2242 - I’m New Here

Il moisissait dans un bac de la FNAC Limoges depuis plus de 5 ans. Moisissait, c’est une façon de parler, il n’y avait ni odeur ni champignons. Une mauvaise façon de parler donc. Prenait la poussière aurait été plus judicieux… s’il y avait effectivement eu de la poussière sur le cellophane. Je parle de la réédition anniversaire (10 ans) en double CD de I’m New Here de Gil Scott-Heron.

J’ai hésité à acheter cette réédition. Je ne l’ai pas achetée le jour où je l’ai vue dans les rayons. J’y suis retourné, me disant que pour quinze euros, je ne risquais que peu. En effet, me disais-je, qu’attendre de bonus d’un album qui dure moins de trente minutes ? Si le reste des enregistrements des mêmes sessions étaient bons, il y avait toute la place pour les publier en 2010, non ? Ou alors, c’est simplement qu’ils ne fonctionnent pas avec le reste du disque… et il n’y a aucune raison qu’ils fonctionnent mieux dix ans plus tard…

La réponse est un peu entre les deux. Des morceaux qui n’apportent que peu en qualité, d’autres qui semblent simplement ne pas coller avec le reste. Rien d’aussi mauvais que je le craignais. Aucune pépite gâchée non plus, comme on l’espère toujours un peu…

I’m New Here

Gil Scott-Heron

XL Recordings 2020

CD1

01 - On Coming From a Broken Home (Part 1)

02 - Me and the Devil

03 - I’m New Here

04 - Your Soul and Mine

05 - Parents (Interlude)

06 - I’ll Take Care of You

07 - Being Blessed (Interlude)

08 - Where did the Night Go

09 - I was Guided (Interlude)

10 - New York is Killing Me

11 - Certain Things (Interlude)

12 - Running

13 - The Crutch

14 - I’ve Been Me (Interlude)

15 - On Coming From a Broken Home (Part 2)

CD2

01 - Handsome Johnny

02 - King Henry IV

03 - Piano Player (intro)

04 - Home is Where the Hatred Is

05 - Winter (interlude)

06 - Winter in America

07 - Jazz (interlude)

08 - Is That Jazz

09 - A Place to Go (interlude)

10 - My Cloud

2241 - Up the Bracket

En colère, ce mardi matin, en voiture, sur le chemin du boulot, essayant de me contenir mais pensant sans cesse à tout ce temps perdu (passé et à venir) sur l’autoroute et sur la 2x2, songeant à ce qui m’avait mené là et à ce qui pourrait m’en sortir, rageant, j’avais comme d’habitude ma longue playlist en aléatoire dans les enceintes de l’Astra.

The Good Old Days de The Libertines est tombée à pic, à point nommé. Je me suis mis à chanter-hurler dans la voiture. If you lost your faith in love and music, the end won’t be long. Because if it’s gone for you, I too may lose it and that would be wrong. I’ve tried so hard to keep myself from falling back into my bad old ways. It chars my heart to always hear you calling, calling for the good old days. Because there were no good old days. These are the good old days. J’ai versé quelques larmes aussi. Et si je suis toujours en colère. Et que j’ai toujours des envies de sabotage. Je suis plus calme depuis. Et sais comment m’en sortir - au moins mentalement.

The Good Old Days est l’une des petites pépites de Up the Bracket, premier opus de Doherty, Barât et compagnie. Une chanson sans refrain. Sans véritable structure. Une chanson vraie. Au milieu de tubes au parfum gentiment punk (Time for Heroes, Up the Bracket, I Get Along) et de chansons rock quasi-parfaites (Boys in the Band, Death on the Stairs).

Je ne me souviens plus si mon édition de Up the Bracket est la première que j’ai achetée ou si j’ai refilé la première à mon frère après m’être procuré celle-ci, augmentée de What a Waster, premier single (hors-album) du groupe et d’un DVD dont il faudrait un jour que je m’assure du bon fonctionnement.

