mercredi 30 novembre 2022

1310 - Manassas


J’ai toujours eu une méfiance vis-à-vis de Stephen Stills. La faute à Neil. Stills, à cause de Young, me donne l’impression d’un honnête faire valoir, rien de plus. Que ce soit chez Buffalo Springfield - dont Stills signe pourtant le titre le plus connu, For What It’s Worth - chez CSNY ou dans le Stills-Young Band, la présence de Neil éclipse pour moi celle de tous les autres - ses chansons sont meilleures, sa personnalité plus impressionnante, ses interprétations (bien que régulièrement chantées faux) plus émouvantes. Ils n’y peuvent rien, c’est ainsi.

Aussi, quand j’ai récupéré Manassas, projet de super-groupe mené par Stephen Stills, chez Marie-Claire, c’était avec pas mal d’a priori. Un double album en plus - la tarte à la crème du rock. Ce n’est pas le premier que j’ai mis sur la platine. C’est même le dernier.
J’avais tort. Ces quatre faces, très différentes les unes des autres, explorant tour à tour rock, blues, country, influences latines, sont excellentes. Aussi bien au niveau des arrangements, des chansons que des interprétations. Le genre d’albums dont on peut difficilement se lasser tant il est riche et varié et présente de multiples angles d’attaque.

J’en viens à regretter de ne pas avoir pris en même l’album solo de Stephen Stills qu’il y avait chez Marie-Claire. Elle même m’avait dit que ce dernier n’était pas terrible.

Manassas
Stephen Stills / Manassas
Atlantic 1972

A1 - Song of Love
A2a - Rock & Roll Crazies
A2b - Cuban Bluegrass
A3 - Jet Set (Sigh)
A4 - Anyway
A5 - Both of Us (Bound to Lose)
B1 - Fallen Eagle
B2 - Jesus Gave Love Away for Free
B3 - Colorado
B4 - So Begins The Task
B5 - Hide it so Deep
B6 - Don’t Look at my Shadow
C1 - It Doesn’t Matter
C2 - Johnny’s Garden
C3 - Bound to Fall
C4 - How Far
C5 - Move Around
C6 - The Love Gangster
D1 - What to Do
D2 - Right Now
D3 - The Treasure (Take One)
D4 - Blues Man

mardi 29 novembre 2022

1309 - River Deep - Mountain High


Après Honegger, sans transition ou presque (le son bruit vacarme de l’aspirateur), River Deep - Mountain High d’Ike et Tina Turner. Acheté dans une réédition CD pas excellente - il y en a une au moins une autre depuis celle-ci, que l’on peut espérer meilleure - sur la base d’une chronique de deux lignes de la rubrique rééditions de Rock & Folk signée Nicolas Ungemuth : « En même temps, si elle chante comme ça quand on la frappe… » - chronique impubliable aujourd’hui - et c’est probablement tant mieux - mais qui avait marqué le jeune vingtagénaire (comment dit-on ?) que j’étais alors.

En écoutant River Deep - Mountain High, je me suis senti con. Très con. De ne pas l’écouter plus souvent. De l’écouter si rarement. De ne pas en profiter plus régulièrement. La voix est incroyable. La production, lorsqu’elle est signée du psychopathe Phil Spector (soit la moitié des titres), dantesque. Le répertoire qui mêle compositions d’Ike (I Idolize You, A Fool in Love…), de Phil Spector et de son équipe (la chanson-titre, Hold On Baby) et reprises (Everyday I Have to Cry, connue en France sous le titre Tu Peux Préparer le Café Noir, A Love like Yours, chantée à l’origine par les géniales Marvelettes, Save the Last Dance for Me signée Mort Shuman…), excellent - ça change de la soupe FM que Tina nous servira après son divorce d’avec son mari violent.

Ils en ont sorti beaucoup des albums, Ike et Tina ? Ah oui, tant que ça… encore beaucoup d’explorations en perspective.

River Deep - Mountain High
Ike & Tina Turner
A & M Records ????

01 - River Deep - Mountain High
02 - I Idolize You
03 - A Love like Yours
04 - A Fool in Love
05 - Make ‘em Wait
06 - Hold on Baby
07 - I’ll Never Need More than This
08 - Save the Last Dance for Me
09 - Oh Baby !
10 - Every Day I Have to Cry
11 - Such a Fool for You
12 - It’s Gonna Work out Fine

lundi 28 novembre 2022

1308 - L’Oeuvre pour Piano


C’est avec beaucoup de méfiance que j’ai posé ce matin le CD de L’Oeuvre pour Piano d’Arthur Honegger par Jean-François Antonioli sur la platine pour le petit déjeuner. La faute à Philippe Gaubert. Car la dernière fois que je l’ai écouté, mon CD de Philippe Gaubert, j’ai trouvé ça nul. Plat. Médiocre. De la soupe. Ça me parait violent d’écrire ça. C’est violent d’ailleurs. C’était mon ressenti ce jour-là. Je serais peut-être plus modéré si je le passais aujourd’hui. Peut-être même serais-je enthousiaste. Ce n’est pas tellement la question… ce jour-là, ça m’a énervé. J’ai failli écrire dans la foulée un billet pour dire toute ma frustration… avant de m’apercevoir que ç’eut été le troisième… ça fait beaucoup.

