jeudi 21 mai 2020

0387 - Never Mind the Bollocks, Here’s the Sex Pistols


La Nuit Je Mens ayant déjà été évoquée sur ce blog lors du billet sur Fantaisie Militaire -  nous avons également la chanson sur une compilation mais j’ai eu la flemme de recopier les 100 titres que cette dernière comprend - il me fallait donc une autre chanson pour créer un lien très artificiel vers mon poemlm - c’est rigolo le correcteur d’orthographe me propose pomelo - d’hier, un truc écrit en dix minutes en novembre 18 (de ce siècle-ci, celui du coronavitruc, pas du siècle de la grippe espagnole), que j’avais (à juste titre) totalement oublié et que j’ai retrouvé au milieu d’un tas de feuilles de brouillon en rangeant mon bureau le week-end dernier - était-ce le week-end d’avant ? je perds la notion du temps en ce moment.
La première chanson qui m’est venue en tête est Liar (Menteur) des Sex Pistols, extraite de leur premier et dernier album (ils n’en ont fait qu’un, CQFD) Never Mind the Bollocks (soit, plus ou moins littéralement : on s’en bat les couilles - ce qui n’est pas faux, ça dépend simplement de quoi on parle...). J’ai donc donné Liar comme titre au billet sur Archives - mais pas au poemlm en lui-même, auquel je n’ai pas trouvé de titre qui me plaise...

J’ai acheté Never Mind the Bollocks, disque référence ultime du mouvement punk (et bien au-delà) à la suite d’une interview de Noel Gallagher dans un magazine allemand. Le journaliste lui demandait qui il rêvait d’être, ado, quand il jouait à la rock-star devant le miroir, une raquette de tennis en guise de guitare à la main - on l’a tous fait... non ? - et Noel a répondu : un des Sex Pistols. On sait tous depuis qu’il mentait (ses derniers disques prouvent qu’il a toujours rêver de faire partie de Chic, sans en avoir le groove...) n’empêche, c’est le genre de réponse qui m’a marquée à l’époque, moi qui pensais que rien n’avait existé entre les Beatles et Oasis...

Disons-le, les Sex Pistols étaient nuls. Écouter un bootleg ou regarder une vidéo d’un de leurs concerts est un véritable calvaire. Pain sur pain : pas un ne sait jouer correctement. Johnny Rotten ne sait pas chanter, hurle... quant à leurs provocations, elles semblent bien gentillettes de nos jours...
Pourtant, Never Mind the Bollocks est excellent. Parce que les chansons sont énormes, la production ultra-efficace (ces bruits de bottes au début de Holidays in the Sun !!!), que le son, contrairement à de nombreuses productions d’époque, a très bien vieilli (Oasis à ce niveau doit d’ailleurs bien plus aux Pistols qu’aux Beatles) et que le groupe a pris le temps de jouer correctement : mid-tempo alors que la tendance du punk était plutôt le up-tempo...

Certains considèrent que c’est le plus grand disque de rock de tous les temps (juste derrière Fun House, faut pas déconner non plus)... Natacha trouve que c’est de la merde sur-estimée et sans intérêt. Je ne suis pas toujours d’accord avec les opinions de ma bien-aimée, en voilà la preuve.

Never Mind the Bollocks, Here’s the Sex Pistols
Sex Pistols
Virgin 1977 / ????

01 - Holidays in the Sun
02 - Bodies
03 - No Feelings
04 - Liar
05 - Good Save the Queen
06 - Problems
07 - Seventeen
08 - Anarchy in the U.K.
09 - Submission
10 - Pretty Vacant
11 - New York
12 - E.M.I.

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