Jouons un peu des homonymies avec un second Let it Come Down - qui n’a strictement rien à voir avec le premier. Celui-ci est dû à Spiritualized. Ce fut leur quatrième album - ils en sont à huit aujourd’hui. Leur troisième (et dernier, malheureusement) chef-d’œuvre d’affilée. Et le premier que j’ai acheté si ce n’est le jour, du moins la semaine de sa sortie - les quatre suivants, bien qu’inférieurs, ont eu droit aux mêmes égards.
L’avoir acheté dès les premiers jours m’a permis de récupérer cette édition un peu étrange avec un boîtier en plastique ocre pâle au visage taillé en creux de jeune fille à couettes. Très original à défaut d’être très esthétiquement réussi. Le disque, lui, est entièrement doré, des deux côtés, il faut faire attention quand on le pose sur la platine à ne pas se tromper de sens.
Chef-d’œuvre, disais-je, mais bien plus accessible, moins expérimental, que ses deux prédécesseurs Pure Phase et Ladies and Gentlemen we are Floating in Space. Let it Come Down comporte les mêmes ingrédients que les deux albums précités - textes évoquant l’amour, la drogue et la religion (trois thèmes récurrents chez Spiritualized) sur des musiques empruntant au jazz (tendance free), au gospel, au proto-punk (à la Stooges et à la Velvet), au rock planant - mais parfaitement mis en ordre, sans volonté d’emmener l’auditeur dans des montagnes russes.
Cette volonté d’apaisement n’a rien enlevé au groupe de sa superbe, au contraire. En simplifiant quelque peu son discours, Spiritualized y gagne avant tout en précision. Le chant n’a jamais été aussi assuré, les musiciens n’ont jamais joué aussi libérés, la production n’a jamais été aussi ambitieuse et aérée que sur Let it Come Down.
Et quand tout ceci est au service de onze grandes chansons, on ne peut qu’appuyer sur le bouton Replay. Et décoller de nouveau : Let’s see how high we can fly before the sun melt the wax in our wings.
L’avoir acheté dès les premiers jours m’a permis de récupérer cette édition un peu étrange avec un boîtier en plastique ocre pâle au visage taillé en creux de jeune fille à couettes. Très original à défaut d’être très esthétiquement réussi. Le disque, lui, est entièrement doré, des deux côtés, il faut faire attention quand on le pose sur la platine à ne pas se tromper de sens.
Chef-d’œuvre, disais-je, mais bien plus accessible, moins expérimental, que ses deux prédécesseurs Pure Phase et Ladies and Gentlemen we are Floating in Space. Let it Come Down comporte les mêmes ingrédients que les deux albums précités - textes évoquant l’amour, la drogue et la religion (trois thèmes récurrents chez Spiritualized) sur des musiques empruntant au jazz (tendance free), au gospel, au proto-punk (à la Stooges et à la Velvet), au rock planant - mais parfaitement mis en ordre, sans volonté d’emmener l’auditeur dans des montagnes russes.
Cette volonté d’apaisement n’a rien enlevé au groupe de sa superbe, au contraire. En simplifiant quelque peu son discours, Spiritualized y gagne avant tout en précision. Le chant n’a jamais été aussi assuré, les musiciens n’ont jamais joué aussi libérés, la production n’a jamais été aussi ambitieuse et aérée que sur Let it Come Down.
Et quand tout ceci est au service de onze grandes chansons, on ne peut qu’appuyer sur le bouton Replay. Et décoller de nouveau : Let’s see how high we can fly before the sun melt the wax in our wings.
Let it Come Down
Spiritualized
BMG - Dedicated 2001
01 - On Fire
02 - Do It All Over Again
03 - Don’t Just Do Something
04 - Out Of Sight
05 - The Twelve Steps
06 - The Straight And The Narrow
07 - I Didn’t Mean To Hurt You
08 - Stop Your Crying
09 - Anything More
10 - Won’t Get To Heaven (The State I’m In)
11 - Lord Can You Hear Me
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