On l’a martelé à plusieurs reprises dans ces pages : tout ce qui est rare n’est pas grand - combien de fois s’est-on fait avoir par un journaliste décrivant un album oublié comme un chef-d’œuvre ? - mais ce mois-ci nous avons quelques contre-exemples avec Billy Nicholls, Sunlight et cette Lotti Golden inconnue au bataillon.
J’ai déjà recopiée sur ce blog ce passage d’une chronique (rubrique rééditions) de Nicolas Ungemuth dans le Rock & Folk avec Jarvis en couv’. Creation of Sunlight de Sunlight est en effet le second disque que cette critique m’a fait acheter. Le troisième, pour l’instant, je ne l’ai pas trouvé à un prix convenable.
Creation of Sunlight, effectivement est un plus qu’excellent album de rock californien des années 60, plein d’orgues superbes à la Doors, de guitares virevoltantes, de flûtes joyeuses, de mélodies ensoleillées et d’idées psychédéliques.
Oui, c’est un merveilleux album, une découverte réjouissante. De celles que j’aimerais faire un jour, en achetant un carton de disques inconnus et en exhumant une perle jusque là ignorée… mais il y a une grosse différence entre l’album de Sunlight et celui de Lotti Golden. Celui de Lotti Golden est d’une originalité folle, réserve moments inattendus après moments inattendus, arrangements fous et idées casse-gueule…. Celui de Sunlight se content d’être excellent… dans une veine bien connue. Et c’est déjà pas mal.
Creation of Sunlight
Sunlight
Guerssen 2024
Pas un moment fiable
01 - David
02- Rush Hour Blues
03 - Light Without Heat
04 - In the Middle of Happy
05 - Hammond Eggs
06 - Sometimes a Woman
07 - Second Thoughts
08 - Seven Times Infinity
09 - Colors of Love
10 - The Fun Machine
11 - Sevens Theme
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