Il doit donc bien exister un effet Placebo. Ou alors c’est que le groupe de Brian Molko, même s’il est devenu bien moins bon avec son troisième album (je n’ai honnêtement pas écouté les suivants ou alors sans y faire attention), n’a jamais trahi - oui, je parle de trahison - comme ont pu le faire Coldplay ou Tame Impala… et je peux donc continuer à écouter ses premiers disques.
J’ai réessayé Innerspeaker ce matin, leur premier album de 2010 de Tame Impala, album que j’ai, comme son successeur, Lonerism, adoré. C’était bien. Prétendre le contraire serait malhonnête - et j’essaie de n’être malhonnête que lorsqu’il y a de l’argent à la clef. C’était bien mais. Comment écouter Innerspeaker et Lonerism sans penser aux horreurs qui ont suivi ? Comment écouter sereinement ces deux perles néo-psychédéliques sans ignorer que ce doux enrobage sixties cachait en réalité chez Kevin Parker un goût immodéré pour les tapineries eighties ? Je n’y parviens pour ma part pas. Toujours pas. Le temps guérira peut-être la blessure. Peut-être pas - je suis du genre rancunier.
Un peu plus tard dans la matinée, j’ai écouté Showbiz de Muse… ça pique un peu.
Innerspeaker
Tame Impala
Modular Recordings 2010
01 - It isn’t Meant to Be
02 - Desire Be Desire Go
03 - Alter Ego
04 - Lucidity
05 - Why won’t You make up your Mind ?
06 - Solitude is Bliss
07 - Jeremy’s Storm
08 - Expectation
09 - The Blod Arrow of Time
10 - Runway, Houses, City, Clouds
11 - I don’t Really Mind
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