2436 - Get Out of my Stations

Get Out of my Stations, e.p. de Guided by Voices est le dernier disque que j’ai acheté cette année. Chez Point Show, évidemment. Acheté chez un disquaire et reçu par La Poste (ou par Mondial Relay), ce n’est pas du tout la même chose, on sera tous d’accord là-dessus.

À vrai dire, j’ai acheté deux autres disques en même temps que Get Out my Stations : un autre e.p. des mêmes Guided by Voices et un single de Swans. Soit trois vinyles 7’’. Tous repérés une ou deux semaines auparavant - mais j’avais d’autres choses à acheter, je ne prends jamais trop de choses en même temps, je me laisse le temps de pouvoir tout écouter.

Get Out my Stations cependant est (techniquement) le plus original des trois car c’est un 33 tours. La pochette est cheap, papier de mauvaise qualité, on dirait un disque auto-produit. À l’image du son des enregistrements contenus dans les sillons.

J’avais écouté quelques morceaux du groupe il y a 25 ans, les Strokes les citaient en référence. Je ne me rappelais pas un groupe aussi lo-fi. Et aussi anti-folk. Six morceaux dont deux seulement peinent à dépasser les 120 secondes. Une liberté totale. Un mépris total pour le show-business et ses productions léchées. Un vrai groupe de rock, punk sans jouer de punk.

Get Out of my Stations

Guided by Voices

Siltbreeze 1994

A1 - Scalding Creek

A2 - Mobile

A3 - Melted Pat

A4 - Queen of Second Guessing

B1 - Dusty Bushworms

B2 - Spring Tiger

B3 - Blue Moon Fruit

2435 - The Manic Excessive Sounds Of

Le dernier disque reçu - reçu dans la boîte aux lettres ou acheté chez le disquaire, ce n’est pas la même chose, tout le monde sera d’accord - cette année est le dernier album des Warlocks, intitulé The Manic Excessive Sounds Of, commandé il y a un peu plus d’un mois aux USA et reçu il y a une petite semaine.

Pour être tout à fait honnête, il se peut qu’un dernier CD, un e.p. des Black Angels, arrive encore d’ici au 31, tant pis, comme un trésorier, je clos les comptes avant la date échéance.

C’est un peu par hasard que j’ai appris que les Warlocks existaient toujours, continuaient d’enregistrer et de tourner. Trouver leurs anciens disques en état neuf à prix décent n’est pas si simple. Contrairement aux Black Angels ou au Brian Jonestown Massacre, les Warlocks n’ont jamais vraiment connu leur quart d’heure de (mini)-gloire, même avec un excellent album comme Surgery. C’est donc assez lentement que je complète actuellement leur discographie.

Le dernier opus ne fait pas exception. Inutile d’espérer le trouver à Limoges… et le commander directement aux États-Unis était l’option la moins onéreuse. Surpris aussi que le groupe soit toujours aussi bon. Ce n’est pas aussi flamboyant qu’il y a 25 ans mais les huit pistes de ce nouvel album font plus que rappeler que les Warlocks furent un excellent groupe de rock psychédélique. Quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce disque aurait envie de chercher plus loin… et que de belles surprises l’attendraient... mais qui pourrait bien découvrir les Warlocks en 2025 ?

The Manic Excessive Sounds Of

The Warlocks

Cleopatra 2025

01 - It’s a Fucked-Up World

02 - You can’t Lose a Broken Heart

03 - We are all Lost

04 - A Duel Between You and I

05 - Stars on Sunset

06 - The Dotted Line

07 - Don’t Blame it on the Band

08 - Don’t Blame it on the Jam

2434 - Macbeth

Se dire chez le marchand de journaux, la rencontre Verdi-Shakespeare, ça doit être génial. D’autant que Macbeth est ma pièce préférée du répertoire du William. Attendre deux CD durant le morceau de bravoure qui ne vient pas vraiment - je dois admettre que l’écoute n’a pas été totalement attentive tout le long, on avait malheureusement autre chose à faire en même temps. Regretter l’absence de livret - c’est toujours agréable de suivre le texte d’un opéra. Lire chez Rebatet que c’est une œuvre mineure dans la carrière de Verdi…

L’illustration de couverture - un tableau de Sargent - me plaît beaucoup, c’est déjà ça.

