lundi 11 août 2025

2295 - Meet You at the Jazz Corner of the World (Volume 1)


L’avantage avec les albums d’Art Blakey (avec les Jazz Messengers), c’est qu’on peut les acheter les yeux fermés. L’inconvénient, c’est qu’il en a enregistré plus d’une centaine (sans compter les albums posthumes, live ou studio, ni ceux où il n’est que side-man), ça fait un sacré budget à la fin. Et on aura compris que ce n’est pas la dernière fois qu’on évoque le batteur sur ce blog.

Meet You at the Jazz Corner of the World (Volume 1)
Art Blakey & the Jazz Messengers
Blue Note 1966

A1 - The Opener
A2 - What Know
A3 - The Theme
B1 - ‘Round About Midnight
B2 - The Breeze and I

dimanche 10 août 2025

2294 - Greetings from L.A.


Pendant que j’écrivais le billet sur U.F.O.F., je me suis passé Greetings from L.A., le dernier album de Tim Buckley que j’ai acheté - il y a un mois et demi, une réédition CD à bas prix, chez Point Show. Enfin… pendant que j’écrivais le billet… le misérable billet sur U.F.O.F. ne m’a pas pris tout le temps (pas bien long pourtant) que dure Greetings from L.A. à écrire. Comme celui sur Greetings from L.A. - celui que vous êtes en train de lire, donc - ne me prends pas 30 minutes à pondre. Bref, il faudrait que je me décarcasse un peu plus, que je me casse le cul davantage… ou pas.
Greetings from L.A., l’album du renouveau pour Tim Buckley après sa formidable période free (Lorca, Starsailor). Il devient funky, presque soul et surtout on le sent habité d’une confiance en lui assez incroyable pour un gars qui a vendu en moyenne 3 exemplaires et de ses opus précédents (j’avais tapé « prédécents », amusant). Alors sa voix fait du yoyo, passe du crooner à l’aigu sans flancher. On sent qu’il s’éclate, qu’il adore ce qu’il fait et qu’il est loin d’avoir tout donné. Les deux albums suivants ont malheureusement assez mauvaise réputation. Et le papa de Jeff est mort trois ans après l’enregistrement de Greetings from L.A.. Overdose - mort naturelle pour plagier Joe dans La Ballade des Dalton.

Greetings from L.A.
Tim Buckley
Warner Bros. Records ????

01 - Move with Me
02 - Get on Top
03 - Sweet Surrender
04 - Nighthawkin’
05 - Devil Eyes
06 - Hong Kong Bar
07 - Make it Right

samedi 9 août 2025

2293 - U.F.O.F.


Trois jours de suite pendant lesquels (j’estime que) je bosse correctement (correctement pas bien ni très bien), ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. J’ai toujours l’impression que je pourrais en faire deux ou trois fois plus, je sais aussi que ce que j’ai produit depuis mercredi, en quantité (voire en qualité), c’est déjà pas mal. Je suis satisfait, c’est déjà pas mal, c’est une belle récompense pour un mal de crâne quasi constant et un mal de dos et de genoux pire encore.
J’ai profité de mon vendredi après-midi aux pastels (sèches) pour me refaire la discographie de Big Thief (du moins les albums que je possède… je n’en ai que 3 sur les 5… sans même compter les albums solo d’Adrianne Lenker) dont U.F.O.F., le dernier en date que j’ai acheté (en janvier dernier). U.F.O.F. comme Masterpiece et Dragon New Warm Mountain I Believe in You est impeccable… et, paradoxalement, me fait craindre pour le nouvel album qui sort à la rentrée. Peur qu’il ne soit pas à la hauteur (et les premières infos - départ d’un membre du groupe, nombre de titres restreint, présence de guests sur l’album - ne me rassurent pas du tout) et que je sois mortellement (!?) déçu.

U.F.O.F.
Big Thief
4AD 2019

01 - Contact
02 - UFOF
03 - Cattails
04 - From
05 - Open Desert
06 - Orange
07 - Century
08 - Strange
09 - Betsy
10 - Terminal Paradise
11 - Jenni
12 - Magic Dealer

vendredi 8 août 2025

2292 - Flowers


Déçu. Trop linéaire. Trop lent. Trop slow. Où sont passés les Make a Change ? Les Morning in America ? Où est passée la flamboyance ? - oui, c’est un néologisme barbarisme.
Ne pas en déduire que Flowers est un mauvais album. Ce n’est pas le cas. Je n’ai même qu’une seule chose à lui reprocher. De ne pas être l’album que j’attendais de Durand Jones & the Indications. Fâché, je retourne aux Delfonics.

Flowers
Durand Jones & the Indications
Dead Oceans 2025

01 - Flowers
02 - Paradise
03 - Lovers’ Holiday
04 - I Need the Answer
05 - Flower Moon
06 - Really Wanna be with You
07 - Been So Long
08 - Everything
09 - Rust and Steel
10 - If Not for Love
11 - Without You

jeudi 7 août 2025

2291 - Trios avec Piano Nos 5 « Les Esprits » et 7 « L’Archiduc », Quatuors à Cordes Nos 15 et 16



Comment enchaîner avec Brassens ? Après avoir écouté pendant deux heures ou quelque chose du genre les Chansons de 1952 à 1956 du Sétois né Cettois, je ne me voyais pas repartir sur du rock, la transition eût été trop rude, même pour moi pourtant habitué à passer d’un genre à l’autre sans ressentir de véritable gêne.

