Des cent cinquante versions des singles d’Editors, je me suis pas mal moqué dans ces pages. Et là aussi, il fallait y voir de la déception. Editors, j’ai lâché l’affaire après le troisième album (déjà pas un chef d’œuvre malgré de belles prises de risques et de bonnes idées) qui succédait à un second album qui apparaît assez pataud avec le recul… les albums suivants, auxquels j’ai à peine jeter une oreille, sonnent comme du sous-U2, je n’ai pas insisté.
Cherchant l’autre jour à écrire un billet rapide, j’ai comme à mon habitude regardé mes compilations des Inrocks et de Rock & Folk, mes singles des Stereophonics, de The Enemy puis ceux d’Editors. Et je me suis aperçu que j’en avais finalement peu des singles d’Editors… enfin, que j’en avais très peu extraits du premier album, de loin leur meilleur. Trois 7’’, un 10’’… et seulement trois CD… tous trois pour le single Sparks.
Il m’en manque donc un bon paquet de CD. Et il me manque surtout un paquet de couvertures. Car il ne faut pas croire, je ne vais pas écouter religieusement les faces B en attendant la révélation. Je vais les écouter, oui, mais sans rien en attendre. Non, ce qui m’intéresse le plus, c’est l’objet. C’est ça aussi parfois une collection de disques… ce peut être des disques sans intérêt musical particulier.
Les disques d’Editors sont, à ce niveau, des merveilles pour collectionneur. Car il y a chez eux une vraie direction artistique. À chaque album, son style. Décliné sur tous les disques de la période. Comme de multiples variations sur un même thème. Les pochettes de la période The Back Room sont ainsi toutes monochromes avec une photo rétro au centre. Un style vintage que je trouve superbe.
J’ai donc recommencé à acheter des singles d’Editors, désormais vieux de plus de 15 ans. J’ai reçu le premier aujourd’hui, un 2 titres de Munich sous pochette cartonnée. La face B ? On s’en fout, je vous ai dit… mais pas désagréable. À réécouter. Peut-être.
Munich
Editors
Kitchenware 2005
01 - Munich
02 - Release
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