Up the Bracket

The Libertines

Rough Trade 2003

CD

01 - Vertigo

02 - Death on the Stairs

03 - Horrorshow

04 - Time for Heroes

05 - Boys in the Band

06 - Radio America

07 - Up the Bracket

08 - Tell the King

09 - The Boy Looked at Johnny

10 - Begging

11 - The Good Old Days

12 - I Get Along

13 - What a Waster

DVD

01 - Up the Bracket

02 - Time for Heroes

03 - I Get Along

2240 - Solitude Standing

Suzanne Vega, donc, après les billets d’hommage à Brian Wilson.

Natacha, revenant d’une séance de yoga ou de pilates dans notre chambre de bonne / grenier / temple bouddho-hindouiste, s’étonna d’entendre Luka dans le bureau… on a du Suzanne Vega maintenant à la maison ? oui, pourquoi ? ça pose un problème ? non, pas du tout… c’est un best-of ou un album ? son premier album… - j’avais tort, c’est son second.

J’étais rassuré - et étonné. Après avoir reçu Solitude Standing il y a deux trois semaines, je l’avais un peu caché. Je craignais que Natacha se moque, je ne sais pourquoi. Je me trompais grandement.

L’album faisait partie de la sélection du fascicule Tribu[te] conscaré à Tom Waits et aux Inclassables. Et Suzanne Vega l’est absolument, inclassable, différente. Pour oser débuter un album avec Tom’s Diner, une chanson a-cappella sans aucun arrangement vocal, la mélodie livrée brute, il faut être sacrément lunaire… et puis, il y a cette voix unique, inimitable…

Il semble, d’après ce que j’ai lu ici ou là, que la suite de la discographie de Suzanne est plus expérimentale… ce ne sera peut-être donc pas son seul album à rejoindre ma collection.

Solitude Standing

Suzanne Vega

A&M Records ????

01 - Tom’s Diner

02 - Luka

03 - Ironbound / Fancy Poultry

04 - In the Eye

05 - Night Vision

06 - Solitude Standing

07 - Calypso

08 - Language

09 - Gypsy

10 - Wooden Horse (Caspar Hauser’s Song)

11 - Tom’s Diner (reprise)

2239 - Pit Sounds

Hommage - suite.

J’avais repéré la pochette de Pit Sounds il y a quelques semaines dans les rayons de la FNAC. Ça m’avait fait marrer, j’avais pris une photo que j’avais envoyée à Natacha. Hier samedi, je n’ai pas pu résister plus longtemps, j’ai pris le disque - oui, on peut aussi acheter un disque parce que la pochette est moche, surmoche.

Au-delà du titre, des polices et des couleurs utilisées, qu’est-ce que ce disque vendu au rayon musiques électroniques a à voir avec le chef-d’œuvre des Beach Boys ? Pas grand chose, il faut bien l’avouer. Le Pit du titre (et donc du jeu de mots) est le prénom (son nom est Baumgartner) ou le diminutif du leader (?) du groupe (collectif ?) allemand de jazz (et non d’électro, absolument pas) De-Phazz. Pit Sounds contient douze morceaux de soul-jazz, il paraît qu’on appelle ça ainsi, c’est à dire un jazz d’ambiance, dégageant une atmosphère chaude, confortable, douillette… mais sans aspérité aucune ni émotion forte… on s’imagine dans un club, un verre à la main, discuter pendant que se joue cette musique sans être dérangé.

Pit Sounds

De-Phazz

Phazz-a-Delic 2024

01 - Cherry Golden Waters

02 - While the Moon

03 - Afternoon Tune

04 - Jazz with Boom

05 - Dreamswept Sky

06 - Braindrain Waterman

07 - Guru Bamboolo

08 - Eldorado Flashback

09 - Play Games

10 - Theme from Joo

11 - Fellini Score

12 - Silence Beyond

2238 - Surfin’ Safari

On va reporter de quelques jours le billet sur Suzanne Vega que j’ai commencé à rédiger ce matin pour prolonger l’hommage à Brian Wilson avec un disque acheté dans cet but à la FNAC ce samedi matin : Surfin’ Safari, premier album des Beach Boys. Dans une réédition CD plus cheap que ça tu crèves.