Quel rapport me direz-vous entre Gaubert et Honegger ? Même label (Timpani). Même emprunt à la médiathèque de Versailles sur la foi d’une couverture. Même présence des mois durant sur ma wantlist Rakuten avant de l’acheter. Même présence rare sur la platine.
Le risque est moindre cependant avec Honegger qu’avec Gaubert. Il me semble que des œuvres pour piano ont moins de chance de sonner kitsch, de paraître lourdes, que des œuvres pour orchestre.

Verdict ? L’écoute ne fut pas désagréable. Certains morceaux sont même franchement réussis. Mais cette impression constante de compilation me dérange un peu. Je serai probablement réticent la prochaine fois que la tranche du CD se présentera à moi dans les rayonnages.

L’Oeuvre pour Piano
Arthur Honegger / Jean-François Antonioli 
Timpani 2008

01-02 - Toccata et Variations
03-09 - Sept Pièces Brèves
10-12 - Prélude, Arioso et Fughette sur le nom de Bach
13-14 - Deux Esquisses en Notation Obouhov
15-19 - Le Cahier Romand
20-22 - Trois Pièces
23 - Sarabande (de l’Album des Six)
24 - Hommage à Albert Roussel
25 - Berceuse, pour le Bal des Petits Lits Blancs
26 - Petite Pièce en Sol
27 - Scenic Railway
28 - Souvenir de Chopin (extrait du film Un Ami Viendra ce Soir)
29 - Matamore (extrait du film Le Capitaine Fracasse)
30 - Partita pour deux Pianos

dimanche 27 novembre 2022

1307 - This is… Booker T. & the M.G.’s


Achetée chez Point Show le même jour que, This is… Booker T. & the M.G.’s est une compilation du groupe du même nom. Stax - l’autre grand label de soul - a publié dans les années 70 toute une série de compilations intitulées This is… consacrée aux groupes et artistes maison. Je ne suis pas contre en trouver quelques autres.
Celle-ci comporte pas moins de trois titres extraits de Melting Pot, album qui, comme je le disais donne envie d’en entendre davantage. C’est surtout pour les reprises beatlesques - une de Lennon, une de Macca, pas de jaloux… ou presque… Come Together c’est tout de même très très supérieur à la chanson sur laquelle aucun des Fab Four ne joue d’instrument - que je me suis jeté sur ce disque. Elles sont moins drôles que je ne l’espérais ces reprises… mais quel groove, quelle classe !!!

This is… Booker T. & the M.G.’s
Booker T. & the M.G.’s
Stax 1971

A1 - Melting Pot
A2 - Heads or Tails
A3 - The Horse
A4 - Fuquawi
A5 - Hip Hug Her
B1 - Come Together
B2 - Hi Ride
B3 - Eleanor Rigby 
B4 - Down at Ralph’s Joint
B5 - Soul Limbo

samedi 26 novembre 2022

1306 - Rust Never Sleeps


Après un petit On the Beach, ce soir, j’hésitais, je ne savais pas quoi mettre sur la platine, je cherchais la bonne idée parmi mes disques sans la trouver. Natacha m’a asséné un « pfffff, t’as qu’à mettre un autre Neil Young… » comme si c’était beaucoup plus facile de choisir parmi les 30 ou 40 ou 50 disques - faudra que je compte - du Canadien disponibles à la maison. Nous avions parlé de Hey Hey, My My pendant que On the Beach habitait les enceintes, j’ai donc opté pour Rust Never Sleeps.

Rust Never Sleeps, c’est un album live composé uniquement d’inédits et sur lequel le son du public a été effacé. Un album schizophrène avec sa première moitié acoustique (qui correspond sur les vinyles à la face A) et sa seconde beaucoup plus électrique. Un album qui s’ouvre sur My My, Hey Hey et se referme sur Hey Hey, My My. Un album qui consacra, quelques années plus tard, Neil Young en tant que « parrain du grunge ». Bref, un album indispensable de Neil, encore un.

Rust Never Sleeps
Neil Young & Crazy Horse
Reprise Records ????

01 - My My, Hey Hey (Out of the Blue)
02 - Thrasher
03 - Ride my Llama
04 - Pocahontas
05 - Sail Away
06 - Powderfinger
07 - Welfare Mothers
08 - Sedan Delivery
09 - Hey Hey, My My (Into the Black)

vendredi 25 novembre 2022

1305 - Missiles


Il y a quelque chose d’inexplicable dans le succès, la réussite, dans l’amour aussi.

The Dears avait réussi deux excellents albums avec No Cities Left et Gang of Losers. Succès critiques. Échecs (semi-échecs ?) commerciaux. Puis, il y eut Missiles. Mêmes ingrédients. Même recette. Pour peu qu’il y ait une recette. Mais il manque quelque chose. Quelque chose d’indicible. Qui fait que ça fonctionne parfaitement ou non. Car Missiles est bon, très agréable, je le réécoute en écrivant ces lignes. Je n’ai rien à lui reprocher. Un vilain filtre ou un mauvais effet ici ou là. Rien de plus. Rien de bien grave. Mais Missiles n’est pas Gang of Losers. No Cities Left encore moins. Et je ne sais pas pourquoi.