Macbeth

G. Verdi / L. Warren - L. Rysanek - C. Bergonzi - J. Hines - E. Leinsdorf

Diapason 2025

CD1

01 - Prélude

02-12 - Acte I

13-18 - Acte II

CD2

01-02 - Acte II

03-07 - Acte III

08-17 - Acte IV

2433 - Rock Around the Clock

Au recto : Musique du film Chaussettes Phildar.

Au verso : Ce grand moment de rock est un cadeau Phildar.

Pauvre Bill Haley, précurseur d’un genre qui a un peu trop vendu son âme, le voilà dès les années 70-80, égérie (avec deux de ses chansons les plus connues, Rock Around the Clock et See You Later Alligator, enregistrées en public) d’une marque de laine… déjà ringard… pire que les Stones offerts par Antar.

Rock Around the Clock

Bill Haley and the Comets

Phildar 19??

A - Rock Around the Clock

B - See You Later Alligator

2432 - Black Star Dancing

Dans l’élan de mes achats du Black Friday (ou presque - qu’est-ce que 4 semaines ?), je suis allé chercher à Undersounds le e.p. Black Star Dancing de Noel Gallagher (‘s High Flying Birds) qui n’était pas disponible lors des soldes du site officiel.

On peut discuter le contenu musical - entendre celui qui a écrit Rock ‘n’ Roll Star jouer un quart du siècle plus tard une espèce de disco-pop peut faire s’étrangler quelques fans, moi le premier, qui ai mis plus de cinq ans à faire l’acquisition du disque - on ne peut en revanche qu’applaudir le mode de publication : sortir, après 25 ans de carrière, du cycle album / tournée / album / tournée, en enregistrant dans une semi-urgence des e.p. (il en existe trois) de trois titres (en face A) complétés par deux remixes (en face B), c’est refuser un certain confort dans lequel il fut très souvent taxé de se reposer.

Black Star Dancing

Noel Gallagher’s High Flying Birds

Sour Mash 2019

A1 - Black Star Dancing

A2 - Rattling Rose

A3 - Sail On

B1 - Black Star Dancing (12’’ mix)

B2 - Black Star Dancing (The Reflex revision)

2431 - Diapason d’Or, Janvier 2026

Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’or, Janvier 2026

Diapason 2025

01 - Un Requiem Allemand (IV) (Brahms / Pygmalion - R. Pichon)

02 - Symphonie n°55 (finale) (Haydn / Kammerorchester Basel - G. Antonini)

03 - Fantaisie D940 (finale) (Schubert / B. Chamayou - L.O. Andsnes)

04 - Octuor D72 (Schubert / Sarbacanes)

05 - Pulchra es Amica Mea (Rognoni / M. Papasergio - A. Mauillon)

06 - Symphonie n°4 (scherzo) (Tchaïkovski / Wiener Philharmoniker - C. von Dohnanyi)

07 - Concerto pour Violon (larghetto) (Beethoven / D. Oïstrakh - Orchestre National de la RDF - A. Cluytens)

08 - Concerto pour Violon (rondo) (Beethoven / B. Huberman - Wiener Philharmoniker - G. Szell)

09 - Sonate pour Piano n°3 (allegro con brio) (Beethoven / E. Guilels)

10 - Ballade n°1 (Chopin / E. Guilels)

2430 - It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best

Quelques semaines après  la découverte de In my Own Time de Karen Dalton, j’ai acheté It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best. Même beauté de l’objet et même choc musical - quoique légèrement atténué : je savais cette fois à quoi m’attendre - de cette voix irréelle, brisée, aussi magnifique qu’hideuse, plus vraie, plus grande que toutes les autres.

It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best

Karen Dalton

Mégaphone Music 2006

CD

01 - Little Bit of Rain

02 - Sweet Substitute

03 - Ribbon Bow

04 - I Love You More than Words Can Say

05 - In the Evening (It’s so Hard to Tell Who’s Going to Love You the Best)

06 - Blues on the Ceiling

07 - It Hurts Me Too

08 - How did the Feeling Feel to You

09 - Right, Wrong or Ready

10 - Down on the Street (Don’t You Follow Me Down)

DVD

01 - God Bless the Child

02 - It Hurts Me Too

03 - Little Bit of Rain

04 - Blues Jumped the Rabbit

2429 - Come to my Garden

L’autocollant doré qui ornait le cellophane vantait une réédition très attendue d’une pierre angulaire (cornerstone) de la soul, un album dont le titre d’ouverture Les Fleurs avait été samplé par tout le gratin du hip-hop et au-delà (je ne connaissais aucun des artistes cités si ce n’est Nelly Furtado). Ce genre de sticker étant toujours parfaitement objectifs, il ne m’en a pas fallu davantage pour que j’embarque Come to my Garden de Minnie Riperton. Et je ne l’ai pas regretté. Très belle soul superbement arrangée et orchestrée et portée par une voix étonnante, capable de partir dans des aigus surprenants, parfois à la limite de la rupture, très joliment sur le fil.

