Aujourd’hui (demain), c’est la Sainte Charlotte mais ça n’a aucun rapport avec ce qui va suivre.
Aujourd’hui (hier), j’ai passé la matinée à peindre. J’ai tenté une nouvelle approche, inspirée (dans une version très simplifiée) par un peintre tchèque que j’ai découvert sur Instagram, Jiri Hauschka. J’en ai profité pour tester un nouveau support, des feuilles très épaisses, 360 g/m2, normalement destinées à la peinture acrylique, un compromis entre le Canson et le carton. Le résultat de cette matinée de barbouillage sera visible sur Archives cette après-midi à l’heure habituelle, 17h17 - l’indulgence pour ce premier essai sera de mise, merci d’avance.
Aucun rapport non plus avec le disque Complete Piano Works de Gustave Samazeuilh par Olivier Chauzu acheté il y a quelques semaines ? Si, il y en a un : je l’ai écouté pendant que je peignais... et ce n’est sûrement pas un hasard - je ne crois pas au hasard, ni aux coïncidences, je l’ai déjà mentionné - si j’ai peint une bande verte sur la partie basse, à droite, de la composition, que l’on pourrait prendre pour une pelouse mais qui est bien un cours d’eau - elle n’est pas terrible cette couverture de disque, si ?
Gustave Samazeuilh. Quel nom étrange. Je ne parle pas de Gustave, il y en a eu d’autres - et des immenses - même si le prénom tend à se raréfier de nos jours. Je ne dirai jamais assez l’importance d’un nom de famille qui sort de l’ordinaire quand on veut être un artiste. Un nom bizzarre comme Samazeuilh, ça saute aux yeux, difficile de le louper. Il se serait appelé Dupont ou Dupond ou Martin ou Durand que j’aurais peut-être, probablement, glissé - surtout avec une pochette aussi médiocre, comme je l’ai déjà dit plus haut - sur l’exemplaire de ce disque abandonné dans les bacs de la médiathèque de Versailles et que j’aurais emprunté autre chose...
Et c’eut été bien dommage. Samazeuilh, critique musical et ami intime de Ravel (il semble qu’il ait été le premier à entendre le Boléro - pas de bol pour lui) n’était pas un compositeur professionnel - ce n’était pas son occupation principale. En revanche, il était apparemment un pianiste virtuose, l’un des tout meilleurs de l’époque. Alors, quand on a l’occasion d’entendre l’intégralité des morceaux qu’il a composés pour son instrument de prédilection, ce serait du gâchis que de la laisser passer - parce qu’en plus, c’est excellent...
Complete Piano Works
Gustave Samazeuilh - Olivier Chauzu
Grand Piano 2015
01 - Nocturne
02-07 - Piano Suite in G
08 - Chanson à ma Poupée
09 - Naïades au Soir
10-12 - 3 Petites Inventions
13-16 - Esquisses
17 - Évocation
18-20 - Le Chant de la Mer
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