Demain s'ouvre au public, au Musée Marmottan Monet, l'exposition Mondrian Figuratif. Ce soir, c'est le vernissage. Natacha et moi devrions en être. L'occasion de se rappeler les suisses The Mondrians.
Aux alentours de 2005-2006, dans la lignée des Strokes, White Stripes et autres Libertines de nombreux groupes français ou francophones se sont formés et ont connu des succès plus ou moins importants : Parisians, BB Brunes, Naast, Plasticines, Shades pour en citer quelques uns. Parmi tous ceux-ci, The Mondrians (je me suis toujours demandé si le nom du groupe était une référence directe à l'album De Stijl des White Stripes) faisaient figure de surdoués. À l'espèce de post-punk minimaliste voire simpliste que produisaient les autres groupes susnommés, ils préféraient les chansons inventives, aux mélodies surprenantes et aux arrangements intelligemment bricolés...
Les membres du groupe fréquentaient le même forum internet que moi (je crois avoir eu l'occasion de rapidement discuter (de toute autre chose) avec certains d'entre eux à l'occasion de concerts), j'ai donc pu suivre - certes de loin - les débuts du groupe. J'avais téléchargé leur démo Pearl of the Lake qui sonnait plutôt très bien, notamment le morceau Reason to Live. Le groupe avait eu l'honneur de deux pleines pages dans Rock & Folk sur la base de cette seule démo et d'une réputation grandissante.
Pourtant, l'album s'est longtemps fait attendre. Très longtemps. Trop longtemps. Ils ont trop attendu. Pour de bonnes raisons, certes. Pour continuer à travailler. Pour ne pas se contenter de ce qu'ils avaient... Pour faire mieux...
mais le mieux étant l'ennemi du bien, l'album sonne malheureusement très plat. Il faudrait que je retrouve la démo Pearl of the Lake sur un cd de mp3 mais je suis persuadé que Reason to Live y était bien meilleure que sur The Mondrians. À l'image de la couverture, laide, (qui a été payé pour faire ça ?), c'est en fait tout l'album qui ressemble à une démo. La faute à une production médiocre. Gordon Raphael qui réussit à faire briller les Strokes, échoue totalement à faire décoller l'univers plus complexe des Mondrians. On sent tout le potentiel du groupe, on le devine... mais on ne l'entend pas...
Un véritable gâchis.
Aux alentours de 2005-2006, dans la lignée des Strokes, White Stripes et autres Libertines de nombreux groupes français ou francophones se sont formés et ont connu des succès plus ou moins importants : Parisians, BB Brunes, Naast, Plasticines, Shades pour en citer quelques uns. Parmi tous ceux-ci, The Mondrians (je me suis toujours demandé si le nom du groupe était une référence directe à l'album De Stijl des White Stripes) faisaient figure de surdoués. À l'espèce de post-punk minimaliste voire simpliste que produisaient les autres groupes susnommés, ils préféraient les chansons inventives, aux mélodies surprenantes et aux arrangements intelligemment bricolés...
Les membres du groupe fréquentaient le même forum internet que moi (je crois avoir eu l'occasion de rapidement discuter (de toute autre chose) avec certains d'entre eux à l'occasion de concerts), j'ai donc pu suivre - certes de loin - les débuts du groupe. J'avais téléchargé leur démo Pearl of the Lake qui sonnait plutôt très bien, notamment le morceau Reason to Live. Le groupe avait eu l'honneur de deux pleines pages dans Rock & Folk sur la base de cette seule démo et d'une réputation grandissante.
Pourtant, l'album s'est longtemps fait attendre. Très longtemps. Trop longtemps. Ils ont trop attendu. Pour de bonnes raisons, certes. Pour continuer à travailler. Pour ne pas se contenter de ce qu'ils avaient... Pour faire mieux...
mais le mieux étant l'ennemi du bien, l'album sonne malheureusement très plat. Il faudrait que je retrouve la démo Pearl of the Lake sur un cd de mp3 mais je suis persuadé que Reason to Live y était bien meilleure que sur The Mondrians. À l'image de la couverture, laide, (qui a été payé pour faire ça ?), c'est en fait tout l'album qui ressemble à une démo. La faute à une production médiocre. Gordon Raphael qui réussit à faire briller les Strokes, échoue totalement à faire décoller l'univers plus complexe des Mondrians. On sent tout le potentiel du groupe, on le devine... mais on ne l'entend pas...
Un véritable gâchis.
The Mondrians
The Mondrians
Le Son du Maquis 2009
01 - Jesse James (the Gentle Burial of a Hero)
02 - Reason to Live
03 - Fresh Music
04 - I'm not like Everybody Else
05 - Sing it Aloud in the Country
06 - So, What for Candide ?
07 - The Girls in the Movie
08 - Out of Bahamas
09 - The Acrobat
10 - Llew the Kid
11 - Christmas on your Window
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