1219 - Mars 2005

On meuble toujours… mais c’est presque fini.

Un sampler à écouter celui-ci, a priori, la sélection est alléchante.

Mars 2005

Les Inrockuptibles 2005

01 - Let Jah Love Come (Rhythm & Sound with Sugar Minott)

02 - Moon River (Petra Haden and Bill Frisell)

03 - J2M (Dick Annegarn)

04 - Sketches (Paul Motian)

05 - Finzamba (Salif Keita & Kanté Manfila)

06 - Everything’s OK (Al Green)

07 - Bachelorette (Badi Assad)

08 - Angel Dark Revisited (Charles Lloyd Quartet)

09 - Manmignoul (Thione Seck)

10 - Warm Shift (Jon Hassell)

11 - Lindinha (Jorge Humberto)

12 - Fire in the Night (Wynton Marsalis)

13 - Deuxième Apprentissage (Pierre Henry)

14 - End of Vinyl Noise

1218 - Dear Catastrophe Waitress

Je me mets parfois à chantonner sans savoir pourquoi cette chanson ou ce morceau précis me vient en tête au moment où je commence à l’entonner. Cette après-midi, bricolant mes colonnes de disques et y rangeant mes CD, après Always Look on the Bright Side of Life (oui, oui, Brian en croix dans le film des Monthy Python), je me suis mis à fredonner mi-yahourt mi-soupe tiède Lord Anthony de Belle & Sebastian. Je la chantais souvent dans le bus à Dijon quand je me rendais chez un élève (je donnais des cours particuliers) qui s’appelait Anthony et avait - je trouvais du moins… mais ne lui souhaitais pas - un bon profil de victime de violence scolaire, comme l’Anthony de la chanson.

Dear Catastrophe Waitress n’est pas le premier album que j’ai écouté de Belle & Sebastian - c’était The Boy with the Arab Strap - mais c’est peut-être le premier que j’ai acheté, peut-être celui qui m’a fait acheter tous les autres que je possède, je ne sais plus bien, c’était en 2004… ça fait si longtemps.

Dear Catastrophe Waitress est surtout l’album avec lequel Belle & Sebastian quitte son label indé, Matador, pour rejoindre Rough Trade et la première division et faire une sorte de coming-out commercial. Les allusions graveleuses sont toujours présentes (Step into my Office, Baby), le dépouillement va toujours aussi bien à leurs morceaux (sublime Piazza, New York Catcher) mais le groupe ose le single destiné à devenir tube (I’m a Cuckoo) les mélodies proches du putassier (If you Find Yourself Caught in Love) ou les claviers à la limite du kitsch (Stay Loose) sans jamais baisser en qualité ou donner l’impression de se renier. Top pop.

Dear Catastrophe Waitress

Belle & Sebastian

Rough Trade 2003

01 - Step into my Office, Baby

02 - Dear Catastrophe Waitress 

03 - If She Wants Me

04 - Piazza, New York Catcher

05 - Asleep on a Sunbeam

06 - I’m a Cuckoo

07 - You don’t Send Me

08 - Wrapped up in Books

09 - Lord Anthony

10 - If you Find Yourself Caught in Love

11 - Roy Walker

12 - Stay Loose

1217 - Paper Mâché Dream Balloon

Puisque je mentionnais le groupe dans le billet d’hier.

La première fois que j’ai entendu parler de King Gizzard and the Lizard Wizard, c’était en lisant la chronique (dithyrambique) de Paper Mâché Dream Balloon dans Rock & Folk dans les rayons de Monoprix.

Puis il y eut I’m in your Mind Fuzz et Flying Microtonal Banana empruntés à la bibliothèque de Versailles et achetés peu de temps après. Paper Mâché Dream Balloon n’étant pas disponible à la médiathèque, je l’ai commandé directement, sans écoute préalable. Album très différent des deux précités - et qui n’ont déjà que peu en commun - explorant un folk psychédélique acoustique sans décharges électriques ni répétitions hallucinatoires…

Quel dommage que ce concert désastreux a réfréné mes envies… il me reste une douzaine d’albums de King Gizzard and the Lizard Wizard à découvrir.

Paper Mâché Dream Balloon

King Gizzard and the Lizard Wizard

Heavenly 2015

01 - Sense 

02 - Bone

03 - Dirt

04 - Paper Mâché Dream Balloon

05 - Trapdoor

06 - Cold Cadaver

07 - The Bitter Boogie

08 - N.G.R.I. (Bloodstain)

09 - Time = Fate

10 - Time = $$$

11 - Most of what I Like

12 - Paper Mâché 

1216 - Give it Back !

Puisque j’évoquais Satellite cete (j’hésite entre cet et cette) après-midi (hier après-midi au moment de la publication de ce billet), il est temps de parler (ou pas) de Give it Back !, l’un des trois albums du Brian Jonestown Massacre publiés en 1997 - nombre faussement impressionnant, les fous furieux de King Gizzard and the Lizard Wizard ont fait mieux depuis - l’un des 7 ou 8 que j’ai achetés après avoir vu Dig !, le documentaire consacré au groupe et aux frères ennemis des Dandy Warhols, l’un des deux ou trois (avec Methodrone et … And This is Our Music) que j’ai encore envie d’écouter aujourd’hui. Give it Back !, en effet, est un peu mieux foutu que la moyenne des albums du BJM et comporte suffisamment de potentiels « tubes » (notez les guillemets qui sont autant de gants que je mets) pour cacher les errances habituelles du groupe et le léger manque de subtilité d’Anton Newcombe quand il cite ses héros (Their Satanic Majesties’ Second Request) ou ce qu’il espère être la concurrence (Super-Sonic). Satellite, Servo, Sue ou Not if you were the Last Dandy on Earth (en réponse à) sont des morceaux qui ne feraient pas tâche sur les disques de groupes bien plus célébrés. Bon, maintenant, il faut que je retrouve le disque.

Give it Back !