Come to my Garden

Minnie Riperton

Soulgramma 2022

A1 - Les Fleurs

A2 - Completeness

A3 - Come to my Garden

A4 - Memory Band

A5 - Rainy Day in Centreville

B1 - Close Your Eyes and Remember

B2 - Oh, by the Way

B3 - Expecting

B4 - Only When I’m Dreaming

B5 - Whenever, Wherever

2428 - No Distance Left to Run

J’ai beaucoup écouté Blur cette semaine en voiture. Mes trois albums préférés, les seuls que j’ai encodés, Blur, 13, The Ballad of Darren, en lecture aléatoire. Et je me disais que je n’avais jamais fait un TOP 5 ou un TOP 10 du groupe. Mais que je ne connaissais pas assez bien certains albums pour me lancer dans un classement qui soit un minimum objectif - pour autant qu’un classement puisse être objectif. Ce qui est certain, en revanche, c’est que dans ce TOP 5 éventuel figureraient deux chansons : Strange News from Another Star et No Distance Left to Run. Celles-ci, elles sont indélogeables. Avant d’explorer avec davantage de minutie la discographie de Blur, il faut tout de même que je me remette de l’horrible remix de Tender - une  prétendante au TOP 10 - qui se trouve en face B de No Distance Left to Run…

No Distance Left to Run

Blur

Parlophone / Food 1999

01 - No Distance Left to Run

02 - Tender (Cornelius remix)

03 - Battle (UNKLE remix)

04 - Beagle 2

2427 - You Stole the Sun from my Heart

Mes deux récents disques des Thrills ont aiguisé mon appétit pour le format single. Il n’avait pas besoin de l’être - je ne suis jamais rassasié. Parmi les derniers arrivés, l’édition japonaise de You Stole the Sun from my Heart des Manic Street Preachers. Obi, livret avec paroles en anglais et en japonais et 7 titres réunisssant des remixes pas terribles de la chanson titre et de The Everlasting, une reprise du Clash en live et un enregistrement public d’un autre highlight de This is my Truth, Tell me Yours, If You Tolerate This Your Children will be Next. Même quand le menu c’est pas fabuleux, j’adore les singles.

You Stole the Sun from my Heart

Manic Street Preachers

Epic 1999

01 - You Stole the Sun from my Heart

02 - You Stole the Sun from my Heart (a joyful racket remix)

03 - You Stole the Sun from my Heart (Mogwai remix)

04 - The Everlasting (deadly avenger’s psalm 315)

05 - The Everlasting (stealth sonic orchestra remix)

06 - Train in Vain (live)

07 - If You Tolerate This Your Children will be Next (live)

2426 - Four Walls

L’excellente surprise. Je cherchais sur Rakuten un disque d’Alexei Lubimov publié chez Zig-Zag Territoires avec, au programme, des œuvres d’Anton Webern, d’Alban Berg et de Charles Ives. Je ne l’y ai pas trouvé - il faudra que je commande ailleurs. Mais j’ai déniché un enregistrement de John Cage, Four Walls. Que j’ai commandé en m’attendant au pire, en me préparant à souffrir. Sur John Cage, j’avais des a priori plus que négatifs.

Excellente surprise disais-je, c’est un disque exceptionnellement beau. Un jeu et une partition qui paraissent mécaniques. Une ambiance austère. Des silences qui s’étirent. Une noirceur revendiquée. Mais que d’émotions… que de beautés…

Four Walls

A. Lubimov / J. Cage

Fuga Libera 2022

Act One

01 - I

02 - II

03 - III

04 - Dance

05 - IV

06 - Dance

07 - V

08 - VI

09 - VII

10 - VIII

Act Two

11 - IX

12 - X

13 - XI

14 - XII

15 - XIII

2425 - Aka… What a Life !

Six disques du Chief et de ses Oiseaux Volant Haut, disais-je. Le second (enfin, ça dépend de l’ordre dans lequel on les prend) est un autre single issu du premier album, Aka… What a Life !. Face A pas extraordinaire, face B plus intéressante avec son titre à la Spiritualized, son joli son de clavier et sa tentative (pas si mal réussie) d’envolée mystique.