Premier album… ça s’entend. Tous les ingrédients nécessaires à Surfin’ USA, Get Around, Fun Fun Fun sont présents, mais ça ne fonctionne pas (encore) aussi bien. Il manque l’étincelle pour transformer la chanson titre ou, au hasard, Surfin’ en tubes intemporels.

***

Et puis, cette après-midi, en voiture, la connexion entre l’ordinateur de bord et le téléphone qui refuse de se faire pour la première fois depuis des semaines… alors on écoute la radio… c’était Culture que j’avais écouté en dernier, hier vendredi, le Book Club… j’ai failli changer de station automatiquement : Natacha n’aime pas le blabla en voiture, elle veut de la musique ou du silence…le blabla, c’est la spécialité de Culture… mais je n’ai pas changé immédiatement de station… quelque chose m’a retenu… quelques secondes, sans que je comprenne ce que racontait la présentatrice… le temps que démarre la musique… c’était une émission hommage à Brian Wilson…

En rentrant, j’ai écouté Good Vibrations puis Pet Sounds.

Surfin’ Safari

The Beach Boys

DOL 2024

01 - Surfin’ Safari

02 - County Fair

03 - Ten Little Indians

04 - Chug-a-Lug

05 - Little Miss America

06 - 409

07 - Surfin’

08 - Heads You Win - Tails I Love

09 - Summertime Blues

10 - Cuckoo Clock

11 - Moon Dawg

12 - The Shift

2237 - Blonde on Blonde

Ne sachant quel disque choisir pour le billet du jour, je m’en suis remis au hasard (Balthazar) - le film est sur ma liste de ceux à voir… mais, après avoir lu le résumé, ce sera sans Natacha… - et ai utilisé la fonction aléatoire de Discogs. Après seulement une dizaine de tirages, mon vinyle de Blonde on Blonde de Dylan m’a été proposé. Parfait, j’ai déjà chroniqué une édition CD de l’album et j’en ai une seconde en réserve, non encore répertoriée sur ce blog… je n’ai donc pas besoin de raconter grand chose… si ce n’est que mon vinyle n’est, déception, qu’une réédition de 1972 et pas un pressage original et que, étrangement, je n’ai absolument aucune idée de l’endroit où je l’ai acheté - mais je parierais bien sur l’Oncle Tom, à Strasbourg.

Blonde on Blonde

Bob Dylan

Columbia 1972

A1 - Rainy Day Women #12 & 35

A2 - Pledging my Time

A3 - Visions of Johanna

A4 - One of Us Must Know (Sooner or Later)

B1 - I Want You

B2 - Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again

B3 - Leopard-Skin Pill-Box Hat

C1 - Most Likely You Go Your Way and I’ll Go Mine

C2 - Temporary like Achilles

C3 - Absolutely Sweet Marie

C4 - 4th Time Around

C5 - Obviously 5 Believers

D - Sad Eyed Lady of the Lowlands

2236 - Jefferson Airplane Takes Off

Et maintenant, sale semaine, Brian Wilson… et je n’ai plus un disque des Beach Boys à billetiser pour rendre hommage à ce pionnier de la surf music, à cet architecte de cathédrales d’harmonies vocales comme on en rencontre peu dans le monde de la pop ou du rock, appelez-ça comme vous voulez, à celui qui rendit jaloux Paul McCartney et les Beatles avec God Only Knows et Pet Sounds, l’émulation s’en suivant ayant abouti au Sergent Poivre… et au pétage de plomb de Brian qui ne s’en remit jamais tout à fait.

Alors comme je n’ai plus de disque des Beach Boys, je me contente d’un disque publié en 1966, même année que Pet Sounds… c’est pas mal non plus Jefferson Airplane et leur premier opus, Jefferson Airplane Takes Off.