The Brian Jonestown Massacre

Bomp ! 1997

01 - Super-Sonic

02 - This is Why You Love Me

03 - Satellite

04 - Malela 

05 - Salaam 

06 - Whoever You Are

07 - Sue

08 - (You Better Love Me) Before I am Gone

09 - Not if you were the Last Dandy on Earth

10 - #1 Hit Jam

11 - Servo

12 - The Devil may Care (Mom & Dad Don’t)

13 - Their Satanic Majesties’ Second Request

1215 - Falling Down

Le remontage des meubles avancent bien. L’agencement des pièces se décident peu à peu. Presque toutes nos affaires sont réunies. Ne me manquent que trois cartons de vinyles, laissés chez belle-maman. Un avec des 12’’. Deux autres avec l’ensemble de mes 7’’. Pas bien grave, je ne comptais pas écouter celui de Falling Down d’Oasis, dernier single du groupe avant sa séparation. Pas plus que Those Swollen Hand Blues, sa face B, probablement, je le répète, la pire de l’histoire du groupe.

Falling Down

Oasis

Big Brother 2008

A - Falling Down

B - Those Swollen Hand Blues

1214 - Soul Manifesto : 1964-1970 - Otis Blue : Otis Redding Sings Soul

Juste après avoir fainéanté avec mon billet en retard de ce matin (d’hier), j’ai consulté, envie de futurs billets les tracklists des albums contenus dans le coffret Soul Manifesto : 1964-1970 réunissant les enregistrements d’Otis Redding publiés préhumement. Celle du troisième CD, Otis Blue : Otis Redding Sings Blues m’a estomaqué et mis sur le uc. Respect, Change is Gonna Come, I’ve Been Loving too Long, My Girl, Satisfaction, Shake, peut-on faire mieux ? Oui, avec un best-of d’Otis… mais c’est vraiment le seul moyen.

Soul Manifesto : 1964-1970 - Otis Blue : Otis Redding Sings Soul

Otis Redding

ATCO Records 2015

01 - Ole Man Trouble

02 - Respect

03 - Change Gonna Come

04 - Down in the Alley

05 - I’ve Been Loving You too Long

06 - Shake

07 - My Girl

08 - Wonderful World

09 - Rock me Baby

10 - Satisfaction

11 - You don’t miss your Water

1213 - Objectif 2005 - Vol. 3

En retard ici aussi.

On meuble ici comme ailleurs. Littéralement et au figuré.

Objectif 2005 - Vol. 3

Les Inrockuptibles 2005

01 - Little Sister (Queens of the Stone Age)

02 - Neighborhood #2 (Arcade Fire)

03 - The One You Love (Rufus Wainwright)

04 - Everyday I Love You Less and Less (Kaiser Chiefs)

05 - E-Pro (Beck)

06 - A Kick in the Teeth (Fischerspooner)

07 - The Sound of Music (version edit) (La Guardia)

08 - L’Histoire d’un Garçon (Benjamin Biolay)

09 - Une Bonne Nouvelle (Mathieu Boogaerts)

10 - Oh my Love (Jean-Louis Murat feat. Carla Bruni)

1212 - Soul Manifesto : 1964-1970 - Pain in my Heart

Dans le Kangoo, hier, entre Versailles et Limoges, pas moyen de brancher le téléphone pour balancer notre playlist. Fip montrant des signes de fatigue avant même Orléans, on a dû se résoudre à mettre des CD dans le lecteur malgré mes réticences. En effet, les CD ressortaient très chauds, brûlants. Je crains que le CD 1 de K-15 ne soit pas totalement indemne.

Le premier disque qu’on a passé était le premier album d’Otis Redding, Pain in my Heart, extrait du coffret intégral Soul Manifesto : 1964-1970. On connaissait déjà Pain in my Heart, These Arms of Mine. On a (re)découvert (on avait déjà écouté tout le coffret, hein…) les reprises de Stand By Me (un peu déstabilisante quand on est habitué à celle de Ben E. King), Louie Louie (marrante) ou Lucille (que je connais avant tout par les Everly Brothers).

Soul Manifesto : 1964-1970 - Pain in my Heart

Otis Redding

ATCO Records 2015

01 - Pain in my Heart

02 - The Dog

03 - Stand by Me

04 - Hey hey Baby

05 - You Send Me

06 - I Need Your Lovin’

07 - These Arms of Mine

08 - Louie Louie

09 - Something is Worrying Me

10 - Security

11 - That’s what my Heart Needs

12 - Lucille

1211 - First Collection 2006-2009 : Fleet Foxes

Le dernier disque écouté à Versailles avant de mettre la hi-fi en caisse (j’ai utilisé une caisse de vin en bois pour faire transporter l’ampli) et en carton (je n’avais qu’une caisse disponible, la platine CD est partie en carton - quant à la platine vinyle, je ne l’ai pas confiée aux déménageurs, à raison vu leur manque de délicatesse) fut le premier album des Fleet Foxes. Dans l’édition extraite du coffret First Collection 2006-2009 qui regroupe les premiers enregistrements du groupe, e.p. et premier album. La seule différence avec l’album d’origine ? La pochette cartonnée au lieu du beau gatefold…

First Collection 2006-2009 : Fleet Foxes

Fleet Foxes

Nonesuch 2018

01 - Sun it Rises

02 - White Winter Hymnal

03 - Ragged Wood

04 - Tiger Mountain Peasant Song

05 - Quiet Houses

06 - He Doesn’t Know Why

07 - Heard Them Stirring

08 - Your Protector

09 - Meadowlarks

10 - Blue Ridge Mountains

11 - Oliver James

1210 - 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)

Notre dernier disque versaillais aura donc été 1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs), le dernier album de Kula Shaker dont nous avons reçu l’édition (double) vinyle pendant notre séjour fourasin. Ç’eut pu être un cd promo de Zwan, financé avec les deux euros d’avoir qui me restaient chez Rakuten mais le vendeur est encore un de ceux qui osent mettre dans leur petite annonce état neuf pour une épave… Pour revenir au vinyle lui-même, je ne l’ai pas encore ouvert, ça attendra la fin du déménagement, à Limoges.