Missiles
The Dears
Dangerbird Records 2008

01 - Disclaimer
02 - Dream Job
03 - Money Babies
04 - Berlin Heart
05 - Lights Off
06 - Crisis 1 & 2
07 - Demons
08 - Missiles
09 - Meltdown in A Major
10 - Saviour

jeudi 24 novembre 2022

1304 - En Concert à Paris Vol. 1


He’s my Elvis.
C’est ainsi que Jeff Buckley parle de Nusrat Fateh Ali Khan juste avant de reprendre un de ses morceaux au Sin-é. Si je n’avais pas écouté Jeff ces derniers temps, je n’aurais pas acheté En Concert à Paris Vol. 1 chez Point Show aujourd’hui mercredi, en rentrant du boulot. Je ne l’aurais probablement même pas vu sur les étagères. Je cherchais l’édition CD des démos de 65 de Lou Reed - ils n’avaient a priori que l’édition vinyle - j’ai hésité à prendre le remix 2018 d’Animals de Pink Floyd - j’ai, pour l’instant, renoncé, je me méfie. Dans mon dos s’étalait le rayon musiques du monde. Et l’Elvis de Jeff en son milieu.

Rentré à la maison, j’ai craint que le disque - une occase - ne soit foutu : on voit à travers à plusieurs endroits. L’écoute est rassurante, ça ne saute ni ne revient en arrière. J’en suis presque étonné.

De quoi s’agit-il ? Textes coraniques, rythmiques du sous-continent indien, belles harmonies vocales, morceaux longs et sinueux qui prennent le temps de se répéter et de varier presque imperceptiblement… mais pas de Blue Suede Shoes.

En Concert à Paris Vol. 1
Nusrat Fateh Ali Khan
Ocora 1987

01 - Hamd 
02 - Naat 
03 - Manaqib Ali
04 - Manaqib Khawaja Mueenuddin Chisti

mercredi 23 novembre 2022

1303 - Lucky Man


The Verve, comme tant d’autres groupes, je les écoute par période. En boucle pendant quelques jours semaines. Et, en ce moment… ce n’est pas le cas. De plus, cette édition du single Lucky Man appartenait à Natacha. On me pardonnera donc que je n’ai aucune idée présentement de ce à quoi ressemble la face B Never Wanna See You Cry.

Lucky Man
The Verve
Hut Recordings 1997

01 - Lucky Man
02 - Never Wanna See You Cry

mardi 22 novembre 2022

1302 - Pink Floyd Live at Pompeii


Natacha a le don pour gâcher mes surprises. Il y a quelques jours, un soir, alors que, comme c’est devenu une habitude ou presque depuis que nous sommes Limougeauds, nous nous apprêtions à ne pas regarder la télévision, Natacha eut subitement l’envie de regarder le Live at Pompeii de Pink Floyd. Sur YouTube - sur le téléviseur, donc, par la box. Refus de ma part. Pourquoi ? Parce que. Pourquoi ? Parce que je te l’ai commandé en DVD et qu’il arrive dans deux trois jours… voilà pour la surprise.

Le DVD est arrivé samedi matin. On l’a regardé hier, dimanche soir - Natacha avait plutôt envie de regarder Alien… Le Director’s Cut est une arnaque - le réalisateur a ajouté entre deux morceaux des vieux économiseurs d’écran Windows supposés représenter le système solaire et la destruction de Pompeii - mais ne parvient pas à gâcher le plaisir des morceaux joués en direct (mais sans public) dans l’amphithéâtre de la ville antique ou en studio à Paris. Mention spéciale à une superbe version de A Saucerful of Secrets.

Pink Floyd Live at Pompeii
Pink Floyd
Universal 2003

Echoes
Careful with that Axe Eugene
A Saucerful of Secrets
Us and them
One of these Days
Mademoiselle Nobs
Brain Damage
Set the Controls for the Heart of the Sun
Echoes

lundi 21 novembre 2022

1301 - Get Ready


Je n’ai même pas eu à chercher Get Ready de Rare Earth dans les bacs de Point Show hier samedi, il était le premier de la pile. J’ai regardé la liste des chansons par curiosité, je n’avais pas plus que ça l’intention de l’acheter cet album. Et là, je vois Get Ready, la chanson-titre, seule en face B. 21 min 30. Naturellement, ça donne envie de comparer avec la version du 45 tours qui ne dure certainement pas tant.

La version 45 tours isole la courte partie chantée de la version album. Et abandonne les 18 minutes de soli, les variations, les digressions instrumentales, la folie de cette reprise des Temptations. On est quelque part entre la soul, le funk, le prog-rock. On ne sait plus trop. Et on ne veut pas savoir. On veut profiter de cette incroyable liberté.
La face A n’est pas mal non plus même si les chansons y sont plus courtes. On y retrouve ce mélange d’influences blues, soul, rock, funky qui habille les morceaux. De quoi donner envie d’écouter les autres albums du groupe.

Get Ready
Rare Earth
Rare Earth 1969 / 19??

