Je vantais il y a peu les disques japonais des groupes occidentaux, enviais leur(s) titre(s) bonus, leur packaging particulièrement soigné et les éditions spécifiques qui fleurissent au pays du soleil levant. C’est le moment de mettre un peu d’eau dans mon saké - si je peux me permettre ce genre de plaisanteries aujourd’hui où le moindre jeu de mot est taxé de raciste...
J’ai acheté l’édition japonaise de K lors de ma dernière commande chez mon fournisseur nippon favori. Pour rentabiliser les frais de port avant tout. Faire venir deux ou trois disques d’un coup coûte moins cher que de les faire venir un par un. K en édition japonaise, sinon, ne faisait pas partie de mes priorités d’achat...
Quelle différence - à part le traditionnel obi - entre l’édition japonaise et l’édition européenne de K ? La couverture, déjà. Celle de l’édition japonaise ressemble à la couverture du single Tattva et renonce à la foule de personnages présents sur celle de l’édition européenne. Derrière cette couverture, c’est tout le livret qui est différent avec un long texte de présentation (en japonais), des textes certes moins joliment présentés mais bien plus lisibles et des photos bonus.
Surtout, il y a un titre en plus. À la tracklist a été ajoutée, en dernière position, la fabuleuse Raagy One (curieusement orthographiée ici Ragey One). J’ai déjà dit tout l’amour que j’ai pour cette chanson. C’est même cette chanson qui est en grande partie responsable de mon obsession pour Kula Shaker.
Pourquoi alors cette introduction où je semblais faire preuve de retenue, où je faisais la fine bouche ? Parce que l’excellent album qu’est K suivi de l’excellent morceau qu’est Raagy One fonctionne moins bien que K seul, sans Raagy One. K est moins bon avec Raagy One que sans.
Cette édition japonaise est donc la preuve qu’un album est une construction, un équilibre et pas seulement une collection des meilleures chansons disponibles. Il faut parfois renoncer à une excellente chanson pour faire un bon album. Et, a contrario, ajouter un bonus ne suffit pas à rendre un album meilleur... ce qui ne m’empêchera de continuer à acheter des éditions japonaises.
Quelle différence - à part le traditionnel obi - entre l’édition japonaise et l’édition européenne de K ? La couverture, déjà. Celle de l’édition japonaise ressemble à la couverture du single Tattva et renonce à la foule de personnages présents sur celle de l’édition européenne. Derrière cette couverture, c’est tout le livret qui est différent avec un long texte de présentation (en japonais), des textes certes moins joliment présentés mais bien plus lisibles et des photos bonus.
Surtout, il y a un titre en plus. À la tracklist a été ajoutée, en dernière position, la fabuleuse Raagy One (curieusement orthographiée ici Ragey One). J’ai déjà dit tout l’amour que j’ai pour cette chanson. C’est même cette chanson qui est en grande partie responsable de mon obsession pour Kula Shaker.
Pourquoi alors cette introduction où je semblais faire preuve de retenue, où je faisais la fine bouche ? Parce que l’excellent album qu’est K suivi de l’excellent morceau qu’est Raagy One fonctionne moins bien que K seul, sans Raagy One. K est moins bon avec Raagy One que sans.
Cette édition japonaise est donc la preuve qu’un album est une construction, un équilibre et pas seulement une collection des meilleures chansons disponibles. Il faut parfois renoncer à une excellente chanson pour faire un bon album. Et, a contrario, ajouter un bonus ne suffit pas à rendre un album meilleur... ce qui ne m’empêchera de continuer à acheter des éditions japonaises.
K
Kula Shaker
Epic 1996
01 - Hey Dude
02 - Knight on the Town
03 - Temple of Everlasting Light
04 - Govinda
05 - Smart Dogs
06 - Magic Theatre
07 - Into The Deep
08 - Sleeping Jiva
09 - Tattva
10 - Grateful when you’re Dead / Jerry was There
11 - 303
12 - Start all Over
13 - Hollow Man Parts 1 & 2
14 - Ragey One
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