1st Congregational Church of Eternal Love (and Free Hugs)

Kula Shaker

Strange F.O.L.K. Records 2022

A1 - Intro (Dearly Beloved)

A2 - Whatever It Is (I’m Against It)

A3 - Hometown 

A4 - Burning Down

A5 - Love in Separation

B1 - Segue (Let us Pray)

B2 - Gingerbread Man 

B3 - Farewell Beautiful Dreamer

B4 - Where Have all the Brave Knights Gone ?

B5 - Segue (Raining Buckets)

B6 - 108 Ways to Leave your Narcissist

C1 - After the Fall (pt. 1)

C2 - Don’t Forsake Me

C3 - 303 Revisited

C4 - The Once and Future King

D1 - Shattered Bones

D2 - After the Fall (pt. 2 & 3)

D3 - Closing Words (Windows of our Hearts

D4 - Bumblebee

D5 - Coda (Cinema Club)

1209 - Be Here Now

Be Here Now est le meilleur album de tous les temps. Ça peut sonner idiot de dire ceci aujourd’hui. C’était pourtant une évidence pour moi, il y a 25 ans, le 21 août 1997, à 10h00, à l’ouverture de la FNAC Strasbourg, comme ça l’était pour des milliers millions de fans d’Oasis en ce jour de sortie du troisième album du groupe. Il n’était pas encore en rayon à l’ouverture. Je l’ai cherché, je l’ai demandé. En vain. On m’a dit de revenir à 11 heures. Je suis revenu à 10 h 55. Un employé de la FNAC en avait un carton plein devant lui, les disposait un à un en tête de gondole. Il n’en avait mis que quatre ou cinq en place. Je me rappelle encore son regard dépité quand j’ai saisi par dessus son épaule 20 à 25 % de son boulot.

Be Here Now est le meilleur album de tous les temps. C’est ce que je me disais en l’écoutant les premières fois même si je savais que je me mentais. Ce n’était même pas le meilleur Oasis. Be Here Now n’est devenu une déception qu’au bout de quelques jours, quand ses faiblesses se sont imposées malgré mes a priori. Cette même déception qui fait que je le réécoute aujourd’hui, de temps à autre, avec un immense plaisir. Le même plaisir que celui de se taper un paquet de Haribo en une seule fois jusqu’à s’en rendre malade sans pouvoir se raisonner et s’arrêter… parce que c’est trop bon.

Be Here Now est le meilleur album de tous les temps parce qu’il est, avec le single D’You Know What I Mean ? à l’origine de ma passion dévorante pour les disques.

Be Here Now est le meilleur album de tous les temps parce que c’est justement de ça dont il était alors question, être là à ce moment là. Le 21 août 1997, j’étais là. Bon anniversaire à Be Here Now. Bon anniversaire à moi. Bon anniversaire à tous ceux qui étaient là. 

Be Here Now

Oasis

Helter Skelter 1997

01 - D’You Know What I Mean ?

02 - My Big Mouth

03 - Magic Pie

04 - Stand by Me

05 - I Hope, I Think, I Know

06 - The Girl in the Dirty Shirt

07 - Fade In-Out

08 - Don’t Go Away

09 - Be Here Now

10 - All Around the World

11 - It’s Getting Better (Man !!)

12 - All Around the World (Reprise)

1208 - (What’s the Story) Morning Glory ?

Je venais d’acheter la réédition trois CD de Definitely Maybe, avais acheté il y a quelques temps celle de Be Here Now, il aurait été dommage de ne pas prendre aussi celle de (What’s the Story) Morning Glory ?. Chose faite.

Là aussi, le premier CD ne propose que l’album original remasterisé, sans bonus. Et tant mieux. Je prendrai plus tard la version japonaise pour avoir des versions inédites à la suite de l’album. Pour Be Here Now aussi d’ailleurs. Le CD2 ne rassemble que des faces B et des versions précédemment publiées. Je ne connaissais pas encore le mix Brendan Lynch de Champagne Supernova. Bof.

Le CD3 n’offre aucune chanson inédite mais propose des versions live ou démo de titres de l’album ou de faces B de single. Et surprise, ce sont les démos des deux titres dont j’attendais le moins, Hey Now ! et Bonehead’s Bank Holiday, qui se sont révélées les plus intéressantes, notamment la première, qui sonne étrangement comme Heart of Gold de Neil Young…

Dommage qu’il ne faille pas attendre de telle réédition pour Standing on the Shoulder of Giants.

(What’s the Story) Morning Glory ?

Oasis

Big Brother 2014

CD1

01 - Hello

02 - Roll with It

03 - Wonderwall

04 - Don’t Look Back in Anger

05 - Hey Now !

06 -

07 - Some Might Say

08 - Cast no Shadow

09 - She’s Electric

10 - Morning Glory

11 -

12 - Champagne Supernova 

CD2

01 - Talk Tonight

02 - Acquiesce

03 - Headshrinker

04 - It’s Better People

05 - Rockin’ Chair

06 - Step Out

07 - Underneath the Sky

08 - Cum on Feel the Noize

09 - Round are Way

10 - The Swamp Song

11 - The Masterplan

12 - Bonehead’s Bank Holiday

13 - Champagne Supernova (Brendan Lynch mix)

14 - You’ve Got to Hide your Love Away

CD3

01 - Acquiesce (live at Earls Court)

02 - Some Might Say (demo)

03 - Some Might Say (live at Roskilde)

04 - She’s Electric (demo)

05 - Talk Tonight (live at Bath Pavilion)

06 - Rockin’ Chair (demo)

07 - Hello (live at Roskilde)

08 - Roll with It (live at Roskilde)

09 - Morning Glory (live at Roskilde)

10 - Hey Now ! (demo)

11 - Bonehead’s Bank Holiday (demo)

12 - Round are Way (MTV Unplugged)

13 - Cast no Shadow (live at Maine Road)

14 - The Masterplan (live at Knebworth Park)

1207 - Definitely Maybe

Pour remplacer mon exemplaire hors d’usage de Definitely Maybe, j’en ai acheté deux rééditions datant de 2014 (publiées pour les vingt ans de l’album). La version japonaise monodisque. Et la version européenne comportant trois disques. Les deux bonus de l’édition japonaise sont absents du premier disque de celle-ci qui ne contient que l’album original. C’est la raison principale pour laquelle j’ai pris cette édition. Avoir sur un disque l’album et rien d’autre.