A1 - Magic Key
A2 - Tobacco Road 
A3 - Feeling Alright
A4 - In Bed
A5 - Train to Nowhere
B - Get Ready

dimanche 20 novembre 2022

1300 - Masters of Rock


Extrait du butin d’une seconde scène de pillage - butin plus classique que la première fois : Floyd, Stills avec ou sans CNY, Gallagher (Rory, pas Noeliam), Sainte Marie - dans la collection de vinyle de Marie-Claire - encore merci - Masters of Rock est une compilation de Pink Floyd datant de 1974 qui se penche sur les premières années du groupe : sélection de titres du premier album, singles et faces B de 67-68. Peu de neuf donc à se mettre dans l’oreille derrière cette pochette pas terrible si ce n’est I Would be so Nice, single presque renié par le groupe et difficile à trouver sur disque hors cette compilation. Pourquoi tant de honte ? Il n’y a pas de quoi le cacher ainsi, I Would be so Nice est un morceau qui cherche à sonner Syd Barrett sans Syd Barrett, avec un couplet gentiment déglingué et un refrain à reprendre en chœur. C’est un peu banal, surtout quand ça fait suite à Apples and Oranges, mais c’est loin de la catastrophe annoncée.

Masters of Rock
Pink Floyd
Harvest 1974

A1 - Chapter 24
A2 - Mathilda Mother
A3 - Arnold Layne
A4 - Candy and the Current Bun
A5 - The Scarecrow
B1 - Apples and Oranges
B2 - It Would be so Nice
B3 - Paint Box
B4 - Julia Dream
B5 - See Emily Play

samedi 19 novembre 2022

1299 - Murder Ballads


Hier soir, aux alentours de dix heures moins dix - à ne pas confondre avec l’heure du volant - Grace venait d’achever son voyage vers Dream Brother. Trop tôt pour me coucher malgré les protestations de Natacha qui, à juste titre, prétendait qu’il n’y a pas d’heure pour aller au lit, il suffit d’être fatigué - c’était son cas. Enchaînement difficile que celui de Jeff Buckley. J’ai choisi Murder Ballads de Nick Cave accompagné de ses Mauvaises Graines - que Warren Ellis n’avait pas encore rejointes. Que j’ai écouté allongé sur ma planche de fakir.
Murder Ballads fut mon premier Nick Cave. J’en avais emprunté un exemplaire à la bibliothèque de la Robertsau, bibliothèque de quartier de Strasbourg, il y a vingt ans au moins. Un album où Nick, plus que jamais, se fait conteur d’histoires sordides, prenant tout le temps nécessaire (O’Malley’s Bar atteint le quart d’heure) pour dérouler ses récits de sexe et de sang qui se terminent par une reprise (ironique ?) de Dylan Death is not the End. Un album aux invités prestigieux : PJ Harvey, Shane McGowan, Kylie Minogue. Un album avec (rareté, chez Nick) un vrai (mini- ?) tube, Where the Wild Roses Grow. Un album loin d’être parfait - écriture un peu trop forcée pour être complètement honnête, chant bourré de tics - mais qui constitue une des meilleures entrées dans l’univers de l’Australien gavé de country-folk américain. Et le disque parfait pour les adultes qui aiment toujours qu’on leur raconte une histoire avant d’aller dormir.

Murder Ballads
Nick Cave and the Bad Seeds
Mute 1996

01 - Song of Joy
02 - Stagger Lee
03 - Henry Lee
04 - Lovely Creature 
05 - Where the Wild Roses Grow
06 - The Curse of Millhaven
07 - The Kindness of Strangers
08 - Crow Jane
09 - O’Malley’s Bar
10 - Death is not the End

vendredi 18 novembre 2022

1298 - Live at Sin-é


Vanter les mérites de Jeff Buckley auprès de Marie-Claire m’a donné envie de réécouter le fils de - même si, de mon point de vue, celui d’un ado des années 90, c’est plutôt Tim qui est le père de. Plutôt que Grace - non, je ne parle pas de - qui, selon l’humeur, peut paraître un peu mélancotriste, j’ai choisi Live at Sin-é, ensemble d’enregistrements dans un bar new-yorkais datant d’avant la sortie de Grace. Deux CD et un DVD alternant versions primitives des chansons du futur unique album, reprises pluquéclectiques (Dylan, Van Morrison, Piaf, Nusrat Fatah Ali Khan, MC5…) et monologues durant lesquels Jeff parle de tout et de rien, enfin beaucoup de musique tout de même. C’est du live solo, chant guitare, c’est moins carré que l’album, c’est plutôt joyeux, c’est parfois étonnamment à la limite de la justesse, c’est émouvant… et ça donne sacrément envie de réécouter Grace… et de le partager.

