J’ai, à plusieurs reprises, largement tapé sur The Enemy. J’ai critiqué le contenu de leurs singles. Je me suis moqué de moi-même pour avoir acheté ces disques. Je les aimais bien, pourtant, ces trois sous-Jam, sous-Manic. Je n’ai jamais été dupe du fait que The Enemy puisse être un grand groupe mais j’avais énormément de sympathie pour eux. Leur musique était honnête, sans prétention aucune.
On s’en doute, s’il y a un peu (euphémisme ?) d’aigreur de ma part aujourd’hui, c’est qu’il y a une déception. Grosse déception. Dès le deuxième album, Music for the People. L’histoire de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Sur cet album, The Enemy a cru pouvoir jouer en première division. Sans en avoir les moyens. C’est boursouflé, c’est gras. C’est nul.
On redécouvre certains de nos disques depuis qu’on a la nouvelle hi-fi. La plupart d’entre eux se réinventent pour le mieux. À Music for the People, je n’ai même pas envie de laisser une seconde chance. Il restera dans son boîtier dont il n’est pas sorti depuis au moins onze années.
Music for the People
The Enemy
Warner 2009
01 - Elephant Song
02 - No Time for Tears
03 - 51st State
04 - Sing when you’re in Love
05 - Last Goodbye
06 - Nation of Checkout Girls
07 - Be Somebody
08 - Don’t Break the Red Tape
09 - Keep Losing
10 - Silver Spoon
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