Aka… What a Life !

Noel Gallagher’s High Flying Birds

Sour Mash 2011

01 - Aka… What a Life !

02 - Let the Lord Shine a Light on Me

2424 - If I Had a Gun…

Avant de nous importer (imposer) Thanksgiving, on nous avait appâtés avec le putain de Black Friday qui dure plus d’une semaine, un peu comme les 3J (BHV ? je sais plus) s’étalent sur dix jours. Et comme je suis un faible, comme je suis un sale hypocrite, le Black Friday, j’en profite…

Sur le site de Nono, pour le vendredi noir, c’était opération liquidation. Pour 50 balles (port compris), j’ai récupéré six disques de ses High Flying Birds - soit exactement le prix de deux de ses e.p. qui me font de l’œil depuis un moment chez Undersounds. Dont le single If I Had a Gun… - peut-être la meilleure chanson de son premier album - avec en face B, un inédit I’d Pick You Every Time, aimable plaisanterie qui aurait peut-être méritée de rester inédite.

On ne dira rien sur le délai pour recevoir les disques, on reste factuel : 4 jours pour l’emballage et l’expédition - 3 jours pour traverser la Grande-Bretagne et arriver en France - 12 jours pour traverser la France…

If I Had a Gun…

Noel Gallagher’s High Flying Birds

Sour Mash 2011

01 - If I Had a Gun…

02 - I’d Pick You Every Time

2423 - E.S.P.

Je disais donc que j’avais, de Miles Davis, en même temps que Nefertiti, également acheté E.S.P.. Et il n’y a plus à la FNAC de Limoges d’albums du trompettiste que je ne possède déjà. Il va falloir chercher ailleurs.

E.S.P.

Miles Davis

Columbia / Legacy ????

01 - E.S.P.

02 - Eighty-One

03 - Little One

04 - R.J.

05 - Agitation

06 - Iris

07 - Mood

2422 - One Horse Town

L’ai-je dit que j’avais acheté non pas un mais deux singles des Thrills ? One Horse Town était le second. La version album cette fois. Et deux vraies faces B inédites.

One Horse Town

The Thrills

Virgin 2003

01 - One Horse Town

02 - Car Crash

03 - Don’t Play It Cool

2421 - Getting Killed

Getting Killed de Geese est l’album dont tout le monde parle en ce moment. Nick Cave, Billy Corgan. Le NME en a fait son album de l’année. Je l’ai donc acheté, persuadé que j’allais hausser les épaules, tout ça pour ça. Convaincu que tout le monde s’était juste laisser berner par un morceau d’ouverture en forme de soudaine explosion de violence There’s a bomb in my car… Mais même avec tous les a priori négatifs dont j’étais pétri, je n’ai pu m’empêcher de trouver le disque intéressant. Quel mot horrible, intéressant. Je ne sais si c’est un bon disque, un très bon, ou un mauvais, si son côté expérimental est prétentieux, poudre aux yeux ou intelligent… si c’est un disque qui va m’occuper ou que je vais vite oublier… mais rien que pour ce doute auquel je suis confronté, ce n’était pas un achat inutile. Pas un mauvais achat.

Getting Killed

Geese

Partisan Records / Play It Again Sam 2025

01 - Trinidad

02 - Cobra

03 - Husbands

04 - Getting Killed

05 - Islands of Men

06 - 100 Horses

07 - Half Real

08 - Au Pays du Cocaine

09 - Bow Down

10 - Taxes

11 - Long Island City Here I Come

2420 - Undecided EP

Pas plus que des Thrills, peut-être moins encore, je n’avais envisagé de collectionner les disques des Magic Numbers. C’est Natacha qui m’a fait découvrir les disques groupe à la double fratrie, c’est elle qui avait leur premier album. Et c’est elle aussi qui ne voulait pas vraiment en savoir plus. Parce qu’on lui avait dit que la suite était moins bonne ou parce qu’elle avait écouté un peu de la suite de la discographie et qu’elle avait trouvé ça (beaucoup ?) moins bien. D’un autre côté, si on me met un disque des Magic Numbers, surtout un 10’’, sous le nez, pour pas cher, comme ce fut le cas mercredi dernier à Point Show avec Undecided EP, je vais avoir du mal à résister. Et le résultat, s’il ne vaut pas le premier album - ce n’est, après tout, qu’un e.p. - est (très) loin d’être désagréable.

