jeudi 3 novembre 2022

1283 - Lorca


J’avais quelques craintes en posant le CD de Lorca ce matin sur la platine. Je crois que j’aurai des craintes à chaque fois que je poserai le CD de Lorca sur la platine. Ce qui n’arrivera pas souvent - ce n’est pas un album que je suis capable d’écouter en boucle - régulièrement tout de même.

J’ai acheté cette réédition de Lorca chez Point Show en même temps que. Lui aussi se trouvait dans les bacs à soldes. Je l’avais repéré quelques jours avant de l’acheter. Et m’étais renseigné. Wikipédia. On ne peut pas dire que je n’étais pas prévenu. Que je ne savais pas dans quoi je m’aventurais.

Lorca est un album expérimental. On est loin des « simples » morceaux folk de Tim Buckley (le premier album homonyme) et de Goodbye and Hello. Les morceaux s’allongent, leur structure se délite, les arrangements se libèrent, les instruments partent en tous sens, le chant hésite entre incantation, imprécation, lamentation et onomatopées. Le résultat ferait passer Dr. John pour un gars normal. On est parfois proche d’un Captain Beefheart déprimé - mais agréable. Le genre de disque déroutant, épuisant… mais auquel on a envie de revenir… et de découvrir la suite : l’album suivant, Starsailor est, semble-t-il, plus étrange encore.

Lorca
Tim Buckley
Elektra 1999

01 - Lorca
02 - Anonymous Proposition
03 - I had a Talk with my Woman
04 - Driftin’
05 - Nobody Walkin’

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