Jefferson Airplane Takes Off

Jefferson Airplane

Culture Factory 2013

01 - Blues from an Airplane

02 - Let Me In

03 - Bringing Me Down

04 - It’s No Secret

05 - Tobacco Road

06 - Come Up the Years

07 - Run Around

08 - Let’s Get Together

09 - Don’t Slip Away

10 - Chauffeur Blues

11 - And I Like It

2235 - The Delfonics

Je n’ai pas vu les deux derniers films de Tarantino. Et n’ai pas une envie débordante de les voir. Je n’ai pas revu les deux précédents après les avoir vus au cinéma. Et n’ai aucune envie de m’y confronter de nouveau. En revanche, nous avons revu Kill Bill (1 & 2) il y a quelques semaines. J’avais peur d’être déçu. Il n’en fut rien, c’était top. En attendant de revoir Jackie Brown, d’ici quelques temps, quand nous aurons épuisé les daubes disponibles sur HBO Max (je ne vous conseille pas Joker, je ne pensais qu’un film avec Jason Statham puisse être aussi chiant… quoique… En Eaux Très Troubles était déjà bien anesthésiant), je me suis acheté ce mercredi après-midi, chez Point Show, une réédition du troisième album des Delfonics, le bien-nommé The Delfonics.

The Delfonics

The Delfonics

Music on Vinyl / Philly Groove Records Incorporated 2019

A1 - Didn’t I (Below your Mind this Time)

A2 - Funny Feeling

A3 - When You Get Tight Down to It

A4 - Baby I Love You

A5 - Delfonics’ Theme (How Could You)

B1 - Trying to Make a Fool of Me

B2 - Down is Up, Up is Down

B3 - Over & Over

B4 - Think About Me

B5 - I Gave to You

2234 - There’s a Riot Goin’ On

Nous sommes à la FNAC, au milieu du rayons consacré aux vinyles, il y a quelques semaines de ça. Natacha qui s’ennuie un peu pendant que je sonde un bac ou l’autre, d’un coup me pointe un disque. On l’a ça ? C’est quoi ? C’est du hasard complet, c’est de l’instinct, Natacha, parmi tous les albums qu’elle ne connaît pas (et que je ne connais pas davantage, pour la plupart) me pointe un classique, un must-have. There’s a Riot Goin’ On de Sly & The Family Stone. Elle est ainsi, Natacha, quand elle choisit aléatoirement un disque, elle ne tombe pas sur du tout-venant ou sur du médiocre.

Nous avions effectivement un exemplaire de There’s a Riot Goin’ On, une réédition du Record Store Day 2021, acheté il n’y a pas si longtemps.

Sly Stone, leader (omnipotent ?), artisan principal du funk (psychédélique) du groupe, pionnier du genre, vient de s’éteindre. Il avait 82 ans.

There’s a Riot Goin’ On

Sly & The Family Stone

Epic / Legacy / Sony Music 2021

A1 - Luv n’ Haight

A2 - Just like a Baby

A3 - Poet

A4 - Family Affair

A5 - Africa Talks to You « The Asphalt Jungle »

A6 - There’s a Riot Goin’ On

B1 - Brave & Strong

B2 - (You Caught Me) Smilin’

B3 - Time

B4 - Spaced Cowboy

B5 - Runnin’ Away

B6 - Thank You for Talking to Me Africa

2233 - The Köln Concert

Il y a des albums dont on regrette de les avoir découverts si tard - que de temps perdu.

Il y a des albums si beaux que ce n’est que peine perdue d’essayer d’en faire l’éloge.

Il y a des albums dont l’histoire est aussi belle que la musique qu’ils renferment - mais cette histoire a été maintes fois racontée ailleurs.

The Köln Concert de Keith Jarrett est de ces albums. Et je m’arrête ici. Tous ces mots, même écrits, sont de trop, trop de bruits inutiles, alors que le piano emplit l’espace de mon bureau.