Undecided EP

The Magic Numbers

Heavenly 2007

A1 - Undecided

A2 - Fear of Sleep

A3 - The Shooter

B1 - Tonight

B2 - Let Somebody In (alternate version)

B3 - Sissy & the Silent Kid

2419 - Nefertiti

Nous montons en voiture. L’autoradio (appelle-t-on encore cela ainsi), lié à mon iPhone démarre. La fin de Get Up with It que j’avais encodé juste après avoir acheté le disque et que j’avais écouté dans sa presque (durée de trajet trop court) totalité sur la route du boulot. Au bout de quelques secondes, je change, je mets Moondance.

Natacha : Pourquoi tu changes, c’était pas bien, ça ?

Moi : C’était de la trompette, je croyais que tu en supportais pas ça…

Natacha : Non, c’était chouette, on aurait cru une B.O. pour un Harry ou pour Bullitt (du Lalo Schifrin donc…)

Moi : La trompette, c’est non, mais Miles Davis qui souffle comme un fou dans une trompette branchée à une pédale wah-wah, c’est bon ?

Natacha : Voilà, la trompette, c’est non sauf quand c’est Miles Davis… je n’aime que les meilleurs… (on dirait du Oscar Wilde : « mes goûts sont très simples, je me contente du meilleur. »)

Je remets Get Up with It depuis le début.

Deux jours plus tard, à la maison, nous nous apprêtons à sortir. Une averse nous retarde. La météo nous annonce une quinzaine de minutes à patienter. En attendant, je mets Bitches Brew sur la platine.

Natacha : Ah, ça y est, maintenant, tu vas me mettre de la trompette tout le temps…

Moi : C’est pas de la trompette, c’est Miles… je t’ai pas non plus mis un concerto pour trompette de Jolivet.

En attendant, cette semaine, j’ai continué à acheter des Miles : E.S.P. et Nefertiti.

Nefertiti

Miles Davis

Columbia / Legacy 1998 / ????

01 - Nefertiti

02 - Fall

03 - Hand Jive

04 - Madness

05 - Riot

06 - Pinocchio

07 - Hand Jive (first alternate take)

08 - Hand Jive (second alternate take)

09 - Madness (alternate take)

10 - Pinocchio (alternate take)

2418 - Santa Cruz (You’re not that Far)

Je n’avais jamais vraiment envisagé de collectionner les disques des Thrills, d’acheter leurs singles… mais l’occasion faisant le lardon… dans le paquet reçu aujourd’hui chez mes amis de Cyber City, non pas un mais deux maxis extraits (ou presque, comme on le verra) du premier album du groupe, So Much for the City. Dont Santa Cruz (You’re not that Far) à la tracklist guère appétissante : les quatre chansons sont présentes sur So Much for the City, Plans en étant une plage cachée. Dès les premières secondes de la chanson titre cependant, le son me paraît étrange. Ce n’est pas la version que je connais. Et effectivement, tous les morceaux ont été réenregistrés avec un producteur pour l’album. On a sur ce disque quelque chose entre la maquette (il faut que j’arrête de dire démo, on dit maquette en français) et la version finale de quatre titres de l’album. Et c’est déjà pas mal… non ?

Santa Cruz (You’re not that Far)

The Thrills

Virgin Records 2002

01 - Santa Cruz (You’re not that Far)

02 - Deckchairs and Cigarettes

03 - Your Love is like Las Vegas

04 - Plans

2417 - We are Love

Le nouvel album des Charlatans, We are Love, je n’ai pas eu besoin de chercher bien loin pour le trouver, il était à la FNAC. Je l’y ai acheté quelques jours plus tard. c’est triste mais c’est ainsi, les disquaires indépendants sont moins bien lotis, moins bien fournis que les grosses chaînes qui bénéficient de circuits de distribution plus efficaces.

Il est bien meilleur, ce We are Love, que Different Days. Peut-être pas au point de plaire à Natacha. Meilleur tout de même.

We are Love

The Charlatans

BMG 2025

01 - Kingdom of Ours

02 - We are Love

03 - Many a Day a Heartache

04 - For the Girls

05 - You can’t Push the River

06 - Deeper and Deeper

07 - Appetite

08 - Salt Water

09 - Out on our Own

10 - Glad You Grabbed Me

11 - Now Everything

2416 - Jean Ferrat

Résumons. Iggy Pop, c’est Jean-Louis Aubert. Karel Ančerl, c’est Béla Lugosi.

