mercredi 18 juin 2025

2241 - Up the Bracket


En colère, ce mardi matin, en voiture, sur le chemin du boulot, essayant de me contenir mais pensant sans cesse à tout ce temps perdu (passé et à venir) sur l’autoroute et sur la 2x2, songeant à ce qui m’avait mené là et à ce qui pourrait m’en sortir, rageant, j’avais comme d’habitude ma longue playlist en aléatoire dans les enceintes de l’Astra.

The Good Old Days de The Libertines est tombée à pic, à point nommé. Je me suis mis à chanter-hurler dans la voiture. If you lost your faith in love and music, the end won’t be long. Because if it’s gone for you, I too may lose it and that would be wrong. I’ve tried so hard to keep myself from falling back into my bad old ways. It chars my heart to always hear you calling, calling for the good old days. Because there were no good old days. These are the good old days. J’ai versé quelques larmes aussi. Et si je suis toujours en colère. Et que j’ai toujours des envies de sabotage. Je suis plus calme depuis. Et sais comment m’en sortir - au moins mentalement.

The Good Old Days est l’une des petites pépites de Up the Bracket, premier opus de Doherty, Barât et compagnie. Une chanson sans refrain. Sans véritable structure. Une chanson vraie. Au milieu de tubes au parfum gentiment punk (Time for Heroes, Up the Bracket, I Get Along) et de chansons rock quasi-parfaites (Boys in the Band, Death on the Stairs).
Je ne me souviens plus si mon édition de Up the Bracket est la première que j’ai achetée ou si j’ai refilé la première à mon frère après m’être procuré celle-ci, augmentée de What a Waster, premier single (hors-album) du groupe et d’un DVD dont il faudrait un jour que je m’assure du bon fonctionnement.

Up the Bracket
The Libertines
Rough Trade 2003

CD
01 - Vertigo
02 - Death on the Stairs
03 - Horrorshow
04 - Time for Heroes
05 - Boys in the Band
06 - Radio America
07 - Up the Bracket
08 - Tell the King
09 - The Boy Looked at Johnny
10 - Begging
11 - The Good Old Days
12 - I Get Along
13 - What a Waster

DVD
01 - Up the Bracket
02 - Time for Heroes
03 - I Get Along

mardi 17 juin 2025

2240 - Solitude Standing


Suzanne Vega, donc, après les billets d’hommage à Brian Wilson.

Natacha, revenant d’une séance de yoga ou de pilates dans notre chambre de bonne / grenier / temple bouddho-hindouiste, s’étonna d’entendre Luka dans le bureau… on a du Suzanne Vega maintenant à la maison ? oui, pourquoi ? ça pose un problème ? non, pas du tout… c’est un best-of ou un album ? son premier album… - j’avais tort, c’est son second.

J’étais rassuré - et étonné. Après avoir reçu Solitude Standing il y a deux trois semaines, je l’avais un peu caché. Je craignais que Natacha se moque, je ne sais pourquoi. Je me trompais grandement.
L’album faisait partie de la sélection du fascicule Tribu[te] conscaré à Tom Waits et aux Inclassables. Et Suzanne Vega l’est absolument, inclassable, différente. Pour oser débuter un album avec Tom’s Diner, une chanson a-cappella sans aucun arrangement vocal, la mélodie livrée brute, il faut être sacrément lunaire… et puis, il y a cette voix unique, inimitable…

Il semble, d’après ce que j’ai lu ici ou là, que la suite de la discographie de Suzanne est plus expérimentale… ce ne sera peut-être donc pas son seul album à rejoindre ma collection.

Solitude Standing
Suzanne Vega
A&M Records ????