Le deuxième CD n’est pas ultra-intéressant du point de vue du strict contenu. N’y sont compilées que les faces B des singles extraits de l’album. Y compris Whatever. Singles que je possède tous, souvent en plusieurs exemplaires. Restent les curiosités du troisième disque. Je retiens surtout le faux inédit Strange Thing qui voit ici sa première publication officielle - tout fan d’Oasis connaissait déjà la chanson - et quelques live et demo. Même si, dans l’ensemble, les bonus de l’édition japonaise évoquée plus haut m’ont un peu plus remué.

Definitely Maybe

Oasis

Big Brother 2014

CD1

01 - Rock ‘n’ Roll Star

02 - Shakermaker

03 - Live Forever

04 - Up in the Sky

05 - Columbia

06 - Supersonic

07 - Bring it on Down

08 - Cigarettes & Alcohol

09 - Digsy’s Dinner

10 - Slide Away

11 - Married with Children

CD2

01 - Columbia (white label demo)

02 - Cigarettes & Alcohol (demo)

03 - Sad Song

04 - I will Believe (live)

05 - Take me Away

06 - Alive (demo)

07 - D’Yer wanna be a Spaceman ?

08 - Supersonic (live)

09 - Up in the Sky (acoustic)

10 - Cloudburst

11 - Fade Away

12 - Listen Up

13 - I am the Walrus (live Glasgow Cathouse June ‘94)

14 - Whatever

15 - (It’s Good) to be Free

16 - Half the World Away

CD3

01 - Supersonic (live at Glasgow Tramshed)

02 - Rock ‘n’ Roll Star (demo)

03 - Shakermaker (live Paris in-store)

04 - Columbia (Eden studios mix)

05 - Cloudburst (demo)

06 - Strange Thing (demo)

07 - Live Forever (live Paris in-store)

08 - Cigarettes & Alcohol (live at Manchester Academy)

09 - D’Yer Wanna be a Spaceman (live at Manchester Academy)

10 - Fade Away (demo)

11 - Take me Away (live at Manchester Academy)

12 - Sad Song (live at Manchester Academy)

13 - Half the World Away (live at Tokyo Hotel Room)

14 - Digsy’s Dinner (live Paris in-store)

15 - Married with Children (demo)

16 - Up in the Sky (live Paris in-store)

17 - Whatever (Strings)

1206 - 20 Ans - 100 Chansons : 2004 - 2006

2004 - 2006. J’ai été abonné un an aux Inrocks vers cette époque. En 2005. Ou à cheval sur 04 et 05 ou 05 et 06, je ne sais plus. Le dernier CD du coffret 20 Ans - 100 Chansons nous montre que le rock était de retour. En Force. Abrasif (Arctic Monkeys, Kills…), dansant (Franz Ferdinand, Bloc Party…) ou tarabiscoté (Arcade Fire, Clap Your Hands Say Yeah…), il y en avait pour tous les goûts. Ce disque montre aussi que les Inrocks était devenu un magazine pour bobos bien-pensants (Vincent Delerm, Amadou & Mariam), je ne me suis pas réabonné.

20 Ans - 100 Chansons : 2004 - 2006

Les Inrockuptibles 2006

01 - Music when the Lights Go Out (The Libertines)

02 - Rebellion (Lies) (Arcade Fire)

03 - Take me Out (Franz Ferdinand)

04 - I Luv U (Dizzee Rascal)

05 - Le Baiser Modiano (Vincent Delerm)

06 - Beau Dimanche (Amadou & Mariam)

07 - Terrible Angels (Cocorosie)

08 - 1000 Bruits (Psykick Lyrikah)

09 - Losing my Edge (Lcd Soundsystem)

10 - 22 Grand Job (The Rakes)

11 - John Wayne Gacy Jr (Sufjan Stevens)

12 - Banquet (Bloc Party)

13 - Over and Over Again (Clap Your Hands Say Yeah)

14 - The Good Ones (The Kills)

15 - Hope There’s Someone (Anthony and the Johnsons)

16 - Hey Mama Wolf (Devendra Banhart)

17 - Fake Tales of San Francisco (live) (Arctic Monkeys)

1205 - 20 Ans - 100 Chansons : 2000 - 2004

Les années passent avec les CD du coffret 20 Ans - 100 Chansons et les Inrockuptibles s’ouvrent au rap, au hip-hop - je ne sais pas s’il y a une différence entre les deux termes. Malgré l’excellent Hey Ya d’Outkast, je préfère toujours la fragilité de Cat Power ou de Miossec ou le rock costaud des Queens of the Stone Age aux sonorités dites urbaines.

20 Ans - 100 Chansons : 2000-2004

Les Inrockuptibles 2006

01 - Too Young (Phœnix)

02 - The Lost Art of Keeping a Secret (Queens of the Stone Age)

03 - Love on the Dole (Day One)

04 - La Baie (Étienne Daho)

05 - Silent Sight (Badly Drawn Boy)

06 - Baby Doll (N*E*R*D)

07 - Dom (Mathieu Boogaerts)

08 - Dy-Na-Mi-Tee (Ms Dynamite)

09 - It’s too Late (The Streets)

10 - De Pauvres Riches (Ttc)

11 - I don’t Blame You (Cat Power)

12 - Elle m’a Dit (Cali)

13 - Hey Ya (Outkast)

14 - Black and White Eyes (Syd Matters)

15 - Brest (Miossec)

16 - Ambulance (Tv on the Radio)

17 - Ladyflash (The Go! Team)

1204 - 20 Ans - 100 Chansons : 1998 - 2000

Le tournant électro du CD3 se confirme et s’amplifie sur le CD4 du coffret 20 Ans - 100 chansons consacré aux années 98-00. De vraiment rock, il ne reste guère que Placebo. On retient tout de même (parmi les morceaux que je n’ai pas ailleurs) Fatboy Slim même si ce n’est pas le clip à chatons et Mr. Oizo (que le correcteur orthographique, ayant appris de ce que j’ai tapé dans le passé veut remplacer par Mr. Ouzo - titre que j’accepte volontiers) cette fois-ci parce qu’on se souvient du clip… et bien entendu, dans un autre registre, l’inénarrable Philippe Katerine et son (je suis un poète et) Je Vous Emmerde.

