samedi 16 novembre 2019

0200 - Memoryhouse


Je connaissais probablement Max Richter avant de le connaître. Avant de connaître son nom. Il a composé déjà tant de bandes originales de films et de séries, qu'il est fort possible que j'aie croisé sa musique de nombreuses fois avant de pouvoir en identifier l'auteur. Je l'ai déjà dit, c'est la série The Leftovers dont il a signé la musique, qui m'a amené à Max Richter.

Je n'ai cependant et étonnamment toujours pas acheté la B.O. de The Leftovers. Je ne sais pourquoi. Je l'ai pourtant beaucoup écoutée sur YouTube, peu après que nous ayons fini de regarder la série, Natacha et moi. Je n'ai acheté que Memoryhouse, dont j'avais découvert des extraits par la même occasion.

Aujourd'hui, j'écoute rarement le CD de Memoryhouse. Je l'ai encodé et je l'écoute essentiellement via l'iPhone. En marchant, en me rendant au boulot ou en allant faire les courses. Pour les corvées, en résumé. November notamment.
J'écoute souvent November en ce moment. Je l'écoutais beaucoup aussi l'an dernier à la même époque. Il n'y a aucune période de l'année que je déteste plus que le mois de novembre. Un mois pluvieux, triste, froid, ennuyeux, qui a pour seule bonne idée de ne durer que 30 jours... J'écoute November car ce morceau exprime parfaitement ce que je ressens au moment où je l'écoute, en marchant dans Versailles. Si j'ai le temps de l'achever d'ici là, un poemlm écrit sur ce morceau sera disponible lundi sur Archives - je crois qu'il est assez explicite quant à mon ressenti...

Le meilleur de Memoryhouse est à l'image de November. Plutôt mélancolique, assez épique, très cinématographique. Sarajevo, The Twins (Prague) (qui d'ailleurs ressemble fort dans mon souvenir au générique des Leftovers) ou Embers par exemple sont à ranger dans cette catégorie. Malheureusement l'album est un peu trop long et encombré de morceaux inutiles comme ce Jan's Notebook, simple pastiche de musique baroque au clavecin qui tombe comme un cheveu sur la soupe après November.

De la soupe ? C'est effectivement ce que certains (de nombreux ?) critiques reprochent à Max Richter. De faire de la soupe tire-larmes. Peut être bien... oui, c'est peut-être assez juste... mais, parfois, surtout en plein mois de novembre, on a juste envie et besoin, pour se réchauffer, d'un peu de soupe...

Memoryhouse
Max Richter
Fatcat Records 2009

01 - Europe, after the Rain
02 - Maria, the Poet (1913)
03 - Laika's Journey
04 - The Twins (Prague)
05 - Sarajevo
06 - Andras
07 - Untitled (Figures)
08 - Sketchbook
09 - November
10 - Jan's Notebook
11 - Arbenita (11 Years)
12 - Garden (1973) / Interior
13 - Landscape with Figure (1922)
14 - Lines on a Page (One Hundred Violins)
15 - Embers
16 - Last Days
17 - Quartet Fragment (1908)

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