01 - Tom’s Diner
02 - Luka
03 - Ironbound / Fancy Poultry
04 - In the Eye
05 - Night Vision
06 - Solitude Standing
07 - Calypso
08 - Language
09 - Gypsy
10 - Wooden Horse (Caspar Hauser’s Song)
11 - Tom’s Diner (reprise)

lundi 16 juin 2025

2239 - Pit Sounds


Hommage - suite.
J’avais repéré la pochette de Pit Sounds il y a quelques semaines dans les rayons de la FNAC. Ça m’avait fait marrer, j’avais pris une photo que j’avais envoyée à Natacha. Hier samedi, je n’ai pas pu résister plus longtemps, j’ai pris le disque - oui, on peut aussi acheter un disque parce que la pochette est moche, surmoche.

Au-delà du titre, des polices et des couleurs utilisées, qu’est-ce que ce disque vendu au rayon musiques électroniques a à voir avec le chef-d’œuvre des Beach Boys ? Pas grand chose, il faut bien l’avouer. Le Pit du titre (et donc du jeu de mots) est le prénom (son nom est Baumgartner) ou le diminutif du leader (?) du groupe (collectif ?) allemand de jazz (et non d’électro, absolument pas) De-Phazz. Pit Sounds contient douze morceaux de soul-jazz, il paraît qu’on appelle ça ainsi, c’est à dire un jazz d’ambiance, dégageant une atmosphère chaude, confortable, douillette… mais sans aspérité aucune ni émotion forte… on s’imagine dans un club, un verre à la main, discuter pendant que se joue cette musique sans être dérangé.

Pit Sounds
De-Phazz
Phazz-a-Delic 2024

01 - Cherry Golden Waters
02 - While the Moon
03 - Afternoon Tune
04 - Jazz with Boom
05 - Dreamswept Sky
06 - Braindrain Waterman
07 - Guru Bamboolo
08 - Eldorado Flashback
09 - Play Games
10 - Theme from Joo
11 - Fellini Score
12 - Silence Beyond

dimanche 15 juin 2025

2238 - Surfin’ Safari


On va reporter de quelques jours le billet sur Suzanne Vega que j’ai commencé à rédiger ce matin pour prolonger l’hommage à Brian Wilson avec un disque acheté dans cet but à la FNAC ce samedi matin : Surfin’ Safari, premier album des Beach Boys. Dans une réédition CD plus cheap que ça tu crèves.

Premier album… ça s’entend. Tous les ingrédients nécessaires à Surfin’ USA, Get Around, Fun Fun Fun sont présents, mais ça ne fonctionne pas (encore) aussi bien. Il manque l’étincelle pour transformer la chanson titre ou, au hasard, Surfin’ en tubes intemporels.

***

Et puis, cette après-midi, en voiture, la connexion entre l’ordinateur de bord et le téléphone qui refuse de se faire pour la première fois depuis des semaines… alors on écoute la radio… c’était Culture que j’avais écouté en dernier, hier vendredi, le Book Club j’ai failli changer de station automatiquement : Natacha n’aime pas le blabla en voiture, elle veut de la musique ou du silence…le blabla, c’est la spécialité de Culture… mais je n’ai pas changé immédiatement de station… quelque chose m’a retenu… quelques secondes, sans que je comprenne ce que racontait la présentatrice… le temps que démarre la musique… c’était une émission hommage à Brian Wilson…

En rentrant, j’ai écouté Good Vibrations puis Pet Sounds.

Surfin’ Safari
The Beach Boys
DOL 2024

01 - Surfin’ Safari
02 - County Fair
03 - Ten Little Indians
04 - Chug-a-Lug
05 - Little Miss America
06 - 409
07 - Surfin’
08 - Heads You Win - Tails I Love
09 - Summertime Blues
10 - Cuckoo Clock
11 - Moon Dawg
12 - The Shift