Live at Sin-é
Jeff Buckley
Columbia 2003

CD1
01 - Be your Husband
02 - Lover, you should’ve Come Over
03 - Mojo Pin
04 - (Monologue) Duane Eddy, Songs for Lovers
05 - Grace
06 - (Monologue) Reverb, The Doors
07 - Strange Fruit
08 - Night Flight
09 - If you Knew
10 - (Monologue) Fabulous Time for a Guinness
11 - Unforgiven (Last Goodbye)
12 - Twelfth of Never
13 - (Monologue) Café Days
14 - (Monologue) Eternal Life
15 - Eternal Life
16 - Just Like a Woman
17 - (Monologue) False Start, Apology, Miles David
18 - Calling You

CD2
01 - (Monologue) Nusrat, He’s my Elvis
02 - Yeh Jo Halka Saroor Hai 
03 - (Monologue) I’m a Ridiculous Person
04 - If you see her, say Hello
05 - (Monologue) Matt Dillon, Hollies, Classic Rock Radio
06 - Dink’s Song
07 - (Monologue) Musical Chairs
08 - Drown in my own Tears
09 - (Monologue) The Suckiest Weather
10 - The Way Young Lovers Do
11 - (Monologue) Walk Through Walls
12 - Je n’en Connais pas la Fin
13 - I Shall be Released
14 - Sweet Thing
15 - (Monologue) Good Night Bill
16 - Hallelujah

DVD
01 - Interview
02 - The Way Young Lovers Do
03 - Kick out the Jams
04 - New Year’s Eve Prayer

jeudi 17 novembre 2022

1297 - Stop Crying your Heart Out


Je le répète les DVD-singles - et ceux d’Oasis ne font pas exception - c’est (c’était) nul. Quand j’ai acheté celui de Stop Crying your Heart Out, j’avais cependant encore quelques illusions.

Stop Crying your Heart Out
Oasis
Big Brother 2002

01 - Stop Crying your Heart Out
02 - Stop Crying your Heart Out (demo)
03 - 10 Minutes of Noise and Confusion Pt Two (North America June 2001)

mercredi 16 novembre 2022

1296 - Going Out


Copier-coller. Ou presque. Car, concernant le single Going Out, je connais une des faces B. Strange Ones, ici en version live, est un morceau du premier album de Supergrass.

Sinon, rien à voir, écouter sur le chemin du travail permet de retrouver un esprit combatif - j’en avais (ai ?) besoin.

Going Out
Supergrass
Parlophone 1996

01 - Going Out
02 - Melanie Davies
03 - Strange Ones (live)

mardi 15 novembre 2022

1295 - Richard III


Richard III, CD2. Un single qui appartenait à Natacha avant que nos collections soient réunies. Comme ça, là, tout de suite, de but en blanc, je suis incapable de dire à quoi ressemble les faces B… mais elles sont certainement formidables, c’est du Supergrass, le groupe qui n’a (presque) jamais déçu.

Richard III
Supergrass
Parlophone 1997

01 - Richard III
02 - Nothing More’s Gonna Get in my Way
03 - 20ft Halo

lundi 14 novembre 2022

1294 - O Gringo


Autre transfuge de la collection de Marie-Claire, O Gringo de Bernard Lavilliers débute très mal. Si mal que j’ai failli arrêter immédiatement l’écoute, au milieu du premier morceau. Ce qui est formidable dans le fait de fouiller la collection de quelqu’un d’autre, c’est d’être amené à écouter des disques que je n’aurais probablement jamais acheté autrement. Lavilliers, j’aime bien à la radio, en voiture je braille Idées Noires ou Melody Tempo Harmony (le duo avec Jimmy Cliff), j’ai déjà envisagé d’acheter une compilation, un album a priori non.
L’occasion donc de découvrir quelque chose de différent avec ce O Gringo. J’étais enthousiaste… mais Rock City, c’est une sacrée douche froide - certes moins froide que ma véritable douche depuis que la chaudière ne fonctionne plus du tout. Une horreur. Texte médiocre. Mélodie - si on veut bien appeler ça ainsi - ridicule. Tout ce que le prétendu rock français peut réunir de plus mauvais.
J’ai cependant bien de ne pas arrêter là la rotation du vinyle. O Gringo est un album enregistré entre New York (Rock City y a été mis en boîte), Paris, Rio et Kingston - ce ne sont pas les quatre coins du monde mais ça y ressemble un peu. Et ce sont les morceaux brésiliens que je trouve les plus réussis, notamment Sertão. Mais, dans, l’ensemble tout tient la route, La Salsa un peu facile, la chanson française d’Attention Fragile et de Est-ce Ainsi que les Hommes Vivent ? (reprise de Ferré sur un poème d’Aragon), le rock de Traffic et, bien entendu, le tube reggae Stand the Ghetto qui clôt ce double (!) album.
De quoi donner envie d’aller voir plus loin. Ça tombe bien, j’en ai un deuxième à finir d’explorer.

O Gringo
Bernard Lavilliers
Barclay 1980

A1 - Rock City
A2 - La Salsa
A3 - O Gringo
A4 - Sertão
B1 - Attention Fragile
B2 - Pierrot la Lame
B3 - Kingston
B4 - Est-ce Ainsi que les Hommes Vivent ?
C - Traffic
D - Stand the Ghetto

dimanche 13 novembre 2022

1293 - Revolver


J’adore mon vinyle de Revolver. Mais - beaucoup de phrases qui commencent par « j’adore » se poursuivent par « mais », non ?. Mais des grands albums, il faut posséder plusieurs exemplaires, c’est mon opinion, déjà exprimée plusieurs fois ici. Mais un CD, c’est tout de même plus pratique. Mais la stereo, c’est intéressant aussi. Mais, il y a une nouvelle édition avec des chutes de studio - j’ai résisté au coffret avec je ne sais combien de disques et de versions de l’affreuse Yellow Submarine mais pas à l’édition 2 CD. Direction Point Show donc ce samedi après-midi, cette fois avec des idées précises - mais ils n’avaient pas les démos de 65 de Lou Reed.
Après les excellents apéritifs Paperback Writer et surtout Rain, les bonus s’enchaînent avec plaisir - le mien - les versions alternatives sont suffisamment différentes pour éveiller la curiosité l’auditeur sans pour autant trop s’éloigner des versions finales (sauf pour And Your Bird can Sing)… certaines chansons semblent encore à l’état de démo (Tomorrow Never Knows)… comment ça, j’ai oublié d’écouter l’album avant de me jeter sur le CD2 ?
Sinon, le livret a l’air passionnant, une mine d’infos.