Et Jean Ferrat, ne serait-ce pas un mélange de James Coburn et de Barbas (Billy Drago) ?

Jean Ferrat

Jean Ferrat

Barclay 1967 (?)

A1 - Maria

A2 - Heureux celui qui Meurt d’Aimer

A3 - En Groupe, en Ligue, en Procession

A4 - Si Je Mourais Là-Bas

A5 - La Liberté est un Voyage

B1 - Un Enfant Quitte Paris

B2 - Un Jour, un Jour

B3 - Alleluia

B4 - Chanson pour Toi

B5 - Pauvre Boris

2415 - Mechanical Wonder

Il est des critiques, rares certes, voire très rares, qui considèrent Ocean Colour Scene comme un très bon groupe, meilleur (dans le même style) qu’Oasis. Qui défendent le groupe et ses albums (même ceux parus après la fin de la période de grand succès qu’a connue le groupe) contre vents et marées. Il faut comprendre par là, qu’OCS est le vrai groupe de mods, le plus authentique. Et comme je respecte (même si je ne le partage pas) l’avis de quelques-uns de ces irréductibles critiques, j’ai décidé de me plonger dans le reste de la discographie du groupe de Steve Cradock. En commençant par Mechanical Wonder, leur dernier disque à être entré dans le TOP 10 britannique, le premier à se faire franchement étrillé par (presque) tout le monde.

Ceux qui ont descendu l’album furent très injustes. Il n’a à vrai dire qu’un seul défaut : son manque total d’ambition, commerciale ou autre. On entend là un groupe qui sort modestement un disque sur lequel il n’a eu que la prétention d’essayer écrire de bonnes chansons. Et qui y parvient plutôt bien. C’est déjà pas mal. Pour être tout à fait honnête, j’aurais probablement détesté le disque si je l’avais écouté en 2001.

Mechanical Wonder

Ocean Colour Scene

Island Records 2001

01 - Up on the Downside

02 - In my Field

03 - Sail on my Boat

04 - Biggest Thing

05 - We Made it More

06 - Give Me a Letter

07 - Mechanical Wonder

08 - You are Amazing

09 - If I Gave You my Heart

10 - Can’t get Back to the Baseline

11 - Something for Me

2414 - Tarass Boulba. Concertino. Quatuor à Cordes n°1…

J’aime tellement mon disque d’Œuvres pour Piano de Janáček par Alain Planès que j’ai parfois l’impression que les morceaux qui y sont gravés n’existent que sur ce disque. Nulle part ailleurs. C’est donc avec une certaine stupeur que j’ai vu, il y a quelques jours, que le disque du mois des Indispensables de Diapason proposait une interprétation (par un certain Rudolf Firkusny) de la fabuleuse Sonate pour Piano « 1.X.1905 ». C’est avec une certaine fébrilité (et le casque sur les oreilles, il était tard) que j’ai mis le disque sur la platine, zappant les trois premières plages. Dix minutes plus tard, il n’existe toujours pour moi qu’un seul enregistrement du morceau : celui d’Alain Planès.

Photos à l’intérieur de la pochette des différents interprètes compilés sur ce disque. Est-ce moi ou Karel Ančerl a des faux airs de Béla Lugosi ?

Tarass Boulba. Concertino. Quatuor à Cordes n°1…

Leos Janáček

Diapason 2025

01-03 - Tarass Boulba (Orchestre Philharmonique Tchèque / K. Ancerl)

04-05 - Sonate pour Piano « 1.X.1905 » (R. Firkusny)

06-09 - Concertino pour Piano et Orchestre de Chambre (Philadelphia Woodwind Quintet - D. Madison - J. Krachmalnick - S. Lifschey - R. Firkusny)

10-13 - Quatuor à Cordes n°1 « Sonate à Kreutzer » (Quatuor Smetana)

2413 - Diapason d’Or, Décembre 2025

Les Plus Beaux CD du Mois - Diapason d’Or, Décembre 2025

Diapason 2025

01 - Fantaisie sur deux Airs Russes (V et VI) (Servais / S. Gabetta - Cappella Gabetta)

02 - Suite en Ut (Chaconne) (Couperin / J. Rondeau)

03 - Pargoletta è Colei (Agresta / Concerto Italiano - R. Alessandrini)

04 - Suite op. 1 n°4 (Passacaille) (Fischer / Freiburger Barockorchester - G. von der Goltz)

05 - Pour L’Amour de mon Bel Amy (Le Grant / Into the Winds)