samedi 14 juin 2025

2237 - Blonde on Blonde


Ne sachant quel disque choisir pour le billet du jour, je m’en suis remis au hasard (Balthazar) - le film est sur ma liste de ceux à voir… mais, après avoir lu le résumé, ce sera sans Natacha… - et ai utilisé la fonction aléatoire de Discogs. Après seulement une dizaine de tirages, mon vinyle de Blonde on Blonde de Dylan m’a été proposé. Parfait, j’ai déjà chroniqué une édition CD de l’album et j’en ai une seconde en réserve, non encore répertoriée sur ce blog… je n’ai donc pas besoin de raconter grand chose… si ce n’est que mon vinyle n’est, déception, qu’une réédition de 1972 et pas un pressage original et que, étrangement, je n’ai absolument aucune idée de l’endroit où je l’ai acheté - mais je parierais bien sur l’Oncle Tom, à Strasbourg.

Blonde on Blonde
Bob Dylan
Columbia 1972

A1 - Rainy Day Women #12 & 35
A2 - Pledging my Time
A3 - Visions of Johanna
A4 - One of Us Must Know (Sooner or Later)
B1 - I Want You
B2 - Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again
B3 - Leopard-Skin Pill-Box Hat
C1 - Most Likely You Go Your Way and I’ll Go Mine
C2 - Temporary like Achilles
C3 - Absolutely Sweet Marie
C4 - 4th Time Around
C5 - Obviously 5 Believers
D - Sad Eyed Lady of the Lowlands

vendredi 13 juin 2025

2236 - Jefferson Airplane Takes Off


Et maintenant, sale semaineBrian Wilson… et je n’ai plus un disque des Beach Boys à billetiser pour rendre hommage à ce pionnier de la surf music, à cet architecte de cathédrales d’harmonies vocales comme on en rencontre peu dans le monde de la pop ou du rock, appelez-ça comme vous voulez, à celui qui rendit jaloux Paul McCartney et les Beatles avec God Only Knows et Pet Sounds, l’émulation s’en suivant ayant abouti au Sergent Poivre… et au pétage de plomb de Brian qui ne s’en remit jamais tout à fait.
Alors comme je n’ai plus de disque des Beach Boys, je me contente d’un disque publié en 1966, même année que Pet Sounds… c’est pas mal non plus Jefferson Airplane et leur premier opus, Jefferson Airplane Takes Off.

Jefferson Airplane Takes Off
Jefferson Airplane
Culture Factory 2013

01 - Blues from an Airplane
02 - Let Me In
03 - Bringing Me Down
04 - It’s No Secret
05 - Tobacco Road
06 - Come Up the Years
07 - Run Around
08 - Let’s Get Together
09 - Don’t Slip Away
10 - Chauffeur Blues
11 - And I Like It

jeudi 12 juin 2025

2235 - The Delfonics


Je n’ai pas vu les deux derniers films de Tarantino. Et n’ai pas une envie débordante de les voir. Je n’ai pas revu les deux précédents après les avoir vus au cinéma. Et n’ai aucune envie de m’y confronter de nouveau. En revanche, nous avons revu Kill Bill (1 & 2) il y a quelques semaines. J’avais peur d’être déçu. Il n’en fut rien, c’était top. En attendant de revoir Jackie Brown, d’ici quelques temps, quand nous aurons épuisé les daubes disponibles sur HBO Max (je ne vous conseille pas Joker, je ne pensais qu’un film avec Jason Statham puisse être aussi chiant… quoique… En Eaux Très Troubles était déjà bien anesthésiant), je me suis acheté ce mercredi après-midi, chez Point Show, une réédition du troisième album des Delfonics, le bien-nommé The Delfonics.

The Delfonics
The Delfonics
Music on Vinyl / Philly Groove Records Incorporated 2019

A1 - Didn’t I (Below your Mind this Time)
A2 - Funny Feeling
A3 - When You Get Tight Down to It
A4 - Baby I Love You
A5 - Delfonics’ Theme (How Could You)
B1 - Trying to Make a Fool of Me
B2 - Down is Up, Up is Down
B3 - Over & Over
B4 - Think About Me
B5 - I Gave to You