Le problème que j’ai à publier mes billets sur ce blog à 8h00 du matin est que je suis (plus ou moins, enfin plutôt plus que moins) obligé de les écrire la veille. Je les écris parfois jusque tard le soir mais, la plupart du temps, je les écris dans l’après-midi voire, comme aujourd’hui, le matin, quelques 21 heures avant leur publication. En quoi est-ce un problème ? Je ne sais pas à l’instant où j’écris dans quel état d’esprit je serai le lendemain matin... et je ne sais donc pas quel ton donner à ce billet du jour d’après... et quand je dis jour d’après, je ne parle pas que de la fin des vacances...
Grande victoire, petite victoire, défaite, déroute... dans tous les cas, il y aura ce matin (demain matin) du mal de crâne et un réveil difficile après une mauvaise nuit... pour le meilleur ou pour le moins bon.
The Parisians - quel fabuleux nom de groupe !!! - faisaient partie de la vague des baby-rockers comme certains les ont surnommés il y a douze voire quinze ans. Avec les Naast. Les Shades. Les BB Brunes. Les Plastiscines. The Parisians étaient certainement - de loin - les plus doués - j’ai vu les Parisians trois fois en concert, tous les autres au moins une fois : il n’y avait pas photo. Et ce sont les seuls qui ont refusé de se renier et de chanter en français. Pourquoi chanter en français alors que ce sont les Strokes et les Libertines qui leur ont donné envie de monter un groupe ? Sans même parler du fait que le rock en français, c’est très très souvent très très moche...
Ce refus de chanter en français leur a coûté trois ans au moins. Personne en France ne voulait signer un groupe anglophone. Leur album Shaking the Ashes of our Enemies (Remuer les cendres de nos ennemis) s’en ressent. Il sonnait déjà un peu usé à sa sortie. Pas fondamentalement mauvais. Simplement passé, dépassé. Le coche avait été loupé.
À nos joueurs ce soir (hier soir) de ne pas rater l’occasion.
PS (dix minutes après le match - (un peu) bourré (mais pas trop)) : on a raté l’occasion.... mais ce n’est que partie remise... et puis, de toute façon, être Parisien, c’est toujours mieux que d’être Munichois... oui, on est arrogants même dans la défaite...
PS (dix minutes après le match - (un peu) bourré (mais pas trop)) : on a raté l’occasion.... mais ce n’est que partie remise... et puis, de toute façon, être Parisien, c’est toujours mieux que d’être Munichois... oui, on est arrogants même dans la défaite...
Shaking the Ashes of our Enemies
The Parisians
Bonus Tracks Records 2010
01 - Dark Story / Tough City
02 - Time for Nothing More
03 - Next Round is on Me
04 - Just Like...
05 - I’ve Got to Go
06 - Hips N’ Lips
07 - Kiss your Smile
08 - Difficult Times
09 - The Way you Got Me
10 - Why Choose One Side
11 - Stop the Movement
2 commentaires:
Plus arrogant qu'un allemand (Entschuldigung, un Bavarois...), là c'est la classe, le grand défi...
Ceci dit, être Parisien, c’est avoir raison - en toutes circonstances... ce n’est donc pas de l’arrogance...
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