20 Ans - 100 Chansons : 1998 - 2000

Les Inrockuptibles 2006

01 - The Rockfeller Skank (Fatboy Slim)

02 - Prix Choc (Étienne de Crécy / Superdiscount)

03 - Redez Vu (Basement Jaxx) 

04 - Every You Every Me (Placebo)

05 - La Nuit Je Mens (Alain Bashung)

06 - Metaphysical (Handsome Boy Modeling School)

07 - Hey Boy Hey Girl (The Chemical Brothers)

08 - Caught Out There (Kelis)

09 - Instant Street (Deus)

10 - Dirge (Death in Vegas)

11 - Flat Beat (Mr. Oizo)

12 - Je Vous Emmerde (Philippe Katerine)

13 - Since I Left You (The Avalanches)

14 - Beau Mot Plage (Isolée)

15 - Playground Love (Air)

1203 - 20 Ans - 100 Chansons : 1996 - 1998

Le coffret 20 Ans - 100 Chansons a aussi cet intérêt de proposer une évolution des grandes tendances d’une certaine musique populaire (disons la musique populaire hors variétés) au cours des années 86-06. De rendre compte de ce qu’il fallait écouter au cours de ses 20 ans pour être in et non out (au sens des Inrocks, certes). On constate ainsi sur ce troisième CD que le rock en 96-98 redevient indé (Eels, Mazzy Star…), que le pop mélodique a de belles couleurs (Belle & Sebastian, Grandaddy, Mercury Rev…) mais surtout que l’électro prend de plus en plus de place et de plus en plus de formes (Daft Punk, Prodigy, Laurent Garnier…).

20 Ans - 100 Chansons : 1996 - 1998

Les Inrockuptibles 2006

01 - Un Jour en France (Noir Désir)

02 - Makes Me Wanna Die (Tricky)

03 - Novocaine for the Soul (Eels)

04 - Fade Into You (Mazzy Star)

05 - The Fox in the Snow (Belle & Sebastian)

06 - The Child (Alex Gopher)

07 - Hunter (Björk)

08 - Firestarter (Prodigy)

09 - Around The World (Daft Punk)

10 - Karma Police (Radiohead)

11 - The Drugs don’t Work (The Verve)

12 - A.M. 180 (Grandaddy)

13 - Crispy Bacon (Laurent Garnier)

14 - Fuck Even Flow (Swell)

15 - Do You Wanna Get Heavy (The Jon Spencer Blues Explosion)

16 - Holes (Mercury Rev)

1202 - 20 Ans - 100 Chansons : 1991 - 1996

Plus encore que pour le CD1, nous avons un autre enregistrement de la plupart des chansons compilées sur le CD2 (consacré aux années 1991-1996) du coffret 20 Ans - 100 Chansons des Inrockuptibles. Ça n’empêche pas d’écouter de temps à autre le disque et de redécouvrir ces chansons que l’on connaît tant. Redécouvrir, oui. Car Wonderwall d’Oasis - exemple pris au hasard ou presque - n’est pas la même suivant qu’elle est précédée de Roll with It, The Importance of Being Idle ou de Caught by the Fuzz de Supergrass, n’est pas la même si elle est suivie de Round are Way ou de Born Slippy d’Underworld. Born Slippy est d’ailleurs l’autre bonne raison de passer ce disque : on ne l’a pas ailleurs, celle-ci… il faut que je pense à acheter la b.o. de Trainspotting un jour.

20 Ans - 100 Chansons : 1991- 1996

Les Inrockuptibles 2006

01 - Sheela Na Gig (PJ Harvey)

02 - Loaded (Primal Scream)

03 - Jump Around (House of Pain)

04 - Glory Box (Portishead)

05 - O Paul (Palace Brothers)

06 - Tonight we Fly (The Divine Comedy)

07 - Loser (Beck)

08 - Rock Star (Hole)

09 - Undone (The Sweater Song) (Weezer)

10 - Dream Brother (Jeff Buckley)

11 - Karma Coma (Portishead Experience) (Massive Attack)

12 - Common People (Pulp)

13 - Le Courage des Oiseaux (Dominique A)

14 - Caught by the Fuzz (Supergrass)

15 - Wonderwall (Oasis)

16 - Born Slippy (Nuxx) (Underworld)

17 - Runnin (The Pharcyde)

18 - Frank Sinatra (Cake)

1201 - 20 Ans - 100 Chansons : 1986-1990

Puisque j’évoquais il y a peu le coffret 20 Ans - 100 Chansons des Inrockuptible, publié en 2006 pour célébrer les 20 ans du magazine…

C’est Natacha qui l’avait acheté à l’époque. Une bonne compilation de tout ce qui fut rock, pop, indé, électro au cours des années 1986-2006. Présentée plus ou moins par ordre chronologique. Un coffret qui nous a fait découvrir ou redécouvrir de nombreuses chansons, de nombreux artistes. Et que nous nous passons régulièrement, les vendredi soirs, après quelques verres bouteilles.

