mercredi 29 janvier 2020

0274 - Nabucco

L'opéra ne vaut plus rien... Cette petite provocation presque infantile ne sert qu'à exprimer mon étonnement qu'un coffret, certes d'occasion, en parfait état, contenant trois vinyles sans la moindre griffure et un livret sans la moindre trace ne m'ait couté qu'une bouchée de pain - à vrai dire, plutôt un batard, il ne faut pas exagérer - au Facteur Cheval, rue des États Généraux, à Versailles. J'en avais même acheté deux de ces coffrets, Nabucco et Aïda. Le Trouvère n'était pas disponible, c'est dommage, c'était l'opéra que nous allions voir, Natacha et moi, quelques jours ou semaines plus tard, au début de l'été 2018, à Bastille.

Nous avons écouté Nabucco deux ou trois fois en entier au cours de cet été 2018. Depuis, je dois l'avouer, un peu avec honte, nous n'en avons jamais pris le temps... On se contente, parfois, rarement, de se passer le Chœur des Hébreux (Va, pensiero) comme si Nabucco était un album dont Va, pensiero serait le single phare...
Le temps, je le disais, est le principal problème. On parle là de deux ou trois heures de musique. Il faut prendre le temps de s'installer, de se concentrer et de profiter. Ou alors, il faut désacraliser l'opéra et accepter, comme on le ferait avec moins de remords d'un disque de rock, de faire autre chose pendant l'écoute, avec le risque que la musique ne devienne qu'un fond sonore...
Je ne sais pas ce qui est le pire : ne pas écouter ou mal écouter...

Nabucco
Giuseppe Verdi / Riccardo Muti
EMI / La Voix de son Maitre 1978

A - Ouverture et Acte 1
B - Acte 1
C - Acte 2
D - Acte 2 et Acte 3
E - Acte 3
F - Acte 4

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