Puisque je l’évoquais il y a quelques jours.
C’était il y a un an. À peu près. Un peu plus, un peu moins. Un jour de conseil de classe, un vendredi. Je terminais les cours à midi ou treize heures. Le conseil de classe était à 18 heures, je crois. J’étais donc rentré à la maison entre deux. Et j’avais fait un (gros) détour, passant par Décibul qui n’était pas du tout sur le chemin du collège, parti une bonne heure et demie en avance pour quinze minutes de trajet. Chez Décibul, j’avais déjà choisi deux ou trois disques avant de me trouver arrêté, stoppé net, quand, relevant la tête, j’avais vu un Closer dans les étuis plastiques qui permettent d’afficher des vinyles au mur, au dessus des bacs à disques. 40 euros à peine pour une première édition française. Je n’ai pas hésité. Il ne fallait pas hésiter, le disque n’aurait pas passé le week-end dans la boutique m’avait confirmé Bertrand le gérant. La veille il avait vendu une première édition française de Unknown Pleasures le double. J’ai gardé un sourire béat pendant des heures. Arrivant en salle des profs, j’eus droit à des questions à propos de ce qui me mettait tant en joie. Je n’ai montré mon Closer à personne. Je ne voulais pas partager. Ils n’auraient pas compris de toute façon. Et comment expliquer qu’un immense plaisir ce peut être une troisième ou une quatrième édition différente du même album ?
Closer
Joy Division
Factory 1981
A1 - Atrocity Exhibition
A2 - Isolation
A3 - Passover
A4 - Colony
A5 - A Means to an End
B1 - Heart and Soul
B2 - Twenty Four Hours
B3 - The Eternal
B4 - Decades
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