Le premier des six CD explore la seconde moitié des années 80. Et évite la pop synthétique dégueulasse de l’époque pour s’intéresser à la pop raffinée (Smiths, La’s) et au rock indé (Pixies, Sonic Youth, Nick Cave, Jesus and Mary Chain…) ainsi qu’à l’électro-dance naissante (Pump Up the Volume). Nous avons ailleurs, sur album ou en single, parfois en plusieurs exemplaires, quasiment tous les titres compilés ici… sauf le meilleur (!?), celui qui assure que l’alcool du vendredi soir ne soit jamais triste : Groove is in the Heart de Deee-Lite.

20 Ans - 100 Chansons : 1986-1990

Les Inrockuptibles 2006

01 - There is a Light that Never Goes Out (The Smiths)

02 - Some Candy Talking (The Jesus and Mary Chain)

03 - C’mon Eveybody Beatbox (Big Audio Dynamite)

04 - Pump Up the Volume (M/A/R/R/S)

05 - Birthday (The Sugarcubes)

06 - Just Like Heaven (The Cure)

07 - Where is my Mind (The Pixies)

08 - Everyday is like Sunday (Morrissey)

09 - Was There Anything I Could Do (The Go-Betweens)

10 - The Mercy Seat (Nick Cave and the Bad Seeds)

11 - Express Yourself (N.W.A.)

12 - I Wanna be Adored (The Stone Roses)

13 - Oh! Brother (The Fall)

14 - Dirty Boots (Sonic Youth)

15 - There She Goes (The La’s)

16 - The Only One I Know (The Charlatans)

17 - Groove is in the Heart (Deee-Lite) 

1200 - Cigarettes & Alcohol

L’exemplaire de Natacha de Cigarettes & Alcohol, extrait du coffret de singles de Definitely Maybe dont le boîtier a la forme d’un paquet de Benson & Hedges argenté. En 10 mois, je n’ai rien trouvé de plus à dire sur cet excellent disque, je n’insiste pas - je me sens nul.

Cigarettes & Alcohol

Oasis

Helter Skelter 1996

01 - Cigarettes & Alcohol 

02 - I am the Walrus (live Glasgow Cathouse June ‘94)

03 - Listen Up

04 - Fade Away

1199 - Blood

À la mer, à la plage, (presque) comme sur la pochette (je pourrais comme sur les pochettes) du single Blood d’Editors. Et, comme dans le single, beaucoup de Blood : Natacha s’est éclatée sur un rocher dès le premier jour… à croire qu’elle était jalouse de mes plaies, bosses et bleus…

Chouette single, acheté en 2005 ou 2006 chez Gibert, il me semble. Peut-être plus tard, chez eil.com. Si je me souviens bien - je confonds peut-être et je ne peux vérifier présentement - le mix est un peu plus brut que sur l’album, le riff sonne un peu plus agressif.

Blood

Editors

Kitchenware Records 2005

A - Blood

B - Forest Fire

1198 - Performance and Cocktails

Billet court, c’est les vacances, je n’ai pas de wifi.

Je me suis longtemps menti à moi-même à propos de Performance and Cocktails des Stereophonics. À cause de Word Gets Around, que je ne renierai jamais, j’ai cru apprécier leur second album. Je regarde aujourd’hui la tracklist et rien ne me fait envie. Des morceaux rock trop bourrins, des ballades trop poussives. Sauf peut-être Is Yesterday, Tomorrow, Today ? et Plastic California. Peut être. Ça fait maigre... La supercherie sera levée avec leur troisième opus.

Mon exemplaire est dédicacé par les trois membres du groupe d’origine. J’étais allé les voir en concert à La Laiterie à Strasbourg. Bon concert, pour ce que je m’en souviens. C’était le 24 mai 99, je me rappelle la date, mon tout premier concert.

Performance and Cocktails

Stereophonics

V2 1999

01 - Roll Up and Shine

02 - The Bartender and the Thief

03 - Hurry Up and Wait

04 - Pick a Part that’s New

05 - Just Looking

06 - Half the Lies you Tell ain’t True

07 - I Wouldn’t Believe Your Radio

08 - T-Shirt Sun Tan

09 - Is Yesterday, Tomorrow, Today ?

10 - A Minute Longer

11 - She Takes her Clothes Off

12 - Plastic California

13 - I Stopped to Fill my Car Up

1197 - Peel Slowly and See - Disc Five

Malgré Who Loves the Sun, malgré Sweet Jane, malgré les immenses qualités du quatrième et dernier « vrai » album du Velvet Underground (un cinquième album, Squeeze, est sorti, dans lequel aucun membre du groupe originel ne fut réellement impliqué), j’ai du mal avec Loaded, sujet du cinquième disque du coffret Peel Slowly and See. Une question de préjugés, d’a priori. Ce n’est déjà plus un album du Velvet. Ce n’est pas encore un album de Lou Reed. C’est un groupe qui cherche un succès ou, du moins, une reconnaissance commerciale. Ce n’est pas moins digne ou moins bien que de jeter de l’huile sur le feu et du sel sur les plaies, c’est simplement différent. Et ça ressemble à une petite trahison.

Dernier disque du coffret. L’occasion de saluer l’excellente qualité du livret qui accompagne les disques, gorgé de photos et de documents fabuleux… il faudra un jour que je relise les notes en entier.

Peel Slowly and See - Disc Five

The Velvet Underground

Poly d'or 1995 / 2005 (?)

01 - Who Loves the Sun

02 - Sweet Jane (full length version)

03 - Rock and Roll

04 - Cool it Down

05 - New Age (full length version)

06 - Head Held High

07 - Lonesome Cowboy Bill

08 - I Found a Reason

09 - Train Round The Bend

10 - Oh ! Sweet Nuthin’ 

11 - Satellite of Love

12 - Walk and Talk It

13 - Oh Gin

14 - Sad Song

15 - Ocean

16 - Ride into the Sun

17 - Some Kinda Love (live)

18 - I’ll be your Mirror (live)

19 - I Love You

1196 - Peel Slowly and See - Disc Four

Qautrième disque du coffret Peel Slowly and See, consacré au troisième album du Velvet, intitulé… The Velvet Underground. Après le premier album, on en déduit que le groupe est particulièrement doué pour trouver des titres originaux et inventifs.

