dimanche 26 juillet 2020

0453 - Strangefolk



Nous avons désormais une voiture. Comme des provinciaux - no offense... enfin, si... offense... Et nous partons aujourd’hui même en vacances dans notre Opel. Une inauguration en quelque sorte. Espérons que le son de la voiture ne nous déçoive pas. Quand je parle du son de la voiture, je ne parle pas, vous l’aurez compris, du son du moteur. Le son du moteur, c’est quelque chose qui intéresse Natacha. Moi, pas tellement. Tant que le moteur ne fait pas un boucan tel qu’il couvre la musique de l’auto-radio, ça me va, à moi. Non je parle de la stéréo. J’espère que la voiture saura rendre justice à nos disques.
Disques n’est pas le bon mot en l’occurrence... ça ne se vend plus beaucoup les lecteurs CD pour voitures. On a dû encoder - la honte - ce qui est vital. Et, parmi nos encodages les plus récents - le dernier en date est 22-20s qu’étrangement nous n’avions pas encore mp3isé - se trouvent tous les albums (ainsi que Hush et le Revenge of the King - Garage EP) de Kula Shaker... Strangefolk dont je vous annonçai la commande il y a quelques mois déjà, en fait évidemment partie.

Strangefolk est le quatrième album de Kula Shaker que nous avons acheté après K, Pilgrims Progress et K 2.0 mais le troisième à être sorti, après K et Peasant, Pigs and Astronauts. C’est aussi le premier publié après la réunion du groupe en 2005, avant Pilgrims Progress et K 2.0 - désolé, j’ai essayé de faire moins limpide, je n’ai pas réussi.
Strangefolk, comme tout album de Kula Shaker, demande un peu de temps et quelques écoutes pour être apprivoisé, domestiqué, compris. À la différence des quatre autres (quoique Pilgrims Progress m’a plu dès le début) cependant, Strangefolk est un album qui m’a paru plutôt immédiat. Je l’ai immédiatement aimé. Je l’aime encore plus aujourd’hui mais pas du tout pour les mêmes raisons.

Une excellente entrée en matière avec trois titres très rock. Un morceau raté qui n’est qu’une bouffonnerie. Un simili-instrumental pour faire redescendre la tension. Un excellent morceau aux influences électroniques. Une fin d’album très agréable à l’écoute mais sans réelle aspérité, une fin en pente douce. C’est ce que j’en pensais lors des premières écoutes.
Mon analyse est tout autre aujourd’hui. Les vraies grandes réussites de l’album sont bien en seconde partie de l’album. Des morceaux comme Shadowlands, Hurricane Season, 6ft Down Blues ou Dr Kitt révèlent toute leur profondeur et toute leur beauté au fil des écoutes. Cette dernière par exemple, totalement anecdotique à la première écoute, s’insinue lentement mais sûrement dans l’esprit de l’auditeur qui aura su se montrer patient. La conclusion parfaite d’un album qui n’est pas loin de l’être... il le sera, parfait, une fois qu’il aura réussi le test de la route.

Strangefolk
Kula Shaker
Strange F.O.L.K. 2007

01 - Out on the Highway
02 - Second Sight
03 - Die for Love
04 - Great Dictator (of the Free World)
05 - Strangefolk
06 - Song of Love / Narayana
07 - Shadowlands
08 - Fool that I Am
09 - Hurricane Season
10 - Ol’ Jack Tar
11 - 6ft Down Blues
12 - Dr Kitt
13 Persephone

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