Natürlich habe ich Nietzsche gelesen. (Évidemment que j'ai lu Nietzsche).
La citation vient d'une interview du chanteur de JJ72 (j'ai oublié son nom) publiée dans le magazine des disquaires allemands WOM. C'était même le titre de l'article consacré au groupe. C'est étrange, cette citation est la première chose qui me vient à l'esprit quand je pense à JJ72 - ce qui, je le concède, ne m'arrive pas exactement tous les jours - elle avait probablement beaucoup impressionné le sous-philosophaillon que j'étais et suis resté...
Je crois que je n'ai jamais fait écouter JJ72, premier album de JJ72, seul disque que je possède du groupe (je me le suis fait offrir par mes parents, probablement pour la Noël 2000) à Natacha. Elle ne supporterait pas, je pense, la voix aigüe hypernasale du chanteur du groupe à faire passer Billy Corgan, Brett Anderson et Brian Molko pour un trio de barytons.
À vrai dire, moi-même, je pensais que c'était aujourd'hui inécoutable... mais j'ai décidé d'essayer tout de même et l'ai mis sur la platine il y a deux trois jours (j'écris ceci le 15 août - j'aurais pu en profiter pour ouvrir le livret pour avoir le nom du chanteur...). Plutôt une bonne surprise, la voix n'est pas plus agaçante qu'il y a presque vingt ans (coup de vieux) et les chansons sont toujours aussi efficaces avec leur recette couplets calmes / refrains agités. October Swimmer, Oxygen, Snow ou Algeria (dont le texte et le fait que le chanteur se revendique lettré me font penser à La Peste de Camus) ont le profil de classiques inconnus (oxymoron ?) de la dernière période où le rock intéressait encore la jeunesse. Mieux, l'album ne contient aucun morceau vraiment faible assurant une homogénéité bienvenue depuis le premier titre jusqu'à l'explosion finale de Bumble Bee - qu'elle semble loin cette époque où tant de monde se souciait d'écrire un album complet...
Le groupe avait offert (en téléchargement gratuit sur son site internet) une version d'Algeria retravaillée avec Flood (producteur notamment des Smashing Pumpkins), encore meilleure que celle de l'album. Je n'ai aucune idée si j'ai encore ça sur un disque de sauvegarde quelque part... il faudra que je fasse des recherches.
Sinon, depuis, j'ai moi aussi lu Ainsi parlait Zarathoustra.
La citation vient d'une interview du chanteur de JJ72 (j'ai oublié son nom) publiée dans le magazine des disquaires allemands WOM. C'était même le titre de l'article consacré au groupe. C'est étrange, cette citation est la première chose qui me vient à l'esprit quand je pense à JJ72 - ce qui, je le concède, ne m'arrive pas exactement tous les jours - elle avait probablement beaucoup impressionné le sous-philosophaillon que j'étais et suis resté...
Je crois que je n'ai jamais fait écouter JJ72, premier album de JJ72, seul disque que je possède du groupe (je me le suis fait offrir par mes parents, probablement pour la Noël 2000) à Natacha. Elle ne supporterait pas, je pense, la voix aigüe hypernasale du chanteur du groupe à faire passer Billy Corgan, Brett Anderson et Brian Molko pour un trio de barytons.
À vrai dire, moi-même, je pensais que c'était aujourd'hui inécoutable... mais j'ai décidé d'essayer tout de même et l'ai mis sur la platine il y a deux trois jours (j'écris ceci le 15 août - j'aurais pu en profiter pour ouvrir le livret pour avoir le nom du chanteur...). Plutôt une bonne surprise, la voix n'est pas plus agaçante qu'il y a presque vingt ans (coup de vieux) et les chansons sont toujours aussi efficaces avec leur recette couplets calmes / refrains agités. October Swimmer, Oxygen, Snow ou Algeria (dont le texte et le fait que le chanteur se revendique lettré me font penser à La Peste de Camus) ont le profil de classiques inconnus (oxymoron ?) de la dernière période où le rock intéressait encore la jeunesse. Mieux, l'album ne contient aucun morceau vraiment faible assurant une homogénéité bienvenue depuis le premier titre jusqu'à l'explosion finale de Bumble Bee - qu'elle semble loin cette époque où tant de monde se souciait d'écrire un album complet...
Le groupe avait offert (en téléchargement gratuit sur son site internet) une version d'Algeria retravaillée avec Flood (producteur notamment des Smashing Pumpkins), encore meilleure que celle de l'album. Je n'ai aucune idée si j'ai encore ça sur un disque de sauvegarde quelque part... il faudra que je fasse des recherches.
Sinon, depuis, j'ai moi aussi lu Ainsi parlait Zarathoustra.
JJ72
JJ72
Lakota 2000
01 - October Swimmer
02 - Undercover Angel
03 - Oxygen
04 - Willow
05 - Surrender
06 - Long Way South
07 - Snow
08 - Broken Down
09 - Improv
10 - Not Like You
11 - Algeria
12 - Bumble Bee
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