J’ai tenu parole. Écouté la compilation évoquée dans le billet écrit ce matin et antidaté d’hier - celui daté de ce matin a été écrit ce soir. Oui, je l’ai écoutée. Et c’était globalement nul. Aucune grande révélation. Quelques moments pas désagréables du tout mais qui ne me donnent pas envie d’aller voir plus loin. Et pas mal d’étrons irritants au possible. Il me fallait donc me laver les oreilles. En douceur pour ne pas risquer de me blesser. Quoi de mieux que les Fleet Foxes pour cela ? J’ai ressorti le coffret First Collection 2006-2009 que je néglige comparé au premier album, à Shore et à Helplessness Blues. Et ai choisi le dernier disque, B-Sides and Rarities… comme son nom l’indique. Les meilleurs moments ? La reprise du traditionnel Silver Dagger (morceau qu’on retrouve sur le live A Very Lonely Solstice) et le petit extrait d’une version primitive de Ragged Wood. On (re)découvrira sinon sur cette petite compilation qu’entre une démo et une version (magistrale) finale (He Doesn’t Know Why) il y a parfois un monde, et qu’avoir de faces B extraordinaires n’est pas le souci de tout le monde. Un joli témoignage d’un monde (musical) en construction.
First Collection 2006-2009 : B-Sides and Rarities
Fleet Foxes
Nonesuch 2018
01 - False Knight on the Road
02 - Silver Dagger
03 - White Lace Regretfully
04 - Isles
05 - Ragged Wood (transition basement sketch)
06 - He Doesn’t Know Why (basement demo)
07 - English House (basement demo)
08 - Hot Air (basement sketch)
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