The Velvet Undergound montre un Velvet qui ressemble assez peu au Velvet que l’on connaît des précédents travaux du groupe. John Cale l’altiste strident est parti voir ailleurs (on l’a probablement prié d’aller voir ailleurs) comment ça se passait et Lou Reed en profite pour sortir un album apaisé, dépourvu du son abrasif et des compositions tordues de ces opus passés. Il se met à chanter l’amour (Pale Blue Eyes) et à adopter un vocabulaire religieux (Jesus) si ce n’est mystique (Beginning to see the Light)… tout en continuant à nous parler de travestis (transgenres ?) (Candy Says), qu’on se rassure. Le résultat est magnifique bien que déroutant.

Encore un album dont il faudrait que je possède un exemplaire nu, sans bonus. Avec le Valentin mix (par opposition au closet mix proposé ici) tant qu’à faire…

Peel Slowly and See - Disc Four

The Velvet Underground

Polydor 1995 / 2005 (?)

01 - What Goes On (live)

02 - Candy Says (closet mix)

03 - What Goes On (closet mix)

04 - Some Kinda Love (closet mix)

05 - Pale Blue Eyes (closet mix)

06 - Jesus (closet mix)

07 - Beginning to see the Light (closet mix)

08 - I’m Set Free (closet mix)

09 - That’s the Story of my Life (closet mix)

10 - The Murder Mystery (closet mix)

11 - After Hours (closet mix)

12 - Foggy Notion

13 - I Can’t Stand It

14 - I’m Sticking  with You

15 - One of These Days

16 - Lisa Says

17 - It’s Just Too Much (live)

18 - Countess from Hong Kong (demo)

1195 - Peel Slowly and See - Disc Three

Le troisième disque de Peel Slowly and See est logiquement consacré au second album du quatuor new-yorkais, White Light / White Heat. Là aussi, des démos (essentiellement de morceaux inédits) occupent les premières pistes, avant l’album en lui-même. Mais ici, contrairement à VU & Nico, c’est plutôt une bonne idée. Ces démos, en effet, paraissent bien inoffensives comparées au vice et à la violence des morceaux de White Light / White Heat. Sont loin, très loin de laisser l’impression durable que laissent sur l’auditeur la chanson-titre (dans un style proche du premier album), The Gift (un spoken words de huit minutes) ou Sister Ray (morceau de 17 minutes, précurseur de toutes les violences rock à venir, punk, noise…). Placées après l’album, ces démos seraient ridiculisées. Placées avant l’album, elles accentuent le choc, marquent un net contraste.

Il faudra tout de même que je m’achète un jour un exemplaire de White Light / White Heat. Sans bonus ni ajout.

Peel Slowly and See - Disc Three

The Velvet Underground

Polydor 1995 / 2005 (?)

01 - There is no Reason (demo)

02 - Sheltered Life (demo)

03 - It’s All Right (The Way that you Live) (demo)

04 - I’m not too Sorry (Now that you’ve Gone) (demo)

05 - Here She Comes Now (demo)

06 - Guess I’m Falling in Love (demo)

07 - Booker T. (live)

08 - White Light / White Heat

09 - The Gift

10 - Lady Godiva’s Operation 

11 - Here She Comes Now

12 - I Heard Her Call My Name

13 - Sister Ray

14 -  Stephanie Says

15 - Temptation Inside Your Heart

16 - Hey Mr. Rain (demo)

1194 - Peel Slowly and See - Disc Two

Le second CD de Peel Slowly and See correspond à l’album The Velvet underground and Nico. Je l’ai peu écouté. Je possédais déjà une édition de l’album, dont le son n’était pas beaucoup plus mauvais que celui de Peel Slowly and See. Et je suis depuis passé à une très bonne édition remasterisée.

De plus, le CD commence par une version single de All Tomorrow’s Parties. Et moi, je veux un VU & Nico qui débute par Sunday Morning. Ou, au pire, par European Son, tant qu’à en faire un autre album… Les bonus, je ne suis pas contre, non… mais après l’album. Pas avant. C’est malheureusement un défaut de ce coffret, il y a sur chaque CD des bonus avant et après les albums. Ça en déforme, je trouve, la forme finale.

En plus, sur ce premier disque, les bonus, exceptés la version single de All Tomorrow’s Parties, tranchent trop avec l’album. Ils sonnent trop différemment. N’apportent que peu.

Peel Slowly and See - Disc Two

The Velvet Underground

Polydor 1995 / 2005 (?)

01 - All Tomorrow’s Parties (single version)

02 - Sunday Morning

03 - I’m Waiting for the Man

04 - Femme Fatale

05 - Venus in Furs

06 - Run Run Run

07 - All Tomorrow’s Parties

08 - Heroin

09 - There She Goes Again

10 - I’ll be Your Mirror

11 - The Black Angel’s Death Song

12 - European Son

13 - Melody Laughter (live)

14 - It was a Pleasure Then

15 - Chelsea Girls

1193 - Peel Slowly and See - Disc One

Cette fois, ça y est, il n’y a plus de CD disponible à la maison. Je viens de fermer à triple tour (je mets toujours trois adhésifs pour fermer les cartons, un central, sur l’ouverture, et un de chaque côté, légèrement de côté pour consolider le premier) les derniers dans des cartons. Ou presque les derniers. Il reste celui que j’étais en train d’écouter et que j’ai oublié - emoji yeux qui roulent. Et les coffrets. Celui des singles de Blondie. Le volume 2 des Archives de Neil. The Aeroplane Flies High. Une compilation des Inrocks. Et Peel Slowly and See du Velvet Underground.

La première fois que j’ai acheté le coffret Peel Slowly and See, c’était à Papeete, début 2004. Et ce n’était pas pour moi. C’était un cadeau d’anniversaire. Cadeau collectif dont j’avais été chargé. Je l’ai donc écouté pour la première fois en Polynésie, dans la chaleur et l’humidité. Je ne suis pas certain que c’était le meilleur contexte.