The Köln Concert

Keith Jarrett

ECM Records ????

01 - Köln, January 24, 1975 Part I

02 - Köln, January 24, 1975 Part II a

03 - Köln, January 24, 1975 Part II b

04 - Köln, January 24, 1975 Part II c

2232 - Forty Odd Years (Live. Rare. Unreleased. 1982-2025)

Ce retour de Pulp m’excite tellement, j’en ai acheté Rock & Folk. Avec Jarvis en couv’. J’en achète un à deux numéros par an, c’est pas si fréquent - même si c’est finalement déjà bien trop…

J’ai acheté Mojo aussi. Ou plutôt, je l’ai commandé. Il est arrivé avec Spike Island. Dans le même colis. Mais, là, j’avais une bonne excuse. C’était pour la compilation offerte avec le magazine. Douze titres rares ou inédits, démo, live, remixes, issus de toute la carrière du groupe, depuis leurs débuts post-punk, jusqu’à certaines errances dance. Instructif. Drôle. Étonnant. Savoureux.

Forty Odd Years (Live. Rare. Unreleased. 1982- 2025)

Pulp

Mojo Magazine 2025

01 - What do you Say ? (live at Marples, Sheffield, 15 february 1982)

02 - Death Comes to Town (unreleased mix, december 1987)

03 - The Trees (live rehearsal, march 2023)

04 - Sliding through Life on Charm (demo 1999)

05 - Live On (Mark Goodier session, 30 may 1992)

06 - Common People (John Peel session, 09 September 1994)

07 - She’s a Lady (Mark Goodier session, 30 may 1992)

08 - Sheffield : Sex City (live at Motorpoint arena, Sheffield, 08 december 2012)

09 - Duck Diving (John Peel session, 12 august 2001)

10 - His ‘n’ Hers (live 1994)

11 - F.E.E.L.I.N.G.C.A.L.L.E.D.L.O.V.E (Belly Button Thing) (previously unreleased Moloko mix, 1996)

12 - Babies (live at the Adelphi club, Hull, 20 october 2009)

2231 - Spike Island

24 ans après ou presque - un single, After You, a été publié en 2013, disponible en format physique uniquement via un vinyle lors d’un Record Store Day - Pulp est de retour : More, son nouvel album studio, le successeur de We Love Life que personne n’a l’air de vraiment aimer sauf moi, est sorti ce vendredi. L’album, je ne devrais le recevoir qu’en fin de semaine prochaine, je l’ai commandé (avec d’autres choses) directement chez Rough Trade.

J’ai en revanche reçu ce samedi matin Spike Island, premier extrait de More, publié en 7’’ une semaine plus tôt, avec en face B la chanson Open Strings, unique morceau enregistré au cours des sessions d’enregistrements de More à avoir été écarté de la sélection finale. De quoi patienter une semaine de plus pendant que toutes chroniques de tous les magazines et journaux s’accordent pour dire que le retour de Jarvis et de ses acolytes est une grande réussite.

Spike Island

Pulp

Rough Trade 2025

A - Spike Island

B - Open Strings

2230 - The Broadcast Collection 1989-1995

J’ai cru qu’enfin… quand a été annoncée une prochaine publication exclusive chez Madame Zuzu… mais non, ce n’était pas le coffret-réédition de Machina… c’est un coffret de 12 vinyles d’enregistrements live en Europe lors de la tournée 92-93… 12 vinyles, oui, rien que ça… c’est tout de même alléchant… mais, finalement, le prix… plus de 500 euros… sans compter les frais de port et taxes de douane - faut bien compter 100, 150 voire 200… vaut mieux que j’économise pour le coffret Machina… ça risque déjà d’être pas donné… en attendant, je me contente du coffret-bootleg 5 CD Broadcast Collection 1989-1995 acheté il y a 4-5 mois à la FNAC… depuis quand les grandes enseignes sont-elles autorisées à vendre des disques non officiels… le Oasis d’abord… les Pumpkins maintenant… les disquaires sont-ils tellement proches de la disparition qu’ils ont tous les droits pour se sortir d’affaire ?

