Comment ils en sont arrivés à évoquer Sisters of Mercy, ce serait trop long à expliquer. Toujours est-il que ce nom est sorti au cours d’un échange de mails entre ONFistes télétravaillant où il était question de musique pour accompagner l’activité physique du confiné que nous sommes tous (plus ou moins - certains ne respectent guère les règles) aujourd’hui. Je dis « nom » et non « titre » car il n’était pas très clair si Sisters of Mercy faisait référence à la chanson de Leonard Cohen ou au groupe de new-wave (gothique selon Wikipedia) qui choisit ce nom à cause de la chanson de Leonard Cohen...
Je ne connais pour ma part ledit groupe que de nom (il faudra que je jette une oreille voire les deux, ça a l’air intéressant) le billet du jour concernera donc le poète canadien et son premier album Songs of Leonard Cohen sur lequel apparaît, vous l’aurez compris, la chanson Sisters of Mercy. Poète, je disais, car les textes de ce Songs of Leonard Cohen sont, il me semble, principalement issus de recueils que Leonard Cohen, âgé de près de 33 ans lors de la parution de ce premier opus - âge d’un vétéran dans le milieu rock & folk - avait publiés (avec un certain succès) auparavant. Plus encore que celles de Bob Dylan, prix Nobel, les chansons de Leonard Cohen sont pleinement de la littérature mise en musique. De la littérature uniquement habillée d’une guitare folk et de la voix grave, chaude et envoûtante d’un crooner qui refuse de l’être. Il parait que cette période de confinement doit nous servir à nous recentrer sur l’essentiel - c’est Manu qui l’a dit. Leonard Cohen justement, à l’époque, ne s’encombrait pas d’artifices ni d’effets de manche. Il semble donc qu’il n’y eut jamais meilleur moment pour écouter Songs of Leonard Cohen.
Je ne suis cependant pas certain qu’écouter du Leonard Cohen pendant le confinement soit le meilleur moyen de se remonter le moral. L’album Songs of Leonard Cohen, les morceaux The Stranger Song, Hey, That’s no way to say Goodbye, So Long, Marianne et le « tube » (les guillemets s’imposent) Suzanne en tête, est en effet presque aussi magnifique qu’il est triste à mourir...
D’ailleurs quand j’ai passé le vinyle (exemplaire en parfait état acheté à L’Occase de l’Oncle Tom, Langstross, Strasbourg) vendredi, juste après qu’elle m’ait parlé de son échange de mails avec ses collègues, Natacha s’est maudite de me l’avoir (inconsciemment) suggéré.
Songs of Leonard Cohen
Leonard Cohen
Columbia 1967
A1 - Suzanne
A2 - Master Song
A3 - Winter Lady
A4 - The Stranger Song
A5 - Sisters of Mercy
B1 - So Long, Marianne
B2 - Hey, That’s no way to say Goodbye
B3 - Stories of the Street
B4 - Teachers
B5 - One of Us cannot be Wrong
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