans laquelle on tremperait des chamallows... Bref, pas très subtil, à l'instar de l'œuvre d'origine. Plus équilibrée et maitrisée (malgré le ridicule des titres donnés aux morceaux : Zweet Zurzday vraiment ?) est la Suite Thursday composée par Sir Duke en personne. Les thèmes y sont en revanche moins mémorables. Un ensemble pas inoubliable...
À la prochaine convention que je visite, je m'achèterai du Beatles, peu importe le prix...
Swinging Suites by Edward E. and Edward G.
Duke Ellington and his orchestra
Columbia
A - Peer Gynt Suites n°1 and 2 (Grieg)
01 - Morning Mood
02 - In the Hall of the Mountain King
03 - Solvejg's Song
04 - Ases's Death
05 - Anitra's Dance
B - Suite Thursday (Ellington - Strayhorn)
01 - Misfit Blues
02 - Schwiphti
03 - Zweet Zurzday
04 - Lay By
01 - Morning Mood
02 - In the Hall of the Mountain King
03 - Solvejg's Song
04 - Ases's Death
05 - Anitra's Dance
B - Suite Thursday (Ellington - Strayhorn)
01 - Misfit Blues
02 - Schwiphti
03 - Zweet Zurzday
04 - Lay By
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