Le titre est on ne peut plus simple. 12 Songs. 12 chansons. L’exemplaire que j’avais emprunté à la médiathèque de Versailles comportait pourtant 14 chansons - soit deux bonus (quel talent pour le calcul mental) dont un en duo avec Brian Wilson.
Emprunté avec méfiance et plein d’a priori. Je connaissais le nom de Neil Diamond sans pour autant savoir le situer sur la carte musicale - crooneur, folkeux, coutry-plouc, rockeur ? - j’ai pris le disque pour faire le nombre (je m’évertuais alors à emprunter les 15 disques auxquels j’avais droit - c’était avant les confinements et les tracasseries qui vont avec) et parce qu’il était sur le présentoir des recommandations. Je pensais détester ce truc pour croulants américains...
Je l’ai écouté, ce 12 Songs. C’était idiot de l’emprunter en pensant le détester, ce l’eut été encore davantage de l’emprunter sans l’écouter. Et ça m’a plu. Je l’ai réécouté plusieurs fois durant les 3 semaines que durent les emprunts. Toujours avec le même plaisir. Je l’ai donc ajouté à ma liste de futurs achats.
Puis le temps a passé. J’avais d’autres achats plus urgents. Et avec le temps qui passe, mes a priori ont repris le dessus. Je me suis méfié du disque. Me demandant pourquoi j’avais mis ce truc pour vieux Ricains sur ma liste d’achats futurs. Parce qu’une des chansons me rappelle assez clairement une chanson d’Oasis ? La belle affaire... et puis quelle chanson d’Oasis c’était déjà ? The Importance of Being Idle, non ? Boh... c’est elle-même déjà un plagiat...
Finalement, je l’ai acheté. Pour vérifier. À bas prix - black friday sur Rakuten - pour ne pas prendre trop de risques. Reçu aujourd’hui. C’est la version 12 titres uniquement - je n’étais pas certain de la version commandée. J’ai hésité une heure ou deux ou trois (le temps de ma sieste en fait, je suis complètement claqué en ce moment) avant de le passer.
C’est un peu poussif sur les deux trois premiers morceaux, le temps de rentrer dans l’ambiance. Puis ça monte. De mieux en mieux. Du folk qui n’a pas peur de ne pas paraître trop rugueux et de se variétocher sans pour autant perdre son âme. De se mêler à d’autres styles. Certains morceaux évoqueraient presque Van Morrison - peut-on faire plus beau compliment ? - qui n’a jamais rien à voir avec la variétoche...
12 Songs n’est pas un disque pour vieux. Certainement pas. C’est un disque pour les jeunes (ou presque) qui aiment les trucs pour vieux. Présent ! Quant à la chanson d’Oasis, ce n’était pas The Importance of Being Idle, c’était Lyla... ce qui est pire... mais la chanson de Neil Diamond, Delirious Love est bien bien meilleure.
12 Songs
Neil Diamond
Sony BMG 2005
01 - Oh Mary
02 - Hell Yeah
03 - Captain of a Shipwreck
04 - Evermore
05 - Save me a Saturday Night
06 - Delirious Love
07 - I’m on to You
08 - What’s it Gonna Be
09 - Man of God
10 - Create Me
11 - Face Me
12 - We
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