dimanche 6 avril 2025

2168 - Go to Sleep CD1


J’ai reçu les deux CD du single Go to Sleep de Radiohead hier en même temps que Tour de France 2003 de Kraftwerk. État neuf - pour les trois disques qui datent de la même année. On voyage dans le temps comme on peut. Il s’agit d’une œuvre, de ma part, après l’achat d’une des éditions du single There There, de conquête de l’album Hail to the Thief dont ils sont tous extraits et que j’avais peu aimé à sa sortie. Cette conquête se fait par les faces B, la richesse, la diversité des pistes suivies sur ces morceaux écartés de l’album mais aussi par les illustrations de couverture, toutes variations sur un même thème. Je vais finir par l’apprécier cet album.

Go to Sleep CD1
Radiohead
Parlophone 2003

01 - Go to Sleep
02 - I am Citizen Insane
03 - Fog (Again) (live)

samedi 5 avril 2025

2167 - Tour de France 2003


En écoutant mes Kraftwerk mercredi après-midi et en évoquant le groupe germano-techno dans le billet d’hier, j’avais étonnamment totalement - consciemment en tout cas - oublié que j’avais récemment commandé un de leurs singles, Tour de France 2003. Pour ma « défense », c’est un CD 2 titres que je n’ai ajouté à la dernière minute à une commande que pour atteindre le montant à partir duquel les frais de port étaient offerts. Je l’ai reçu ce vendredi après-midi.

C’est une version bien plus moderne, (presque) contemporaine, des pionniers de la musique électronique. Et, malheureusement, ce qu’ils perdent en aspect suranné, ils le perdent aussi en originalité. Tour de France 2003, c’est un morceau de techno comme on peut en attendre de tous ceux qui s’adonnent à ce genre. Ce n’est plus vraiment rigolo. Probablement n’était-ce pas supposé l’être, rigolo, dans les années 70 non plus. C’est devenu un peu trop machinal… et c’est peut-être le rêve de tout musicien techno de devenir une machine.

Tour de France 2003
Kraftwerk
Capitol Records 2003

01 - Tour de France 03 (version 1)
02 - Tour de France 03 (version 2)

vendredi 4 avril 2025

2166 - Prayers on Fire


Je n’ai pas enchaîné ce mercredi mes écoutes de The Firstborn is Dead de Nick Cave and the Bad Seeds et de Prayers on Fire de The Birthday Party, le précédent groupe de l’Australien, mais c’est tout comme. Je me suis simplement accordé une pause méridienne avec Rock Bottom qui n’a que moyennement enchanté ma chère et tendre - c’est quoi ta musique bizarre là ?

J’ai reçu ma réédition CD de Prayers on Fire en même temps - à quelques jours près - que celle de mon album d’Uncle Tupelo. Il s’agissait dans les deux cas d’explorer les origines d’un groupe devenu référence, Wilco pour le second. La différence, c’est que j’apprécie The Birthday Party. C’est du punk-post-punk un peu foutraque. Ça passe davantage à l’énergie qu’autrement mais on y trouve en germe ce qui fera les qualités des différentes incarnations de Nick Cave. Je pense même me procurer les autres disques du groupe. Plus tard, un jour, je ne sais quand.

Ensuite, rien à voir, après Birthday Party, je me suis fait plaisir avec mes deux Kraftwerk à la suite. Ça faisait longtemps.

Prayers on Fire
The Birthday Party
4AD 2007

01 - Zoo-Music Girl
02 - Cry
03 - Capers
04 - Nick the Stripper
05 - Ho-Ho
06 - Figure of Fun
07 - King Ink
08 - A Dead Song
09 - Yard
10 - Dull Day
11 - Just You and Me
12 - Blundertown
13 - Kathy’s Kisses

jeudi 3 avril 2025

2165 - The Firstborn is Dead


Poursuivant mon rattrapage de la discographie cavienne (dit-on cavoise ? cavaise ?), j’ai acheté il y a quelques moisemaines The Firstborn is Dead, second opus (après From Her to Eternity) de l’Australien et de ses Mauvaise Graines - peut-être devrait-on traduire par Ivraie, les spécialistes en études bibliques réfléchiront à la question s’ils n’ont rien d’autre à faire. J’ai reçu de l’album en question une réédition datant de 2009 (l’album original est sorti en 1985), remasterisée comme il se doit, dans un boîtier de carton glacé aussi agréable à l’œil qu’au toucher, et agrémentée d’un DVD bonus.

Musique d’abord. The Firstborn is Dead est, dès ma (sa ?) première écoute, devenu un de mes disques préférés de Nick Cave. Ça commence par le tonnerre et la pluie. La basse arrive ensuite, camouflée dans le bruit de l’orage, tentant de reproduire la terreur qu’inspire à tout âge (?) cet événement météo. Puis c’est la montée effrayante, fascinante, d’une atmosphère oppressante, celle du Sud des États-Unis, avec son blues, son gospel, sa mythologie, ses références bibliques. Sept morceaux tout en tension, psalmodies et éclats, pas un instant de faiblesse. Ceux qui ne savent par où attaquer la longue discographie de Nick Cave seraient bien inspirés de commencer par là. 

