2024 semble une bonne année pour les survivants des années 90. Liam, Beth, Bill - ok, The Coral, formé en 1996 n’a rien publié avant 2001 - Kula Shaker - non, je plaisante - et, maintenant, Bernard Butler - ex-Suede et The Tears, deux groupes dont il était, avec Brett Anderson, la force créatrice - avec Good Grief, un album solo, exercice auquel il avait pourtant juré qu’on ne le reprendrait plus.
J’avais entendu le premier extrait, Camber Sands, probablement via un article du NME. Avait eu la même impression - non pas tout à fait quand même - que pour This Can’t Go On de Bill Ryder-Jones. Une sorte de mélange de nostalgie et d’apaisement. Une émotion complexe et, surtout, non feinte. Bernard Butler n’est pas un grand chanteur, loin de là, se contente d’une espèce de parlé-chanté qui finalement paraît parfaitement opportun dans l’atmosphère douce-amère qui se dégage.
J’avais noté la sortie de l’album quelque part dans ma tête. Et l’avais oubliée. J’oublie de toutes façons la plupart des disques que je veux acheter une fois arrivé chez le disquaire. C’était donc comme une heureuse surprise de le trouver dans le bac des nouveautés chez Point Show en fin de semaine dernière.
L’album est suffisamment beau pour que je pardonne les accents springsteeniens - je n’aime pas le Boss, désolé - de quelques chansons. Et l’on remercie les vieux d’être là encore pour continuer à créer des œuvres qui comptent pour nous… les vieux.
Good Grief
Bernard Butler
335 Recordings 2024
01 - Camber Sands
02 - Deep Emotions
03 - Living the Dream
04 - Preaching to the Choir
05 - Pretty D
06 - The Forty Foot
07 - London Show
08 - Clean
09 - The Wind
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