Je lisais il y a quelques temps, une interview d'Evan Dando (personnage totalement insignifiant dans mon panthéon personnel, chanteur des Lemonheads dont l'écoute d'un album m'a laissé indifférent et dont le principal fait d'armes - je parle du chanteur, pas du groupe - est d'avoir partagé la scène avec Oasis il y a 25 ans lors d'un showcase pour la sortie de Definitely Maybe) à l'occasion de la publication d'un album solo.
Après une telle présentation, on se demande (je me le demande) pourquoi j'ai lu son interview... l'important est qu'il y répond de manière très intéressante à une question sur le songwriting (son album est constitué uniquement de reprises). En substance, il dit qu'il n'accorde pas une importance primordiale à la composition, qu'il ne voue pas un culte à ceux qui écrivent et surtout qu'il pense qu'il existe déjà suffisamment de chansons dans le monde, qu'il existe même déjà trop de chansons...
Un point de vue (qui peut être étendu à la littérature, à la peinture, à la sculpture, aux arts en général...) que je ne partage a priori pas mais que je trouve digne d'être débattu. À méditer donc.
À la même question, les Detroit Cobras répondaient de manière encore plus simple : "Pourquoi nous reprocher de ne faire que des reprises alors que vous ne connaissez de toute façon pas les chansons originales ?"
J'ai acheté ces Seven Easy Pieces sur la seule foi d'un article et d'une critique élogieux dans Rock & Folk. Je ne l'ai pas regretté. The Detroit Cobras - un groupe mixte où les femmes font la loi - était probablement le meilleur groupe de R'n'B (comprenez Rythm and Blues, à ne pas confondre avec les trucs à la Beyonce des mêmes années) du début des années 2000. Pourquoi ? Parce qu'ils savaient faire sonner leurs instruments, avaient une chanteuse incroyablement bonne, bénéficiaient d'une production ultra-efficace et surtout possédaient un répertoire au dessus de la moyenne - et peu importe qu'ils n'en aient pas écrit une ligne.
Après une telle présentation, on se demande (je me le demande) pourquoi j'ai lu son interview... l'important est qu'il y répond de manière très intéressante à une question sur le songwriting (son album est constitué uniquement de reprises). En substance, il dit qu'il n'accorde pas une importance primordiale à la composition, qu'il ne voue pas un culte à ceux qui écrivent et surtout qu'il pense qu'il existe déjà suffisamment de chansons dans le monde, qu'il existe même déjà trop de chansons...
Un point de vue (qui peut être étendu à la littérature, à la peinture, à la sculpture, aux arts en général...) que je ne partage a priori pas mais que je trouve digne d'être débattu. À méditer donc.
À la même question, les Detroit Cobras répondaient de manière encore plus simple : "Pourquoi nous reprocher de ne faire que des reprises alors que vous ne connaissez de toute façon pas les chansons originales ?"
J'ai acheté ces Seven Easy Pieces sur la seule foi d'un article et d'une critique élogieux dans Rock & Folk. Je ne l'ai pas regretté. The Detroit Cobras - un groupe mixte où les femmes font la loi - était probablement le meilleur groupe de R'n'B (comprenez Rythm and Blues, à ne pas confondre avec les trucs à la Beyonce des mêmes années) du début des années 2000. Pourquoi ? Parce qu'ils savaient faire sonner leurs instruments, avaient une chanteuse incroyablement bonne, bénéficiaient d'une production ultra-efficace et surtout possédaient un répertoire au dessus de la moyenne - et peu importe qu'ils n'en aient pas écrit une ligne.
Seven Easy Pieces
The Detroit Cobras
Rough Trade 2003
01 - Ya Ya Ya (Looking for my Baby)
02 - My Baby Loves a Secret Agent
03 - Heartbeat
04 - You Don't Knock
05 - Silver & Gold (When I get Like This)
06 - 99 and a Half Just Won't Do
07 - Insane Asylum
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