Étonnamment - étrangement ? - il m’a semblé qu’enchaîner avec Beethoven serai moins incongru. Pourquoi, je ne saurais le dire. Justement, il y avait un disque de la collection des Indispensables de Diapason regroupant ses Trios avec Piano nos 5 et 7 et ses Quatuors à Cordes nos 15 et 16 que je ne me rappelais pas avoir acheté et qu’il était grand temps de (re)découvrir.

Reste que la question demeure (ou demeure que la question reste…) : après Beethoven, on met quoi ?

Trios avec Piano Nos 5 « Les Esprits » et 7 « L’Archiduc », Quatuors à Cordes Nos 15 et 16
L. van Beethoven / Trio D. Oistrakh - Trio Busch-Serkin - Quatuor de Hollywood - Quatuor de Budapest
Diapason 2022

CD1
01-04 - Trio avec Piano No 7 en Si bémol Majeur, op. 97 « L’Archiduc » (Trio David Oistrakh)
05-07 - Trio avec Piano No 5 en Ré Majeur, op. 70 n°1 « Les Esprits » (Trio Busch-Serkin)

CD2
01-05 - Quatuor à Cordes n°15 en La mineur, op. 132 (Quatuor de Hollywood)
06-09 - Quatuor à Cordes n°16 en Fa Majeur, op. 135 (Quatuor de Budapest)

mercredi 6 août 2025

2290 - Chansons de 1952 à 1956


Je commençais - de nouveau - à manquer un peu de place pour ranger les disques, notamment les vinyles. Nous avons donc acheté de nouveaux meubles chez Leroy Merlin ce week-end pour contenir les galettes qui trainaient ça et là… et celles qui rejoindront la collection dans les mois qui viennent.

J’ai notamment pu enfin sortir de la caisse en plastique dans laquelle ils étaient stockés depuis quatre ou cinq mois les vinyles de Marie-Claire récupérés après… et j’ai profité de ce mardi après-midi pour commencer à les explorer… je l’ai joué un peu frileux en attaquant par ce dont je suis le plus familier, à savoir Georges Brassens et le coffret Chansons de 1952 à 1956.
Familier, c’est beaucoup dire, j’avais l’impression de ne pas avoir écouté (ni entendu) une chanson de Brassens depuis plus de quinze ans. Et pourtant, les chansons réunies sur cette compilation, j’en connaissais - et connaissais bien, pas vaguement - plus de la moitié… mais n’est-ce pas le cas de tout le monde ? Y a-t-il plus commun pour les Français que Brassens ?

Chansons de 1952 à 1956
Georges Brassens
Philips 1979

A1 - La Mauvaise Réputation
A2 - Le Fossoyeur
A3 - Le Gorille
A4 - Le Petit Cheval
A5 - Ballades des Dames du Temps Jadis
A6 - Hécatombe
B1 - La Chasse aux Papillons
B2 - Le Parapluie
B3 - La Marine
B4 - Corne d’Aurochs
B5 - Il Suffit de Passer le Pont
B6 - Comme Hier
C1 - Les Amoureux des Bancs Publics
C2 - Brave Margot
C3 - Pauvre Martin
C4 - Première Fille
C5 - La Cane de Jeanne
C6 - Je suis un Voyou
D1 - J’ai Rendez-Vous avec Vous
D2 - Le Vent
D3 - Il n’y a pas d’Amour Heureux
D4 - La Mauvaise Herbe
D5 - Le Mauvais Sujet Repenti
D6 - Putain de Toi
E1 - Chanson pour l’Auvergnat
E2 - Les Sabots d’Hélène
E3 - Marinette
E4 - Une Jolie Fleur
E5 - La Légende de la Nonne
E6 - Colombine
F1 - Auprès de mon Arbre
F2 - Gastibelza
F3 - Le Testament
F4 - La Prière
F5 - Le Nombril des Femmes d’Agent
F6 - Les Croquants

mardi 5 août 2025

2289 - Peasant


En même temps que le Belle and Sebastian, parmi les six disques qui attendaient mon retour de vacances dans la boîte aux lettres, mon second album - et, spoiler, pas le dernier - de Richard Dawson, Peasant.

J’étais plus préparé que pour End of the Middle, j’ai pu savourer dès la première écoute, sans passer par les moments de doute et d’incompréhension. Au contraire, à ma première écoute complète, j’ai eu envie de rire, de pleurer - même si je n’ai pas tout compris aux textes) bien que j’écoutai le disque le livret à la main) de ce concept-album situant ses personnages dans un royaume disparu il y a 1500 ans - d’applaudir, d’acclamer, de commenter, de chanter à tue-tête…
… mais je me suis retenu. Il était huit heures du matin (ou quelque chose comme ça) samedi, Natacha dormait encore, je ne voulais risquer de la réveiller : j’écoutais au casque - c’est son cadeau d’anniversaire, le cadeau qu’elle m’a fait… merci encore ma chérie, je t’aime - profitant de tous les détails, de toutes les trouvailles et d’autres mots en -aille.

Peasant
Richard Dawson
Weird World 2017

01 - Herald (or ‘The Parent’s Crusade’)
02 - Ogre
03 - Soldier
04 - Weaver (or ‘My Very Ancient Friend’)
05 - Prostitute
06 - Shapeshifter
07 - Scientist
08 - Hob
09 - Beggar
10 - No-One
11 - Masseuse (or ‘The Pin of Quib’)