Nous n’en avions pas fini avec l’année 1973 et le hors-série des Inrocks consacré aux dix albums qui ont marqué l’année. Parmi ces dix disques, deux sont français. Dont Les Paradis Perdus de Christophe. Acheté mercredi en même temps que The Beatles et Jane Birkin - Serge Gainsbourg.
Jarre, un an avant Les Mots Bleus, est déjà de la partie et montre son talent à faire sonner la langue française comme peu y parvienne en chansons tout en collant parfaitement à la voix, la personnalité et l’univers de Christophe qui a entamé sa mue vers le personnage de dandy étrangement timide, artisan d’un son et d’atmosphères vaporeuses qu’il ne cessera de pétrir jusqu’à sa disparition, en 2020, emporté par la Covid.
Après une intro étrange, Avec l’Expression de mes Sentiments Distingués, sorte de medley-megamix avant l’heure où l’on entend Aline, Les Marionnettes et d’autres morceaux du passé, et en mettant de côté l’intermède de guitare - comme son nom l’indique - ce sont sept chansons aux intentions variées mais qui s’enchaînent extraordinairement que propose Les Paradis Perdus. D’où ressortent en particulier (pour l’instant, après trois écoutes) la chanson titre et Emporte-Moi. C’est surtout un album, je le sens, qui n’est pas prêt de s’épuiser, qui ne se laissera pas dompter totalement avant un bon moment. Le genre d’albums qui comptent. Et auxquelson aime revenir régulièrement.
Les Paradis Perdus
Christophe
Warner Music 2020
01 - Avec l’Expression de mes Sentiments Distingués
02 - Emporte-Moi
03 - Mama
04 - Du Pain et du Laurier
05 - Mickey
06 - Les Paradis Perdus
07 - Intermède (Guitare)
08 - Le Temps de Vivre
09 - Ferrer Endormi
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