C’est là maintenant, quand j’ai envie de parler d’un - d’écrire à propos d’un - disque de musique « classique » (les guillemets sont de rigueur) que je regrette le plus de ne pas savoir le faire. C’est particulier d’écrire sur la musique. C’est un exercice difficile. Il faudrait que je lise davantage sur la musique, que j’apprenne le vocabulaire, que je m’exerce à analyser. Que je devienne un véritable mélomane. Bref, il faudrait que je travaille…
Ceci étant posé, comment à présent chanter les louanges de Pétrouchka et du Sacre de Printemps de Stravinsky par Boulez, disque (acheté il y a bien longtemps, je ne sais plus quand ni où) qui n’a pas quitté la platine depuis trois ou quatre jours ? En affirmant qu’on y entend comme une histoire de la musique au cinéma, du parlant jusqu’aux blockbusters ? Les compositeurs pour films semblent en effet s’inspirer continuellement de cette source inépuisable. Ces deux musiques de ballets sont extrêmement visuelles. Très expressives aussi.
J’ai toujours un peu de mal à comprendre pourquoi ces œuvres furent à l’origine de tels scandales lors de leur création. Elles me semblent si naturelles. Si vivantes. Si évidentes. Peut-être parce que je n’y comprends rien.
Pétrouchka - Le Sacre du Printemps
I. Stravinsky / P. Boulez / New York Philharmonic / Cleveland Orchestra
Sony Classics 1994
01-03 - Pétrouchka - premier tableau
04 - Pétrouchka - deuxième tableau
05-07 - Pétrouchka - troisième tableau
08-15 - Pétrouchka - quatrième tableau
16-23 - Le Sacre du Printemps - première partie
24-29 - Le Sacre du Printemps - deuxième partie
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