jeudi 20 août 2020

0478 - It’s Five O’Clock


Visite du 22 juillet chez Décibul (qui rouvre aujourd’hui, mercredi 19 août, après congé), suite. Dans les piles de 45 tours, deux exemplaires de It’s Five O’Clock des formidables Aphrodite’s Child - j’ai déjà parlé de mon amour pour le groupe de Vangelis et Demis Roussos. J’ai choisi, évidemment, celui qui semblait, à l’œil, en meilleur état.

Tout le monde connaît la pop baroque, presque précieuse, de It’s Five O’Clock, à ranger aux côtés de Rain and Tears et de Winter, Fall, Spring, Summer (à moins que ce soit Fall, Spring, Summer, Winter ou une autre permutation entre les 4 saisons (pas celles de Vivaldi / Richter) - je ne me rappelle jamais dans quel ordre le titre d’Aphrodite’s Child les évoque, je sais juste que ce n’est pas dans l’ordre chronologique) au rayon des singles (quasi-)parfaits, de ceux qui restent en tête après une seule écoute, y tournent en boucle sans jamais être agaçants.

Funky Mary présente, elle, une autre face (ah ah ah) du groupe, plus expérimentale, moins consensuelle, moins commerciale. C’est d’ailleurs à ça que devraient toujours servir les faces B, non ? La face B n’est-elle pas un espace de liberté ? Funky ? La chanson porte bien son titre, la batterie embarque le morceau dans un trip dansant, pendant qu’un vibraphone apporte la touche jazzy. Quant au chant, il fait moins appel au vibrato de Demis Roussos qu’à l’habitude et la ligne mélodique semble même anticiper les morceaux techno-dance des années 90 - rien que ça. Une face B qui montre qu’Aphrodite’s Child n’était pas qu’une machine à tubes - ce qui est déjà pas mal - mais aussi un vrai bon groupe psychédélique.

It’s Five O’Clock
Aphrodite’s Child
Mercury 1970

A - It’s Five O’Clock
B - Funky Mary

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