Chat échaudé craint l’eau froide… mes précédentes expériences avec Emerson, Lake & Palmer m’avaient laissé dubitatif, je n’étais pas pressé de m’attaquer au troisième album du trio récupéré chez Marie-Claire, intitulé Trilogy. J’ai attendu ce vendredi 28 avril au soir, il faut savoir prendre son temps, ne pas hâter les choses. Je me suis lancé, inquiet… d’autant que la couverture est bien laide.
Le disque a besoin d’un bon nettoyage. Ma petite brosse ne suffit pas. Je me demande même si elle sert à quelque chose, cette brosse, 10 balles bien mal dépensées. Il faut que je me paye, un jour, une machine à nettoyer les vinyles. Bref, on l’aura compris, pas mal de petits craquements intempestifs.
L’album débute excellemment bien. Ne cherchez pas l’ironie. J’ai l’impression d’être projeté dans la bande originale de La Planète des Singes. Quand le chant débute, mon enthousiasme redescend un peu, les parties instrumentales et les parties chantées ne s’enchaînent pas bien, la voix semble quelque part plaquée tant bien que mal, comme si c’était un passage obligé mais pas le coeur du morceau. Ce n’est pas la douche froide non plus. Les morceaux se suivent, il y a trop de claviers un peu partout, certains pas très beaux, mais dans l’ensemble je n’ai pas envie de fuir. Je me dis que peut-être j’ai trouvé une porte d’entrée vers le prog-rock d’Emerson, Lake & Palmer.
Seul problème, il y a une face B. Et là, j’ai l’impression que tout ce que j’avais détesté dans mes précédentes tentatives est de nouveau présent. À moins que je commence à saturer. Oui, c’est cela, je fatigue.
Pour me vider la tête, je prends une douche et je me mets un bon vieux french reggae.
Trilogy
Emerson, Lake & Palmer
Manticore 1974
A1 - The Endless Enigma (part 1)
A2 - Fugue
A3 - The Endless Enigma (part 2)
A4 - From the Beginning
A5 - The Sheriff
A6 - Hoedown (taken from Rodeo)
B1 - Trilogy
B2 - Living Sin
B3 - Abbadon’s Bolero
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