J’ai découvert en écrivant ce billet que l’album de Coltrane Olé ne s’appelle pas Olé tout court comme je le croyais depuis seize ans mais Olé Coltrane. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup comme chantait l’un des matches du Tournoi des Six Nations (qui, à l’époque, n’était que des Cinq Nations). Peut-être me l’avait-on déjà dit et l’avais-je oublié. Et il est fort probable que je l’oublie de nouveau et que je continue à l’appeler tout simplement Olé… voire que je continue à l’appeler Olé intentionnellement. On ne change pas un nom (même d’album) au bout de tant de temps (été 2005 !) - même Zemmour n’oserait pas le proposer.
Qu’ai-je de plus à dire sur Olé que je n’ai déjà dit dans mes billets sur Giant Steps ou sur My Favorite Things (qui ne s’appelle pas My Favourite Things comme je l’ai longtemps cru… favourite étant l’orthographe britonne du mot qui s’écrit sans u chez les Cainris… à l’école, on apprend plutôt l’anglais angliche que l’anglais ricain…) ?
York, le séjour linguistique, le stage dans une librairie Oxfam, la découverte (en mp3) de la triplette magique (de ce qui, pour moi, est la triplette magique) de Coltrane, les murs plus que fins de la cité u (sûrement celui qui manque à favorite) où nous logions, les commentaires des voisins (un boche et un franzose) sur ce que j’écoutais… tout ça je l’ai déjà raconté, non ?
Ai-je ajouté que c’est à York, en août 2005 que j’ai lu pour la première fois Cosmos de Witold Gombrowicz ? Et que j’y ai écrit quelques pages de Vert Aile de Mouche - que vous ne lirez jamais. Le tout, probablement avec Olé et ses deux comparses en fond.
Olé Coltrane
John Coltrane
Atlantic 1962 / 2000
01 - Olé
02 - Dahomey Dance
03 - Aisha
04 - Original Untitled Ballad (to her Ladyship)
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