Un peu déçu par ma nouvelle tentative d’écoute de Berlin de dimanche soir - déçu car j’espère, chaque fois que je donne une seconde, une troisième, une énième chance à un album, la « révélation » - et profitant du fait que Natacha n’était pas encore rentrée du yoga, j’ai enchaîné avec Public Image (First Issue) de Public Image Ltd (PiL). Natacha n’aime pas le post-punk. Et je doute qu’elle soit capable de supporter PiL sur plus de 5 minutes (rien que le premier morceau est plus long).
PiL ? C’est le groupe post-Sex Pistols de Johnny Rotten (oui, c’est bien sa trogne de psychopathe sur la pochette). Mon objectif en le passant après le calme plat émotionnel de Berlin ? M’en prendre plein la tronche. Littéralement. Ou presque. Public Image (First Issue) est un album violent. Sur le fond comme sur la forme. 40 minutes de basses lourdes, de poésie (notez l’usage de l’italique, j’ai hésité avec des guillemets) déglinguée, de haine déclamée avec virulence, de guitares agressives. C’est excitant. C’est éprouvant. C’est décontenançant - c’est moche comme mot, décontenançant ; est-ce que ça existe seulement décontenançant, comme mot ? Ce pourrait être passionnant s’il était possible de l’écouter en boucle. Or, pour moi, c’est impossible, c’est trop pour mes petits nerfs. Il faut que je consomme avec modération - qui n’est pourtant pas ma meilleure amie.
Un disque qui fait se sentir vivant.
Public Image (First Issue)
Public Image Ltd
Virgin 1978 / 1986
01 - Theme
02 - Religion I
03 - Religion II
04 - Annalisa
05 - Public Image
06 - Low Life
07 - Attack
08 - Fodderstompf
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