The Broadcast Collection 1989-1995

The Smashing Pumpkins

Expensive  Woodland Recordings 2024

CD1

WZRD-FM ‘89 (live at WZRD-FM studios, Chicago, IL, USA, March 16, 1989)

01 - Venus in Furs

02 - Snap

03 - My Eternity

04 - East

05 - Cinnamon Girl

06 - There it Goes

07 - Nothing and Everything

08 - Under your Spell

09 - Rhinoceros

10 - Sun

11 - Spiteface

Cabaret Metro 1993 (live at Metro, Chicago, IL, USA, August 14, 1993)

12 - Rocket

13 - Quiet

14 - Today

15 - Rhinoceros

16 - Geek U.S.A.

17 - I am One

CD2

01 - Disarm

02 - Cherub Rock

03 - Hummer

04 - Silverfuck

05 - Mayonaise

Tower Records ‘93 (live at Tower Records, Chicago, IL, USA, July 26, 1993)

06 - Rocket

07 - Cherub Rock

08 - Today

09 - Disarm / Siva

10 - Mayonaise

11 - Hummer

12 - I am One

CD3

Inside the Dream Machine 1993 (live at Del Mar Fairgrounds, Del Mar, CA, USA, October 26, 1993)

01 - Geek U.S.A.

02 - Rocket

03 - Today

04 - Disarm

05 - Bury Me

06 - Drown

07 - Hummer

08 - Soma

09 - Siva

10 - Quiet

11 - Cherub Rock

12 - I am One

13 - Mayonaise

CD4

Rock the Riviera (live at Riviera Theatre, Chicago, IL, USA, October 23, 1995)

01 - Tonight, Tonight

02 - Jellybelly

03 - Zero

04 - Today

05 - Disarm

06 - Fuck You (An Ode to No One)

07 - Through the Eyes of Ruby

08 - Geek U.S.A.

09 - Porcelina of the Vast Oceans

CD5

01 - Bullet with Butterfly Wings

02 - Cherub Rock

03 - Mayonaise

04 - X.Y.U.

05 - Baby Loves to Rock (featuring Cheap Trick)

06 - If You Want my Love (featuring Cheap Trick)

07 - Auf Wiedersehen (featuring Cheap Trick)

2229 - Unplugged

Impression qu’il y avait des siècles que je n’avais pas acheté un nouvel album de Neil. Incompréhension de n’avoir encore jamais écouté cet Unplugged après 25 ans à fréquenter le Loner. Stupéfaction en découvrant Like a Hurricane joué à l’orgue. Le disque reçu aujourd’hui est donc, en quelque sorte, un triple événement.

Unplugged

Neil Young

Reprise Records 1993

01 - The Old Laughing Lady

02 - Mr. Soul

03 - World on a String

04 - Pocahontas

05 - Stringman

06 - Like a Hurricane

07 - The Needle and the Damage Done

08 - Helpless

09 - Harvest Moon

10 - Transformer Man

11 - Unknown Legend

12 - Look Out for my Love

13 - Long May You Run

14 - From Hank to Hendrix

2228 - Black Market Music

Rachat. Comme Jagged Little Pill, Tragic Kingdom ou Californication, il y a plusieurs années déjà, j’ai acheté, avec Black Market Music de Placebo, un disque dont j’avais déjà possédé un exemplaire avant de le revendre - à mon frère, j’ai déjà raconté cette histoire qui me fait encore honte, vingt-cinq ans plus tard.

Racheté pour compléter une collection qui fut. Et ne sera réellement que complètement reconstituée - on tremble en pensant que j’ai possédé (entre autres) un album de Texas, un autre de Panic! at the Disco… parce qu’une collection, ce sont aussi des erreurs de parcours, qu’il faut assumer et qui rendent l’ensemble d’autant plus beau qu’il est imparfait.