Revolver
The Beatles
Apple Records 2022

CD1
01 - Taxman
02 - Eleanor Rigby
03 - I’m Only Sleeping
04 - Love You To
05 - Here, There and Everywhere
06 - Yellow Submarine
07 - She Said She Said
08 - Good Day Sunshine
09 - And Your Bird can Sing
10 - For No One
11 - Doctor Robert
12 - I Want to Tell You
13 - Got to Get you Into my Life
14 - Tomorrow Never Knows

CD2
01 - Paperback Writer (2022 stereo mix)
02 - Rain (2022 stereo mix)
03 - Tomorrow Never Knows (take 1)
04 - Got to Get you Into my Life (early mix)
05 - Love You To (take 7)
06 - Doctor Robert (take 7)
07 - And Your Bird can Sing (first version - take 2)
08 - Taxman (take 11)
09 - I’m Only Sleeping (take 2)
10 - Eleanor Rigby (take 2)
11 - For No One (take 10 - backing track)
12 - Yellow Submarine (take 4 before sound effects)
13 - I Want to Tell You (speech and take 4)
14 - Here, There and Everywhere (take 6)
15 - She Said She Said (take 15 - backing track rehearsal)

samedi 12 novembre 2022

1292 - Rawk


Un autre bootleg pas terrible des Pumpkins - alors qu’il en existe tant d’excellents, je le répète… particularité de celui-ci, enregistrement d’un concert aux Pays-Bas : les chansons dépassaient au total la durée maximale d’un CD. Le tout a donc été légèrement accéléré… ce qui, naturellement, ne contribue pas à la qualité du son.

Rawk
The Smashing Pumpkins
Rocks 1993

01 - Suffer
02 - Rocket
03 - Bury Me
04 - Snail
05 - Tristessa
06 - Window Paine
07 - Siva
08 - Luna
09 - I am One
10 - Crush
11 - Silverfuck
12 - Rhinoceros 
13 - Blue
14 - Girl called Sandoz

vendredi 11 novembre 2022

1291 - Rock & Folk Monster CD n°8


Flemme.

Rock & Folk Monster CD n°8
Rock & Folk 2004

01 - Mars A-Z (Blues Explosion)
02 - Last Post on the Bugle (The Libertines)
03 - Shake the Foundation (Radio 4)
04 - Kick out the Chairs (Munk)
05 - Chicken Payback (The Bees)
06 - Glimpse at the Good Life (Dogs Die in Hot Cars)
07 - Don’t make Promises (Paul Weller)
08 - Will my Lord be Gardening (Lilys)
09 - Green Spikey Cactus (Phil Manzanera)
10 - Goccia (Cristina Donà featuring Robert Wyatt)
11 - Hello Halo, Goodbye Glands (Les Savy Fav)
12 - Feel These Blues (The Flash Express)
13 - Love has got me Crying Again (Denise James)
14 - Willamette (Richmond Fontaine)
15 - Eli Said (Don Nino)
16 - Comets (Piano Magic avec Angèle David-Guillou)

jeudi 10 novembre 2022

1290 - No Milk Today


Heureusement, les 45 tours, ça ne coûte pas cher et celui de No Milk Today est facile à trouver. Ça rattrape.

No Milk Today
Herman’s Hermits
Columbia 1967

A - No Milk Today
B - My Reservation’s Been Confirmed

mercredi 9 novembre 2022

1289 - No Milk Today


Le problème quand on achète une compilation pour une seule chanson qui d’ailleurs donne son titre à ladite compilation mais que ladite chanson sonne extrêmement mal sur la compilation soit qu’elle a été remixée soit qu’elle a été épouvantablement mal masterisée, c’est que ça donne immanquablement une compilation de merde. C’est le cas de No Milk Today des Herman’s Hermits. L’indication Prix Câlin sur la couverture aurait dû me mettre la puce à l’oreille - je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.

No Milk Today
Herman’s Hermits
Puzzle 2002

01 - No Milk Today
02 - I’m Henry VIII I Am
03 - Just a Little bit Better
04 - I Understand
05 - Something’s Happening
06 - Wonderful World
07 - There’s a Kind of Hush
08 - Don’t go out in the Rain
09 - Can’t you Hear my Heartbeat
10 - End of the World
11 - Leaning on a Lamp Post
12 - Mrs. Brown you’ve got a Lovely Daughter
13 - Hold On
14 - Dandy
15 - Listen People
16 - I can Take or Leave your Loving


mardi 8 novembre 2022

1288 - Songbird


Comme d’hab, les Japonais ont été privilégiés. Au lieu de la pénible pleurnicherie (You’ve got) The Heart of a Star (quel titre affreux), ils ont eu droit à la démo très Love Me Doesque de Songbird sur le single du même nom. Au moins, c’est amusant, c’est joyeux.