Le DVD propose l’album en version dolby digital surround je ne sais quoi - je m’en moque, je ne vais tout de même pas allumer la tévé pour écouter un disque - un titre bonus, chute de studio, heureusement pas assez bon pour m’inciter à l’écouter souvent - il faudrait allumer la tévé - des clips video de deux titres - je m’en fous totalement - et un documentaire que je ne me rappelle pas avoir regardé avant aujourd’hui, pour l’écriture de ce billet et qui se contente d’empiler des interviews d’une bonne douzaine de personnes - charge au spectateur de reconnaître (ou non) les intervenants : Nick Cave n’en fait pas partie, pas dans les quinze premières minutes en tout cas.

The Firstborn is Dead
Nick Cave and the Bad Seeds
Mute 2009

CD
01 - Tupelo
02 -Say Goodbye to the Little Girl Tree
03 - Train Long-Suffering
04 - Black Crow King
05 - Knockin’ On Joe
06 - Wanted Man
07 - Blind Lemon Jefferson

DVD
01 - Tupelo
02 -Say Goodbye to the Little Girl Tree
03 - Train Long-Suffering
04 - Black Crow King
05 - Knockin’ On Joe
06 - Wanted Man
07 - Blind Lemon Jefferson
08 - That Six Strings that Drew Blood
09 - Do You Love Me Like I Love You (part 2 : The Firstborn is Dead)
10 - Tupelo (video)
11 - Wanted Man (video)

mercredi 2 avril 2025

2164 - Rock Bottom


Le premier album de Soft Machine est une merveille - je l’ai déjà dit. Et le jeu du batteur du groupe, Robert Wyatt, n’est pas pour rien - c’est un euphémisme - dans la grande réussite de cet opus initial. Celui-ci, sur fond de divergences musicales, quitte le groupe qu’il a fondé après quatre albums pour mettre sur pied Matching Mole (traduction française anglicisée de Soft Machine) avec lequel il enregistre deux disques avant que ne bascule sa vie. Une chute du quatrième étage le laisse paralysé des membres inférieurs : la batterie, c’est fini. Il se recycle aux claviers et publie Rock Bottom, album d’une beauté étrange comme bricolé, aux mélodies tremblantes chantées d’une voix fragile. Le disque faisait partie des recommandations inclassables des fascicules Tribu[te]. Et comme le premier Soft Machine, je me mords les doigts d’avoir attendu 25 ans pour suivre de si bons conseils musicaux.

Rock Bottom
Robert Wyatt
Domino 2008

01 - Sea Song
02 - A Last Straw
03 - Little Red Riding Hood Hit the Road
04 - Alifib
05 - Alife
06 - Little Red Robin Hood Hit the Road

mardi 1 avril 2025

2163 - Les Jerks Électroniques de la Messe pour le Temps Présent et Musiques Concrètes de Pierre Henry pour Maurice Béjart


Ce pourrait être un poisson d’avril mais, non, ça existe réellement : une composition pour porte qui grince. J’ai acheté cette compilation de morceaux de Pierre Henry avant tout pour La Messe pour le Temps Présent avec, notamment, le Psyché-Rock remixé plus tard par Fatboy Slim mais ce qui a le plus retenu mon attention ce sont les Variations pour une Porte et un Soupir. Pierre Henry a enregistré les gémissements d’une porte qu’il ouvre et ferme à des vitesses différentes et y a ajouté ses propres inspirations et expirations. Natacha n’a pas trouvé la plaisanterie très marrante.

Les Jerks Électroniques de la Messe pour le Temps Présent et Musiques Concrètes de Pierre Henry pour Maurice Béjart
Pierre Henry - Michel Colombier
Mercury - Universal 2009

01-05 - Messe pour le Temps Présent
06-07 - La Reine Verte
08-10 - Le Voyage
11-20 - Variations pour une Porte et un Soupir

lundi 31 mars 2025

2162 - Piano Concerto No. 1 - Symphony C Minor


France Musique, émission En Pistes, 20 janvier dernier. Est diffusé un mouvement de la Symphonie en do (ut ?) mineur de Franz Xaver Scharwenka par Orchestre Philharmonique de Poznań dirigé par Łukasz Borowicz.

Elle : De Scharwenka, pianiste virtuose, on connaît moins ses symphonies que ses concertos.
Lui : Parce qu’elles sont plus anodines ?
Elle : Oui, d’ailleurs, vous avez retenu quelque chose de ce mouvement ?
Lui : Non, c’est vrai.

(moi, j’aimais bien l’alternance entre parties joyeuses presque dansantes et de cordes sombres)

Elle : Ses concertos sont plus joués, ils étaient même très populaires aux USA jusqu’à l’émergence des concertos de Rachmaninov. Le premier concerto, étonnamment, n’a pas de mouvement lent, remplacé par un scherzo.
(aucun scherzo n’apparaît dans la liste des mouvements du concerto, je ne sais plus quel mouvement a été diffusé à ce moment-là)

Je n’ai pu en noter davantage, uniquement ce dont je me rappelais en arrivant à Châtelus. Il me faut un magnétophone en voiture. J’ai tout de même commandé le disque il y a un mois environ et l’ai reçu hier  - les fournisseurs du label cpo ne sont visiblement pas rapides.

Piano Concerto No. 1 - Symphony C Minor
F. X. Scharwenka / J. Powell - Poznań Philharmonic Orchestra - L. Borowicz
cpo 2024

01-03 - Piano Concerto n°1 in B flat minor, op. 32
04-08 - Symphony in C minor, op. 60