Quand l’album The Fat of the Land est sorti en 1996, les Prodigy étaient au sommet du cool. Du cool provocateur, comprenons-nous bien. Du genre à jeter de l’huile sur le feu. Des punks techno au message ambigu et aux beats hyperviolents. Je n’ai pas acheté l’album à l’époque. Trop costaud pour moi, je sentais malgré l’envie que ce n’était pas mon truc.
The Fat of the Land, j’ai fini par me le commander l’an dernier. En découvrant que Crispian Mills chantait dessus. Le morceau Narayan. Et surtout que Song of Love / Narayana, morceau central de Strangefolk comprenait un sample de Narayan et un autre de Climbatize.
Du coup, je l’ai écouté en entier, un quart de siècle après sa sortie. Tout ceci m’a semblé bien vain… et même un peu fatigant. Il a fait deux passages sur la platine et est depuis sagement rangé entre Primal Scream (groupe bien meilleur dans sa fusion rock et influences techno-électroniques) et Propellerheads (qui ne sort pas beaucoup plus souvent des rayonnages, sauf pour un petit coup de Shirley Bassey).
The Fat of the Land
Prodigy
PIAS / XL 2003
01 - Smack my Bitch Up
02 - Breathe
03 - Diesel Power
04 - Funky Shit
05 - Serial Thrilla
06 - Mindfields
07 - Narayan
08 - Firestarter
09 - Climbatize
10 - Fuel my Fire
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