Revendu, parce qu’il ne me plaisait pas des masses. Et après trois titres, je me demande bien pourquoi… ce n’est pas aussi bon que Without You I’m Nothing, certes, c’est loin d’être mauvais pour autant. Puis vient le quatrième morceau… avec son passage en rap… pire que dans mon souvenir… et le disque se met à patiner sévère. Compositions faiblardes, production tape à l’œil (Black-Eyed m’a semblé un supplice). Il m’a fallu attendre Haemoglobin, proche de la conclusion de l’album, pour retrouver un morceau sympa… un album dont il aurait fallu faire un e.p..

Black Market Music

Placebo

Elevator Music / Hut Recordings / Virgin 2000

01 - Taste in Men

02 - Days Before You Came

03 - Special K

04 - Spice & Malice

05 - Passive Aggressive

06 - Black-Eyed

07 - Blue American

08 - Slave to the Wage

09 - Commercial for Levi

10 - Haemoglobin

11 - Narcoleptic

12 - Peeping Tom

2227 - Sweetheart of the Rodeo

En plage cachée de ma réédition CD de Sweetheart of the Rodeo, sixième album (en trois ans !, la productivité des groupes, dans les années 60, c’était quelque chose…) des Byrds, on peut entendre un spot publicitaire radiophonique. On y entend une femme vanter le nouvel album du groupe à son mari qui n’arrive pas à croire que ce sont les Byrds : ce n’est pas leur style, pas leur son. Après quelques extraits donnant un bel aperçu des harmonies vocales présentes sur les chansons du disque, il reconnaît finalement le groupe.

La publicité est excellente - pour une fois. Car elle dit la vérité. Sweetheart of the Rodeo pousse effectivement plus loin les explorations en territoire country de The Notorious Byrd Brothers son prédécesseur et semble a priori être l’album d’un tout autre groupe que celui qui chantait Turn ! Turn ! Turn ! ou Mr. Tambourine Man deux trois ans plus tôt. Pourtant, une fois qu’on a accepté tout l’attirail sonore, tout l’habillage country, on ne peut que s’incliner devant la qualité des compositions, la réussite des reprises (Dylan est de retour dans la tracklist) et la conservation d’une patte d’un groupe reconnaissable entre tous malgré le changement de registre et le large remaniement de personnel (David Crosby, notamment, a jeté l’éponge).

Je pensais encore il y a peu détester la country. Musique pour plouc sudiste américain. Après The Purple Bird et Sweetheart of the Rodeo, il faut que j’admette l’évidence : aimer ou non un disque ou une musique ne dépend pas de son style… mais de sa qualité. Un disque de country plein de bonnes chansons, c’est aussi bien qu’un disque de quoi que ce soit plein de bonnes chansons.

Sweetheart of the Rodeo

The Byrds

Columbia / Legacy ????

01 - You ain’t Going Nowhere

02 - I am a Pilgrim

03 - The Christian Life

04 - You don’t Miss Your Water

05 - You’re Still on my Mind

06 - Pretty Boy Floyd

07 - Hickory Wind

08 - One Hundred Years from Now

09 - Blue Canadian Rockies

10 - Life in Prison

11 - Nothing was Delivered

12 - You Got a Reputation

13 - Lazy Days

14 - Pretty Poly

15 - The Christian Life (rehearsal - take #11)

16 - Life in Prison (rehearsal - take #11)

17 - You’re Still on my Mind (rehearsal - take #43)

18 - One Hundred Years from Now (rehearsal - take #2)

19 - All I Have is Memories (instrumental)

2226 - A Ghost is Born

A Ghost is Born

Wilco

Nonesuch 2025

CD1 : Original Album

01 - At Least that’s what You Said

02 - Hell is Chrome

03 - Spiders (Kidsmoke)

