Voici un billet qui arrive bien tard. Sept semaines - moins un jour - d’enfermement et c’est seulement maintenant que je songe à un billet sur Conversations with Myself (conversations avec moi-même) du pianiste Bill Evans. Le confinement était pourtant le moment idéal pour l’introspection, pour se parler à soi-même.
L’album Conversations with Myself part d’une idée aussi simple que géniale : enregistrer un album à 6 mains... tout seul. Bill Evans enregistre ses morceaux au piano. Laisse passer un certain délai. Se repasse les morceaux tout en improvisant par-dessus au piano un commentaire de ces premiers enregistrements. Et recommence.
Sur disque, on a ainsi Bill Evans qui joue de trois pianos à la fois... et l’on a l’impression parfois que ces trois pianos fusionnent pour donner un son étrange, unique, d’un instrument nouveau, proche du piano mais qui n’en est plus un.
Ce pourrait être artificiel. Ce pourrait être prise de tête. Ce pourrait être vain. C’est plutôt naturel, intuitif et même apaisant.
Sur disque, on a ainsi Bill Evans qui joue de trois pianos à la fois... et l’on a l’impression parfois que ces trois pianos fusionnent pour donner un son étrange, unique, d’un instrument nouveau, proche du piano mais qui n’en est plus un.
Ce pourrait être artificiel. Ce pourrait être prise de tête. Ce pourrait être vain. C’est plutôt naturel, intuitif et même apaisant.
Conversations with Myself
Bill Evans
Verve 1963 - 2006
01 - ‘Round Midnight
02 - How About You ?
03 - Spartacus Love Theme
04 - Blue Monk
05 - Stella by Starlight
06 - Hey, There
07 - N.Y.C.’s No Lark
08 - Just You, Just Me
09 - Bemsha Swing
10 - A Sleepin’ Bee
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