J’avais tout de même été plus que dérouté par le premier CD qui regroupe des démos de morceaux du premier album du Velvet et de morceaux inédits. Dérouté notamment par Venus in Furs qui m’a toujours semblé sonner comme un chant de messe sur la démo. Et celle de Waiting for the Man, un peu pataude, à l’opposé de la version finale. Peu impressionné en revanche par les inédits, qui sous cette forme, n’ont pas leur place sur l’album.

Rentré en métropole, j’ai acquis - acheté ou fait offrir - Peel Slowly and See dans l’année. Je ne pouvais voulais plus m’en passer. Le sticker de la peau de banane ne colle plus au couvercle du boîtier depuis des années, j’ai trop joué avec. La chair rose du fruit est apparente en permanence.

Peel Slowly and See - Disc One

The Velvet Underground

Polydor 1995 / 2005 (?)

01 - Venus in Furs (demo)

02 - Prominent Men (demo)

03 - Heroin (demo)

04 - I’m Waiting for the Man (demo)

05 - Wrap your Troubles in Dream (demo)

06 - All Tomorrow’s Parties (demo)

1192 - Preoccupations

Comme pour le Franz Ferdinand, Preoccupations de Preoccupations (au moment de la sortie de cet album, il n’était pas bien clair si c’était l’album qui donnait son nom au groupe ou l’inverse… le groupe s’appelait auparavant Viet Cong et avait publié un album intitulé… Viet Cong ; il a depuis sorti un autre album sous le nom de Preoccupations) n’était pas encore en carton ce mercredi matin. J’en ai profité pour le réécouter, ça faisait longtemps.

Je l’avais emprunté à la bibliothèque de Versailles, sans savoir ce que c’était. Pour la pochette, son design. Il n’a pas fallu beaucoup pour me convaincre. Un ou deux passages sur la platine, pas davantage. Du post-punk qui n’invente rien, qui cite et recycle les formules éprouvées… mais le fait bien. Très bien. On pense à Joy Division évidemment (surtout avec la voix caverneuse du chanteur), à Cure, à Bowie époque berlinoise, pourquoi pas à PiL. Et on se demande pourquoi on n’a pas eu la curiosité d’aller écouter les autres disques du groupe.

Preoccupations

Preoccupations

Jagjaguwar 2016

01 - Anxiety

02 - Monotony

03 - Zodiac

04 - Memory

05 - Degraded

06 - Sense

07 - Forbidden

08 - Stimulation

09 - Fever

1191 - Tonight : Franz Ferdinand

Presque tous mes CD sont en carton. Rangés dans des cartons, je veux dire. Il m’en reste, sortis, une vingtaine peut-être une trentaine. Ceux qui sont présentés dans des formats étranges, pas courants. Plus grands ou plus petits que les traditionnels boîtiers plastiques (dits boîtier cristal).

Parmi ceux-ci Tonight : Franz Ferdinand. De Franz Ferdinand. C’est mon frère qui m’a donné cette édition spéciale 2 CD. Je ne sais plus pourquoi. Probablement parce qu’il avait acheté une édition plus limitée encore.

Je l’ai écouté aujourd’hui, mardi. Ça fait longtemps que je ne l’avais pas écouté. Ça se compte en années. Je suis pas fou de Franz Ferdinand. Le premier album, ok, mais avec une certaine mesure. La suite ne m’a jamais totalement emballé.

Tonight : Franz Ferdinand, donc. Excellente basse qui groove. Guitare qui sautille. Batterie cool. Bon, le chant… correct, sans plus… mais d’où vient cette impression que ça ne décolle pas vraiment, que c’est pataud ? Peut-être une question d’ambiance. Mon salon rempli de cartons n’est pas exactement un dancefloor.

J’ai essayé aussi le second CD, disque bonus, intitulé Blood. Avant de m’apercevoir qu’il s’agissait de chansons de l’album dans des versions… des versions je ne sais quoi… Wikipedia dit versions dub… ok, dub, donc… je crois que je n’avais jamais écouté ce second disque…. ça ne m’a pas passionné.

Tonight : Franz Ferdinand

Franz Ferdinand

Domino

CD1 (Tonight)

01 - Ulysses

02 -Turn it On

03 - No You Girls

04 - Send Him Away

05 - Twilight Omens

06 - Bite Hard

07 - What she Came For

08 - Live Alone

09 - Can’t Stop Feeling

10 - Lucid Dreams

11 - Dream Again

12 - Katherine Kiss Me

CD2 (Blood)

01 - Feel the Pressure

02 - Die on the Floor

03 - The Vaguest of Feeling

04 - If I can’t Have you Then Nobody Can

05 - Katherine Hit Me

06 - Backwards on my Face

07 - Feeling Kind of Anxious

08 - Feel the Envy

1190 - Cuts Across the Land

J’ai acheté Cuts Across the Land de The Duke Spirit, il y a 18 mois environ, près de dix ans après son successeur Neptune. Je ne l’avais pas écouté avant de l’acheter. Pas besoin. Parce que Neptune, justement. Il est juste étonnant qu’autant de temps, dix ans !, se soit écoulé entre les deux acquisitions.

J’ai réécouté Cuts Across the Land, hier jeudi, pendant que je racontais ma near death experience. Formidable album. Un mélange incroyable de rock rustaud, presque punk, et de soul. Un groupe qui construit un écrin d’énergie et de violence contenue pour une chanteuse qui de sa voix légèrement cassée souffle le chaud et le froid. Cuts Across the Land n’a en fait qu’un seul défaut. Ce n’est pas Neptune.

Cuts Across the Land

The Duke Spirit

Loog 2005

01 - Cuts Across the Land

02 - Stubborn Stitches

03 - Darling, You’re Mean

04 - Win Your Love

05 - Hello to the Floor

06 - Bottom of the Sea

07 - Fades the Sun

08 - You were Born Inside my Heart

09 - Lion Rip

10 - Lovetones

11 - Love is an Unfamiliar Name

12 - Red Weather