En rentrant des courses, pendant que je préparais les pâtes carbo (-nara pas -nisées), j’ai mis Seven Easy Pieces de The Detroit Cobras sur la platine. Puis j’ai mis Incense & Peppermints de Strawberry Alarm Clock. Un disque que je sors régulièrement quand je veux prendre au hasard un disque je n'écoute pas souvent - je sais, c'est contradictoire. Juste deux chansons. Il était temps ensuite de passer à table. Nous ne passons jamais de musique pendant que nous mangeons.
Après le repas, sieste. Nécessaire, j’avais préparé trop de pâtes... puis j’ai peint Menu du Jour (lien en fonctionnement cette après-midi à 17h17) et achevé Expérience CD#11 (lien en fonctionnement demain, toujours à 17h17). J’ai regardé ensuite la dernière frame de la demi-finale de Ronnie à l’Open d’Écosse - la finale pourrait bien l’opposer, demain à Selby). Enfin, j’ai relancé Incense & Peppermints et l’ai écouté cette fois en entier, du début à la fin - ce qui représente moins d’une demie-heure : la plus longue des 10 chansons atteint 3 minutes et 2 secondes.
Seulement voilà, aussi étrange que cela puisse sonner, Incense & Peppermints de Strawberry Alarm Clock n’est pas vraiment Incense & Peppermints de Strawberry Alarm Clock. Je connaissais le groupe Strawberry Alarm Clock de réputation (celle de très bons seconds couteaux du psychédélisme américain, derrière les inaccessibles Love ou Jefferson Airplane) et notamment leur premier album Incense & Peppermints. Un nom et un titre d’album que j’ai gardé en tête un bon moment. Seulement le Incense & Peppermints que j’ai acheté il y a plus de dix ans dans un bac à soldes de la FNAC, n’est pas ce premier album mais une compilation homonyme du groupe. Qui contient trois ou quatre titres dudit album et six titres issus du reste de leur discographie, essentiellement des singles.
Dans ces conditions, on peut s’étonner de la cohérence affichée par ce disque. Cohérence assurée par la durée des morceaux et par des arrangements qui sonnent un peu comme le catalogue du petit psyché de l’année 67 : guitares qui tournent, orgue qui sautille, irruption d’instruments étranges, harmonies vocales, textes absurdes (ça veut dire quoi Strawberries mean Love ?). Je suis curieux de savoir si le vrai album Incense & Peppermints est aussi linéaire ou s’il est plus foutraque que ça... mais pour ça, faudrait le trouver, ce disque... et donc le chercher.
Incense & Peppermints
Strawberry Alarm Clock
MCA 1990
01 - Incense & Peppermints
02 - Rainy Day Mushroom Pillow
03 - Birds in my Tree
04 - Sit with the Guru
05 - Tomorrow
06 - Barefoot in Baltimore
07 - Good Morning Starshine
08 - Bird Man of Alkatrash
09 - Strawberries mean Love
10 - Starting out the Day
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