mercredi 9 juin 2021

0771 - A Storm in Heaven


Suite des aventures à Strasbourg lors du week-end de l’ascension. Décidément une série addictive que le récit du dernier séjour chez mes parents. Avec des rebondissements et des surprises. Après le disque hommage, le disque qu’on attendait plein d’espoir, celui dont on a un peu (beaucoup) honte, la K7 qu’on craignait disparue, celle qu’on pensait disparue, après tant d’épisodes déjà, voici le disque (ou plutôt les disques) dont on avait laissé un morceau derrière nous.

En effet, j’ai profité de ces quelques jours à dormir dans ma chambre d’ado (enfin presque, il y a eu quelques réaménagements) pour fouiller dans mes placards et y retrouver quelques Obi (Natacha continue de confondre le mot japonais pour ceinture qui désigne également la bande de papier apposée sur la tranche des disques nippons avec le nom du poisson favori des cantines), celui de Don’t Go Away (que j’ai dû délicatement décoller dans un classeur) : celui de Supersonic et celui de A Storm in Heaven, premier album de The Verve. Nulle trace du Obi de Garbage.

J’ai possédé l’édition européenne de A Storm in Heaven. Avant de posséder la japonaise. Je crois que j’ai revendu cette première version avant d’avoir acheté la seconde. Signe que c’est un album qui ne m’a jamais totalement convaincu. On est loin sur A Storm in Heaven des ballades rock (Lucky Man, The Drugs don’t Work, Bitter Sweet Symphony) de Urban Hymns. On n’en est même pas encore aux morceaux rock fiévreux (This is Music) de A Northern Soul. Sur A Storm in Heaven, on est encore du côté d’un groupe de jams qui se laisse aller à de longues plages de guitares sur lesquelles la voix (pas encore tout à fait assurée) de Richard Ashcroft improvise. Quand ça fonctionne (Slide Away, Blue), c’est très prometteur... mais ça semble souvent tourner un peu à vide. Ou plutôt, non, pas à vide... mais ça ressemble à un groupe qui ne joue que pour lui-même, sans se soucier du résultat discographique - ce qui est, dans le fond, louable mais, dans la forme, quand on publie un album, un peu contre-productif...
Quant à savoir, du coup, pourquoi je l’ai racheté - probablement chez feu Virgin Megastore de Strasbourg - ce disque que je ne déteste pas mais qui ne me remue pas outre-mesure, je n’en sais rien... envie de lui donner une seconde chance ? prix attractif ? impossibilité pour moi de résister à la tentation d’ajouter un Obi à ma collection ? Sûrement un peu de tout ça.

A Storm in Heaven
The Verve
Hut 1993 / 1998

01 - Star Sail
02 - Slide Away
03 - Already There
04 - Beautiful Mind
05 - The Sun, the Sea
06 - Virtual World
07 - Make it ‘til Monday
08 - Blue
09 - Butterfly
10 - See you in the Next One (Have a Good Time)
11 - Endless Life
12 - Where the Geese Go
13 - No Come Down

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