Alors que j’avais certainement (et comme à mon habitude) bu un verre (ou deux) de trop et qu’en conséquence je m’enflammais au cours d’une conversation au départ probablement anodine, mon beau-père, David, m’a dit que j’étais excessif. Je suis excessif en tout, lui ai-je répondu.
Une contrariété, une difficulté peut me plonger dans des abîmes de désespoir. Une vague amélioration et je suis remonté comme un coucou, reparti dans trop de projets à la fois pour mes faibles capacités de travail. Excessif. Auto-diagnostic : légèrement bipolaire. Je préfère une appellation moins usitée de nos jours : celle de maniaco-dépressif.
Quatre jours de désespoir, à me sentir incapable de produire quoi que ce soit, à songer à tout laisser tomber. Regain de forme. Je reprends à peine le travail et voilà que je me remets immédiatement la pression (et je la ressens, cette pression) sur les épaules à vouloir rattraper le plus rapidement possible mon retard et à écrire en un (ou deux, maximum) jours les billets qui manquent à l’appel, en plus de ceux que le rythme normal d’un post quotidien m’impose.
L’occasion d’évoquer l’un des groupes favoris, Duels : Pressure on You, Pressure on Me. C’est le refrain du single Pressure on You, dont j’ai déjà évoqué l’édition CD et que je possède également en 7’’, acheté en lot sur eil.com avec les autres 45 tours du groupe. La face B ? Impossible to Deal With soit Impossible à gérer voire Impossible à supporter. Peut-on mieux me résumer ?
Pressure on You
Duels
Nude 2005
A - Pressure on You
B - Impossible to Deal With
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