Songbird
Oasis
Epic 2003

01 - Songbird
02 - Songbird (demo)
03 - Columbia (live from Barrowlands, Glasgow 13.10.2001)

lundi 7 novembre 2022

1287 - Long May You Run


J’ai écouté Long May You Run ce dimanche matin avant que Natacha aille courir - je n’y suis pas allé moi, pas le courage. Je devrais y revenir plus souvent, bien plus que je ne le fais c’est à dire assez rarement, c’est plutôt sympa Long May You Run. Ce serait même un bon album… si c’était un vrai album.

C’est la limite du Stills-Young band, projet qui n’a accouché que d’un album, c’est que ce sont des chansons de Neil Young et des chansons de Stephen Stills réunies sur un disque jouées par les mêmes personnes mais chantées par leur auteur respectif. Ça manque d’unité, ça sonne presque comme une compilation. Le même problème qu’avec Crosby Stills Nash and Young… que j’ai écouté juste après.

Long May You Run
The Stills-Young Band
Reprise Records ????

01 - Long May You Run
02 - Make Love to You
03 - Midnight on the Bay
04 - Black Coral
05 - Ocean Girl
06 - Let it Shine
07 - 12/8 Blues (All the Same)
08 - Fontainebleau 
09 - Guardian Angel

dimanche 6 novembre 2022

1286 - Modern Times


J’adhère assez peu aux Dylan « récents ». Modern Times, je ne sais même plus trop pourquoi je l’ai acheté il y a 10 ou 12 ans - même la couverture est moche. C’était lors d’une opération FNAC 7 euros le CD, les 5 pour 30 euros. C’est étonnant tout de même que je n’ai alors rien trouvé qui m’attire davantage pour compléter mon lot de 5 disques. Je ne sais même plus trop à quoi il ressemble ce Modern Times. Et je dois dire que ça ne m’inquiète pas beaucoup. On a écouté Desire deux ou trois fois (dont une en voiture) en début de semaines : ça c’est du Dylan qui me botte.

Modern Times
Bob Dylan
Columbia 2006

01 - Thunder on the Mountain
02 - Spirit on the Water
03 - Rollin’ and Tumblin’
04 - When the Deal goes Down
05 - Someday Baby
06 - Workingman’s Blues #2
07 - Beyond the Horizon
08 - Nettie Moore
09 - The Levee’s Gonna Break
10 - Ain’t Talkin’

samedi 5 novembre 2022

1285 - Zabriskie Point


Film étrange, très étrange de Michelangelo Antonioni que ce Zabriskie Point.

Et une bande originale tout aussi étrange entre psychédélisme (Pink Floyd, Grateful Dead…) et chansons américaines plus anciennes qu’on croirait sorties d’un poste de TSF (Patti Page, Roscoe Holcomb…), contraste saisissant.

Je l’avais acheté chez Décibul pour les morceaux de Pink Floyd, un week-end où j’avais fait le plein de Waters and co. Et je ne l’ai pas regretté. Sur cette b.o. se trouve ma version préférée de Careful with that Axe, Eugene - cachée sous le titre Come in Number 51, your Time is Up.
Non, mon seul regret est de ne pas avoir acheté les sessions complètes de Pink Floyd pour Zabriskie Point à cette occasion… le (ou les) disque(s) avai(en)t trouvé preneur quand j’étais retourné à la boutique, la semaine suivante.

Zabriskie Point
Bande Originale du Film de Michelangelo Antonioni
MGM Records 197?

A1 - Heart Beat, Pig Meat (The Pink Floyd)
A2 - Brother Mary (The Kaleidoscope)
A3 - Take Off (excerpt from « Dark Star ») (The Grateful Dead)
A4 - Crumbling Land (The Pink Floyd)
A5 - Tennessee Waltz (Patti Page)
A6 - Sugar Babe (The Youngploods)
B1 - Love Scene (Jerry Garcia)
B2 - I wish I were a Single Girl Again (Roscoe Holcomb)
B3 - Mickey’s Tune (The Kaleidoscope)
B4 - Dance of Death (John Fahey)
B5 - Come in Number 51, your Time is Up (The Pink Floyd)

vendredi 4 novembre 2022

1284 - Fantastique Musique Indienne


Dimanche soir, Marie-Claire m’a invité incité (incvité ? invcité ? invicité ? incivité ? invicté ?) à me servir dans les trois cartons de vinyles qui garnissent son meuble tévé et qu’elle n’écoute plus (les vinyles, pas les cartons) faute de platine - elle n’envisage pas d’en acheter une neuve.
Je prends tout, ai-je à moitié plaisanté. À moitié car tout est susceptible de m’intéresser, ma curiosité musicale est presque sans limite… seuls les disques pour enfants, comptines et apprentissage de l’alphabet - Marie-Claire était institutrice - ne m’enthousiasment que peu. À moitié parce que je n’allais pas tout embarquer d’un coup : les vinyles, c’est lourd.
J’ai donc fouillé dans les trois cartons et sorti les cinq disques que j’avais le plus rapidement envie de découvrir. Il y en a un pour lequel je n’ai pas hésité une seule seconde. Fantastique Musique Indienne. De Pramod Kumar. Titre nullissime mais couverture magnifique, notes à l’intérieur du gatefold qui citent William Blake…
Le disque est excellent. Raga au tempo enlevé. Moins apaisants, plus énergisants que les quelques Raga que je possède déjà. Pramod Kumar a débuté par la danse et le tabla (sorte de petits tambours), ceci explique peut-être cela.
Une formidable trouvaille (parmi d’autres). Merci beaucoup, belle-maman !

