Confinés, toujours. Et sommés de travailler.
Enfermés et supposés être productifs.
Or, je déteste le silence. Je ne peux pas être chez moi sans qu’il y ait du son - remarquez que je n’ai pas dit bruit... : le (non-)voisin qui est aussi un collègue de travail qui se permet de braver le confinement pour venir bricoler dans l’appartement du dessus parce que son investissement ne peut pas attendre un mois va finir par être dénoncé aux flics - je mets de la musique, tout le temps...
Il s’agit donc de trouver les disques qui respectent un bon équilibre. Des disques qui soient bons, beaux, intéressants, émouvants sans être trop « violents ». Difficile d’un côté de passer du hard, du métal (quoique Om pourrait très bien faire l’affaire, je ne sais pas si Natacha approuvera...), du punk, du grunge et de bosser en même temps. Inconcevable de l’autre de se résoudre à de la musique d’ambiance, de la musique d’ascenseurs (excellent jeu de mots) pour autant.
On ne va tout de même pas écouter Pilgrims Progress en boucle (pourquoi pas, d’ailleurs ?), il faut donc se plonger dans les beaux disques de pop et de folk. Entre aujourd’hui et après-demain, je vous proposerai trois disques pour aborder un beau lundi de télétravail.
Commençons par l’excellent album du regretté Elliott Smith Figure 8 - on va finir par croire que j’ai une espèce de fascination pour le nombre (à moins que ce ne soit le chiffre) 8... ce n’est pas le cas, il est classé très bas dans l’échelle de mon TOC.
En règle générale, 18 morceaux sur un album (il y a bien 18 titres bien qu’il n’y a que 16 plages...), c’est trop. En règle générale, on se dit que sur les 18 morceaux, cinq ou six auraient pu être écartés du choix final. Pas ici. De Son of Sam, surnom d’un tueur en série célèbre aux États-Unis à la fabuleuse Wouldn’t Mama be Proud ? en passant par les deux tristes et sublimes Everything... (...reminds me of her et ...means nothing to me - si j’avais directement écrit les deux titres en entier, j’aurais finalement été plus vite), de la plus venimeuse Somebody that I used to know aux très appropriées par les temps qui courent (où il vaut mieux entretenir de bonnes relations avec ses voisins) Can’t make a Sound et I better be quiet now, tout est parfait... de la folk dans la plus pure tradition du singer-songwriter solitaire bricolant ses chansons à la maison mais sans une marque de passéisme. Cet album a vingt ans déjà et n’a pas pris une ride ni perdu une once de sa grâce...
Cet épisode de confinement m’a fait réécouter Elliott Smith que je négligeais un peu trop depuis trop longtemps - ça aura donc au moins servi à quelque chose...
Il s’agit donc de trouver les disques qui respectent un bon équilibre. Des disques qui soient bons, beaux, intéressants, émouvants sans être trop « violents ». Difficile d’un côté de passer du hard, du métal (quoique Om pourrait très bien faire l’affaire, je ne sais pas si Natacha approuvera...), du punk, du grunge et de bosser en même temps. Inconcevable de l’autre de se résoudre à de la musique d’ambiance, de la musique d’ascenseurs (excellent jeu de mots) pour autant.
On ne va tout de même pas écouter Pilgrims Progress en boucle (pourquoi pas, d’ailleurs ?), il faut donc se plonger dans les beaux disques de pop et de folk. Entre aujourd’hui et après-demain, je vous proposerai trois disques pour aborder un beau lundi de télétravail.
Commençons par l’excellent album du regretté Elliott Smith Figure 8 - on va finir par croire que j’ai une espèce de fascination pour le nombre (à moins que ce ne soit le chiffre) 8... ce n’est pas le cas, il est classé très bas dans l’échelle de mon TOC.
En règle générale, 18 morceaux sur un album (il y a bien 18 titres bien qu’il n’y a que 16 plages...), c’est trop. En règle générale, on se dit que sur les 18 morceaux, cinq ou six auraient pu être écartés du choix final. Pas ici. De Son of Sam, surnom d’un tueur en série célèbre aux États-Unis à la fabuleuse Wouldn’t Mama be Proud ? en passant par les deux tristes et sublimes Everything... (...reminds me of her et ...means nothing to me - si j’avais directement écrit les deux titres en entier, j’aurais finalement été plus vite), de la plus venimeuse Somebody that I used to know aux très appropriées par les temps qui courent (où il vaut mieux entretenir de bonnes relations avec ses voisins) Can’t make a Sound et I better be quiet now, tout est parfait... de la folk dans la plus pure tradition du singer-songwriter solitaire bricolant ses chansons à la maison mais sans une marque de passéisme. Cet album a vingt ans déjà et n’a pas pris une ride ni perdu une once de sa grâce...
Cet épisode de confinement m’a fait réécouter Elliott Smith que je négligeais un peu trop depuis trop longtemps - ça aura donc au moins servi à quelque chose...
Figure 8
Elliott Smith
SKG Music - Dreamworks Records 2000
01 - Son of Sam
02 - Somebody that I used to know
03 - Junk Bond Trader
04 - Everything reminds me of her
05 - Everything means nothing to me
06 - LA
07 - In the lost and found (honky back)
The Roost
08 - Stupidity tries
09 - Easy way out
10 - Wouldn’t Mama be proud ?
11 - Color Bars
12 - Happiness
The Gondola Man
13 - Pretty Mary K
14 - I better be quiet now
15 - Can’t make à sound
16 - Bye
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