Nous avons entamé notre sixième semaine de confinement. À deux. Nous ne nous quittons plus, Natacha et moi, ou alors pour moins d’une heure tous les trois quatre jours quand il s’agit d’aller faire les courses et que l’un de nous se dévoue pour y aller seul. À part ça, nous sommes ensemble 24h/24. Et ça se passe merveilleusement. Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ?
Et nous continuons à parler normalement, nous trouvons toujours des sujets de conversation. Et quand discuter ne nous suffit pas, on échange en plus par commentaires de blogs interposés. Natacha d’ailleurs a à son tour ouvert un blog, attaché à son site. Il n’y a qu’un billet pour l’instant. Vous trouverez un lien en commentaire du dernier billet de Dans la Boîte. Je ne sais pas - elle ne le sait probablement pas elle-même - avec quelle régularité elle nourrira ce blog. Il faudra venir voir de temps en temps. En attendant, elle a nourri son site et vient de trier toutes les photos donc va pouvoir nourrir ses galeries plus encore...
Tout ça pour dire que nous ne risquons pas le Communication Breakdown... oui, le lien entre cette introduction et le premier album (homonyme) de Led Zeppelin est ténu voire laborieux... on fait ce qu’on peut. J’étais persuadé de posséder le single Love & Communication de Cat Power, ça aurait fonctionné à peu près aussi mal... je n’ai pas trouvé le 45 tours... j’ai dû rêver.
Dès ce premier album intitulé, donc Led Zeppelin, Led Zeppelin avait trouvé son style, héritage des années passées par Jimmy Page chez les Yardbirds : riffs puissants, longs passages instrumentaux laissant une large place à l’improvisation et aux soli de guitare et de batterie, chant très suggestif de Robert Plant, petite tendance à se servir chez les autres tout en s’attribuant tout le mérite...
Dès ce premier album intitulé, donc Led Zeppelin, Led Zeppelin avait trouvé son style, héritage des années passées par Jimmy Page chez les Yardbirds : riffs puissants, longs passages instrumentaux laissant une large place à l’improvisation et aux soli de guitare et de batterie, chant très suggestif de Robert Plant, petite tendance à se servir chez les autres tout en s’attribuant tout le mérite...
Cette dernière pique est très méchante, j’en conviens, et pourrait me valoir un procès en diffamation si quelqu’un lisait ce blog - j’ai heureusement excessivement peu de lecteurs. Simplement, quand on a assez de talent pour pondre des morceaux aussi cools que Good Times Bad Times, Baby I’m Gonna Leave You ou Communication Breakdown, on a, il me semble, le devoir de reconnaître quand on s’est très très très fortement inspiré de la chanson d’un autre pour écrire la géniale Dazed and Confused - probable sommet du disque. The Above Ground Sound de Jake Holmes fait d’ailleurs partie de ma shortlist de disques à acheter lors du déconfinement s’il ne tourne pas en déconfiture...
Ah... les plagiats de Led Zep, voilà qui va nourrir le débat avec Natacha quand elle aura lu ce billet. Elle ne peut pas s’empêcher de les défendre, les dirigeables (c’est d’ailleurs elle qui nous les a achetés, leurs albums)... Quand je vous dis qu’on n’a pas encore épuisé tous les sujets de conversation...
Led Zeppelin
Led Zeppelin
Atlantic 1969 / 1994
01 - Good Times Bad Times
02 - Baby I’m Gonna Leave You
03 - You Shook Me
04 - Dazed and Confused
05 - Your Time is Gonna Come
06 - Black Mountain Side
07 - Communication Breakdown
08 - I Can’t Quit You Baby
09 - How Many More Times
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