23 mars 2024. Je prends un peu d’avance. J’ai reçu 1977 de Ash, il y a une dizaine de jours, en même temps que ma compilation de Françoise Hardy, Starsailor de Tim Buckley et We are Ever so Clean de Blossom Toes - c’est trop, tous ce disques que j’ai reçus ou achetés ces dernières semaines : j’ai du mal à tout écouter avec l’attention méritée (ou non). Si je l’écris dès aujourd’hui, c’est pour ne pas oublier - je ne vais tout de même pas prendre des notes - le peu que j’ai à dire sur 1977, billet qui ne sera mis en ligne que dans 6 mois : le numéro s’imposait de lui-même.
(Verses)
1977, comme This is my Truth Tell me Yours, est un album que m’a soufflé (n’est pas joué) mon frangin. Un de ses disques découverts adolescent ou post-adolescent, empruntés à la médiathèque de quartier (Robertsau) ou à la bibliothèque centrale de Strasbourg, appréciés mais pas achetés immédiatement et que mon frère s’est offerts avant que j’ai eu le temps (et l’argent) de me les payer.
Je lui en ai moins voulu pour Ash que pour les Manic. Moins important pour moi. La preuve, il s’est écoulé un quart de siècle ou pas loin avant que je songe à enfin acheter 1977 - une réédition datant de 2018, format digipack. Et je ne pense pas - quoique, sait-on jamais - à acquérir les autres albums du trio (qui fut un temps quatuor) nord-irlandais.
Ash, en effet, c’est rigolo, c’est même résolument fun mais… je ne sais comment dire. Quand j’ai mis 1977 dans les enceintes ce matin, j’ai dit à Natacha que j’allais passer un truc idiot. C’est qui ? Les Weezer européens. Je ne suis pas certain que la comparaison soit pertinente. Il y a chez les deux groupes ces guitares épaisses omniprésentes, un côté potache presque constant et un vrai souci mélodique.
Ainsi, sur 1977, on entre dans le sujet comme des bourrins avec Lose Control, on enchaîne bientôt avec un morceau au texte adolescent Girl from Mars, on arrive, surpris, à une vraie belle ballade rock (Gone the Dream) pour d’un coup se retrouver au milieu d’une blague comme Blur en a concocté quelques-unes (Chinese Bombs, Song 2) sur son album éponyme (Kung-Fu)… le tout se finissant dans une plage cachée littéralement pleine de vomi. On en ressort avec un plaisir coupable. Régressif.
(Middle 8)
Je déteste les bandeaux (souvent rouges) qui ceignent les livres, je l’ai déjà dit, mais je collectionne les stickers promotionnels collés sur les cellophanes des disques - je ne suis pas à une contradiction (en est-ce une ?) près. Je décolle ces derniers avec délicatesse et en décore les couvertures de mes cahiers et carnets. J’ai déchiré celui de 1977 (que l’on voit, rectangle noir, sur la photo qui ouvre ce billet) par inadvertance, en ouvrant trop rapidement le plastique… Je n’ai pu me résoudre à le jeter. J’essaierai de l’utiliser tout de même, en deux morceaux.
(Coda)
Il faut désormais que je me mette à l’écriture du billet du jour (le 1790)… aucune idée encore de quel disque il s’agit… encore un billet qui va être bâclé.
PS : il me manque un refrain - ça n’arrive jamais chez Ash.
1977
Ash
Echo 2018
01 - Lose Control
02 - Goldfinger
03 - Girl from Mars
04 - I’d Give You Anything
05 - Gone the Dream
06 - Kung Fu
07 - Oh Yeah
08 - Let it Flow
09 - Innocent Smile
10 - Angel Interceptor
11 - Lost in You
12 - Darkside Lightside
13 Sick Party
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