Comme je l’écrivais hier (avant-hier pour toi, cher lecteur - il va falloir régler une bonne fois pour toutes cette histoire de temps qui commence à ne plus être si brève), j’étais mardi chez Gibert (enfoiré de correcteur automatique qui tente à tout prix de remplacer Gibert par Gilbert), Versailles. Pas la librairie de la rue de la Paroisse, mais la boutique avenue Foch (pas celle du Monopoly), qui fait papeterie, articles pour les beaux-arts et disquaire (essentiellement des occasions). Je n’aime pas beaucoup le lieu en lui-même, un sous-sol mal éclairé, mal rangé, mal ventilé (ça fait rêver) mais on y trouve pas mal de matériel, aussi bien pour la peinture (pour peindre, dessiner, scrapbooker) que pour la musique (pour écouter uniquement).
Mardi, donc, j’y étais pour m’acheter un tube de Blanc de Titane (je n’aurais pas parié que le blanc serait mon premier tube vide...) et du White Spirit (ouaiche, zyva, Javel... ah, non, la blague ne marche pas dans ce sens-là... désolé, je n’ai rien dit...) ou quelque chose s’en approchant pour nettoyer mes pinceaux.
Ce n’est pas pour autant que je ne suis pas allé fureter dans les rayonnages de disques du magasin. Ils ont souvent des disques de jazz qui me font étrangement envie alors même que je ne les connais pas. Ceux qui ont une (plus que) excellente mémoire se souviendront du second billet de ce blog dans lequel j’évoquais déjà un disque de jazz pris (presque) au hasard dans ce même magasin...
Ce n’est pas pour autant que je ne suis pas allé fureter dans les rayonnages de disques du magasin. Ils ont souvent des disques de jazz qui me font étrangement envie alors même que je ne les connais pas. Ceux qui ont une (plus que) excellente mémoire se souviendront du second billet de ce blog dans lequel j’évoquais déjà un disque de jazz pris (presque) au hasard dans ce même magasin...
Cette fois-ci, je suis tombé sur ce Our Man in Paris de Dexter Gordon. Qui m’a immédiatement fait saliver. Le nom de Dexter Gordon me disait quelque chose mais j’étais bien incapable de le situer - en vérifiant à la maison, il a participé à un des disques d’Herbie Hancock que je possède. C’est inexplicable a priori que ce disque en particulier me fasse plus envie que les autres. Pourtant, c’était bien celui-ci qu’il me fallait...
Je me suis rendu compte en quittant le sous-sol que, sur le comptoir / guichet d’accueil de l’espace disque, une affiche était punaisée reprenant la pochette du disque... je l’avais probablement vue sans y faire vraiment attention... je me découvre sensible à la publicité... je me déçois.
Je me suis rendu compte en quittant le sous-sol que, sur le comptoir / guichet d’accueil de l’espace disque, une affiche était punaisée reprenant la pochette du disque... je l’avais probablement vue sans y faire vraiment attention... je me découvre sensible à la publicité... je me déçois.
Je ne vais pas certainement pas tenter de décrire le disque par le menu - je l’ai dit : dorénavant, j’éviterai autant que possible tout ce qui pourrait être assimilé à une critique musicale. Pas plus que je ne vais tenter de me faire dithyrambique. Disons simplement que ce Our Man in Paris est la principale raison pour laquelle je n’ai pas encore pris le temps d’écouter mes Impromptus de Schubert par Wilhelm Kempff. Et, venant de moi, c’est le plus beau de tous les compliments...
PS : j’ai fini par les écouter, mes Impromptus par Kempff... juste après avoir fini d’écrire ce billet... le vinyle craque un peu ;-)
Our Man in Paris
Dexter Gordon
Blue Note 1963 - 2003
01 - Scrapple from the Apple
02 - Willow Weep for Me
03 - Broadway
04 - Stairway to the Stars
05 - A Night in Tunisia
06 - Our Love is Here to Stay
07 - Like Someone in Love
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