06 - Quatuor à Cordes n°1 (andantino semplice) (Szymanowski / Quatuor Belcea)

07 - Symphonie n°7 (scherzo-allegro) (Dvořák / Wiener Philharmoniker - C. Silvestri)

08 - Sonate pour Piano n°1 (scherzo e intermezzo) (Schumann / M. Pollini)

09 - Patrie (Bizet / Royal Philharmonic Orchestra - T. Beecham)

10 - Le Beau Danube Bleu (Strauss II / Wiener Philharmoniker - G. Szell)

2412 - Get Up with It

Miles porte d’immenses lunettes de soleil qui lui mangent la moitié du visage. Il joue la moitié du temps penché en deux. Il n’a pas un regard pour son groupe, ultra-funky. Pas besoin, ces gars-là communiquent avec leurs instruments. La trompette sonne étrangement. Je crois qu’elle est liée à une pédale d’effets. Wah-wah probablement.

Et puis il y a ce gros plan sur les doigts. Fins. Ultra-fins. Osseux. L’image a pris avec le temps une drôle de teinte. Sur la vidéo, on jurerait que les doigts de Miles ont la même couleur que sa trompette. Que ses doigts, si fins, si profilés, avec leur couleur cuivrée, sont une extension, un élément de la trompette. Miles est devenu sa trompette.

Le lendemain, de passage à la FNAC, avant d’aller chercher du Mariah Carey pour Natacha, je me rue au rayon jazz, explore l’onglet Miles Davis. Parmi les quelques albums que je n’ai déjà, Get Up with It semble dater de la même époque que la vidéo. Je l’emporte.

Get Up with It

Miles Davis

Columbia / Legacy ????

CD1

01 - He Loved Him Madly

02 - Maiysha

03 - Honky Tonk

04 - Rated X

CD2

01 - Calypso Frelimo

02 - Red China Blues

03 - Mtume

04 - Billy Preston

2411 - Chants de Dévotion et d’Amour du Rajasthan

À croire qu’ils s’appellent tous pareil ces disques de musique indienne… Chants de Dévotion et d’Amour du Rajasthan, ça sonne un peu comme le disque de Lakshmi Shankar acheté une semaine plus tôt, non ? Sauf qu’on est là chez Harmonia Mundi, label qui ne cherchait pas les stars mais le plus qu’authentique, et sur la série de disques où la couverture était sacrifiée pour faire baisser le prix au maximum. On a donc droit à un disque bien moins policé, moins léché, presque ethnographique : on a parfois l’impression d’un enregistrement de rue. On n’enregistre pas assez les musiciens de rue. J’ai regretté, certains musiciens, dans le métro, de ne pas avoir pu / osé les enregistrer… je m’égare.

Chants de Dévotion et d’Amour du Rajasthan

Harmonia Mundi 1978

A1 - Chant d’Amour (Dholi)

A2 - Chant de Dévotion (Kamarh, Bambi)

A3 - Chant de Mariage (Majhirana)

A4 - Chant d’Amour Mystique (Manghaniyar)

A5 - Chant de Dévotion (Jogi)

A6 - Chant de Séparation (Majhirana)

A7 - Chant de Dévotion (Jogi)

B1 - Drame Lyrique Populaire (extrait) (Mirasi)

B2 - Chant de Mariage (Nath-Bâbâ)

B3 - Berceuse (Dholi)

B4 - Danse Dévotionnelle Teratali (Kamarh)

B5 - Chant d’Amour (Kalbelia)

B6 - Ballade d’Amour (Langa)

2410 - #1 to Infinity

C’était quand je venais de lui acheter la compilation de Whitney Houston, je crois, que Natacha, toujours un peu dans la provocation m’avait lancé « il ne nous manque plus qu’un best-of de Mariah Carey ». J’ai depuis régulièrement regardé dans les bacs des disquaires et sur le net à la recherche d’une compilation pas trop chère. Jusqu’à samedi dernier, à la FNAC. #1 to Infinity, tous ses numéros 1 (aux USA) réunis pour 10 euros. Quitte à faire mon vieux sexiste de base, j’aurais préféré une photo plus ancienne sur la couverture… mais le livret, comme un album-souvenir n’est pas avare en photos de toute la carrière de la diva. Je la préfère les cheveux bouclés.