04 - Muzzle of Bees

05 - Hummingbird

06 - Handshake Drugs

07 - Wishful Thinking

08 - Company in my Back

09 - I’m a Wheel

10 - Theologians

11 - Less than You Think

12 - The Late Greats

CD2 : Outtakes : Alternates 1

01 - At Least that’s what You Said (8/13/02 SOMA-Chicago)

02 - Hell is Chrome (10/5/03 SOMA-Chicago)

03 - Spiders (Kidsmoke) (9/28/03 SOMA-Chicago)

04 - Muzzle of Bees (7/15/03 SOMA-Chicago)

05 - Hummingbird (2/8/02 SOMA-Chicago)

06 - Handshake Drugs (11/13/03 Sear Sound-NYC)

07 - Wishful Thinking (11/1/03 Sear Sound-NYC)

08 - Company in my Back (2/8/03 Hothouse-St. Kilda, Melbourne, Australia)

09 - I’m a Wheel (August 2002 SOMA-Chicago)

10 - Theologians (3/19/03 SOMA-Chicago)

11 - Less than You Think (11/11/03 Sear Sound-NYC)

12 - The Late Greats (7/19/03 SOMA-Chicago)

13 - Kicking Television (3/18/03 SOMA-Chicago)

14 - The High Heat (2/5/02 SOMA-Chicago)

15 - Panthers (March 2003 SOMA-Chicago)

16 - Diamond Claw (3/21/03 SOMA-Chicago)

17 - Bob Dylan’s 49th Beard (June 2002 SOMA-Chicago)

18 - More like the Moon (2/8/02 SOMA-Chicago)

19 - Improbable Germany (10/7/03 SOMA-Chicago)

2225 - Wild God

J’ai regardé - sur trois jours, un concert filmé, ça m’ennuie toujours un peu, surtout quand il dure 2h30 - sur Arte replay (pas la peine de le chercher, il n’est plus disponible depuis samedi soir minuit), un enregistrement du concert de Nick Cave and the Bad Seeds à Paris, Accor Arena, en conclusion de la tournée de promotion de l’album Wild God.

Le concert est bon voire très bon et met très bien en valeur le dernier opus de l’Australien, disque très réussi si ce n’est une ou deux fautes de goût sur la fin, mais me confirme aussi que ma période préférée des Mauvaises Graines est désormais passée.

Wild God

Nick Cave & the Bad Seeds

Bad Seed / Play It Again Sam 2024

01 - Song of the Lake

02 - Wild God

03 - Frogs

04 - Joy

05 - Final Rescue Attempt

06 - Conversion

07 - Cinnamon Horses

08 - Long Dark Night

09 - O Wow O Wow (How Wonderful She Is)

10 - As the Waters Cover the Sea

2224 - The Downward Spiral

Troisième disque, le plus intense, le plus bruyant, le plus étonnant qu’il ne me déplaise pas - oserais-je dire que j’ai même trouvé ça bon ? - The Downward Spiral de Nine Inch Nails (NIN pour les intimes), un album de rock alternatif industriel teinté d’électro. Derrière la superbe pochette, des cris, des sons saturés, d’étonnants moments d’accalmie, une violence pas vraiment contenue… et pourtant tout ici est excellent, passionnant - beau ? Un peu épuisant, aussi, rincé, que l’on en ressort, par tant d’émotions.

Je crois que j’avais emprunté l’album, il y a bien longtemps à la médiathèque de Versailles… et que j’avais détesté… j’ai bien fait de me l’acheter tout de même.

PS : rien dans la boîte aux lettres ce samedi… l’incompréhension se mêle de colère, envie de péter la gueule au facteur, à la factrice…

The Downward Spiral

Nine Inch Nails

Nothing / Island / TVT ????

01 - Mr Self Destruct

02 - Piggy

03 - Heresy

04 - March of the Pigs

05 - Closer

06 - Ruiner

07 - The Becoming

08 - I do not Want This

09 - Big Man with a Gun

10 - A Warm Place

11 - Eraser

12 - Reptile

13 - The Downward Spiral

14 - Hurt