Fantastique Musique Indienne
Pramod Kumar
Philips 1972

A - Raga Muduwhanti
B1 - Dhun
B2 - Raga Kirawani

jeudi 3 novembre 2022

1283 - Lorca


J’avais quelques craintes en posant le CD de Lorca ce matin sur la platine. Je crois que j’aurai des craintes à chaque fois que je poserai le CD de Lorca sur la platine. Ce qui n’arrivera pas souvent - ce n’est pas un album que je suis capable d’écouter en boucle - régulièrement tout de même.

J’ai acheté cette réédition de Lorca chez Point Show en même temps que. Lui aussi se trouvait dans les bacs à soldes. Je l’avais repéré quelques jours avant de l’acheter. Et m’étais renseigné. Wikipédia. On ne peut pas dire que je n’étais pas prévenu. Que je ne savais pas dans quoi je m’aventurais.

Lorca est un album expérimental. On est loin des « simples » morceaux folk de Tim Buckley (le premier album homonyme) et de Goodbye and Hello. Les morceaux s’allongent, leur structure se délite, les arrangements se libèrent, les instruments partent en tous sens, le chant hésite entre incantation, imprécation, lamentation et onomatopées. Le résultat ferait passer Dr. John pour un gars normal. On est parfois proche d’un Captain Beefheart déprimé - mais agréable. Le genre de disque déroutant, épuisant… mais auquel on a envie de revenir… et de découvrir la suite : l’album suivant, Starsailor est, semble-t-il, plus étrange encore.

Lorca
Tim Buckley
Elektra 1999

01 - Lorca
02 - Anonymous Proposition
03 - I had a Talk with my Woman
04 - Driftin’
05 - Nobody Walkin’

mercredi 2 novembre 2022

1282 - Stop Your Crying


La chanson titre, Stop Your Crying, n’est pas ma chanson préférée de Spiritualized - ce n’est même pas ma préférée de Let it Come Down - un peu trop sage, un peu trop calibrée, lissée. La version instrumentale d’Anything More n’a, à mon goût que peu d’intérêt, puisqu’il s’agit de la version album privée de la piste voix. La face B inédite Rock & Roll n’avait pas sa place sur l’album. Je n’aime pas le clip. J’aime bien la couverture mais, je dois l’admettre, elle n’a rien d’exceptionnel.

Après avoir dit tout ceci, on pourrait croire que… et bien non, j’adore tous mes disques de Spiritualized et je ne me séparerais de mon single Stop Your Crying que contraint et forcé, j’aurai revendu les trois quarts de ma collection, qui me sont bien moins précieux, avant de songer à lui. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas.

Stop Your Crying
Spiritualized
Arista 2001

01 - Stop Your Crying
02 - Anything More (instrumental)
03 - Rock & Roll
04 - Stop Your Crying (video)

mardi 1 novembre 2022

1281 - Raw Power


Je ne sais plus où et quand j’ai acheté mon exemplaire de Raw Power des Stooges - c’est rare - mais je me rappelle la première fois que j’ai écouté Raw Power. C’était un camarade de prépa qui me l’avait passé. C’était fin 2002 ou début 2003. Ça m’avait davantage plu que Fun House à l’époque. Faut dire que mon exemplaire de Fun House était plus que pourri. J’ai changé d’avis depuis.

Il y a d’ailleurs deux types de stoogistes, ceux qui préfèrent Fun House et ceux qui préfèrent Raw Power - ceux qui préfèrent le premier album sont cons, disons-le. J’appartiens complètement à la première catégorie. Fun House, c’est le vrai album vicieux et dingue. Raw Power, c’est juste un excellent album de proto-punk (le préfixe proto- est probablement de trop), ultra-violent mais aussi assez prévisible.
Natacha aussi préfère Fun House. À vrai dire, elle n’aime même pas Raw Power - c’est aussi nul que les Sex Pistols m’a-t-elle dit un jour dans la voiture (ou quelque chose approchant) quand je le passais. Elle est comme ça, ma chérie.

Il y a aussi deux types d’amateurs de Raw Power. Ceux qui préfèrent le mix original signé David Bowie et ceux qui préfèrent le remix (fin des années 90) par Iggy lui-même. Pour ma part, je ne connais que le second… tiens une idée de vinyle à trouver et à acheter.

Raw Power
The Stooges
Columbia Legacy 1997

01 - Search and Destroy
02 - Gimme Danger
03 - Your Pretty Face is Going to Hell
04 - Penetration 
05 - Raw Power
06 - I Need Somebody
07 - Shake Appeal
08 - Death Trip