#1 to Infinity

Mariah Carey

Columbia / Epic / Legacy 2015

01 - Vision of Love

02 - Love Takes Time

03 - Emotions

04 - I’ll be There (feat. Trey Lorenz)

05 - Dreamlover

06 - Hero

07 - Without You

08 - Endless Love (duet with Luther Vandross)

09 - Fantasy (Bad Boy Fantasy) (feat. O.D.B.)

10 - One Sweet Day (avec Boys II Men)

11 - Always be my Baby

12 - Honey

13 - My All

14 - Heartbreaker (feat. Jay-Z)

15 - Against All Odds (Take a Look at Me Now) (feat. Westlife)

16 - We Belong Together

17 - Don’t Forget About Us

18 - Touch my Body

19 - Infinity

2409 - Le Noise

Journée Neil en voiture ce mardi. Zuma, Rust Never Sleeps, Everybody Knows This is Nowhere et After the Gold Rush enchaînés. Ce soir, je me dis qu’un billet sur un de ses disques serait pas mal pour prolonger (un peu) le plaisir. Et je m’aperçois alors que plusieurs de ses albums n’ont pas encore fait l’objet d’un post. Et pas de mauvais albums encore plus. Dont Le Noise (parce que produit pas Daniel Lanois) album acheté peu après sa sortie et sur lequel Neil est seul avec sa guitare électrique. En vrai folkeux branché, il chante l’amour, la guerre, l’amour encore, le monde qui tourne pas rond, l’amour toujours… et il emballe le tout de larsens et de riffs saturés. Disque très cool.

Le Noise

Neil Young

Reprise Records 2010

01 - Walk with Me

02 - Sign of Love

03 - Someone’s Gonna Rescue Me

04 - Love and War

05 - Angry World

06 - Hitchhiker

07 - Peaceful Valley Boulevard

08 - Rumblin’

2408 - Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde »

Une Symphonie du Nouveau Monde d’Anton(ín) Dvořák, une de plus. Pas une courante, celle-ci, par Zdeněk Košler et l’Orchestre Philharmonique Slovaque, on ne la trouvera pas partout - et, en même temps, la cherche-t-on beaucoup ?

J’achetais des vinyles de musique du monde à un gars sur le net. Il me manquait cinq euros pour atteindre une réduction intéressante, les frais de port étaient déjà payés, le vinyle à l’illustration de tapisserie fleurie pour petits vieux faisait parfaitement l’affaire.

L’interprétation m’a semblé manquer un peu de fougue. C’est un peu plat voire plan-plan… mais ce n’est pas affreux, loin de là. De toute façon, j’en ai huit autres versions en stock… et une dixième depuis un moment dans le viseur.

Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde »

A. Dvořák / Z. Košler - Orchestre Philharmonique Slovaque

Mr. Pickwick 19??

A1 - Adagio - Allegro Molto

A2 - Largo

B1 - Scherzo

B2 - Allegro con Fuoco

2407 - Indigo Meadow

Le facteur est un branleur. Il y a les fois où il tasse le courrier dans la boîte aux lettres et où l’on retrouve les magazines façon origami de maternelle. Les fois où je le soupçonne de nous avoir piqué du courrier - impossible à prouver, présomption d’innocence, tout ça. Et les fois où il ne passe pas de la semaine et où on récupère le courrier en une seule fois, immense tas, le vendredi.

C’est ce qui est arrivé avant-hier. Et les disques que j’avais commandé en eux trois fois, que j’espérais récupérer un par un ou maximum deux par deux sont tous arrivés simultanément. Je pensais chaque soir en découvrir un nouveau, tranquillement, rythme confortable. Je me retrouve avec une pile de nouveautés et je ne sais par quoi commencer.

Parmi ces nouveaux venus dans la collection, Indigo Meadow, album des Black Angels de 2013, le dernier qui me manquait, le seul à afficher la tête des membres du groupe sur la couverture, pas leur disque le plus réussi. Il me reste deux trois e.p. abordables (financièrement, il y a aussi des e.p., ceux des débuts qui coûtent un bras) à trouver avant d’éventuellement chercher les albums solo des membres du groupe - j’ai déjà les deux albums de MIEN.

Indigo Meadow

The Black Angels

Blue Horizon 2013

01 - Indigo Meadow

02 - Evil Things

03 - Don’t Play with Guns

04 - Holland

05 - The Day

06 - Love me Forever

07 - Always Maybe

08 - War on Holiday

09 - Broken Soldier

10 - I Hear Colors (Chromaesthesia)

11 - Twisted Light

12 - You’re Mine

13 - Black isn’t Black