2376 - La Péri - L’Apprenti Sorcier - L’Ondine et le Pêcheur…

Je n’avais pas vraiment envie d’une compilation d’œuvres de Paul Dukas. J’avais surtout envie d’acheter Diapason. Allez savoir pourquoi. Et Paul Dukas, pourquoi pas. J’aurais probablement renoncé à mon envie du magazine si le disque avait proposé des morceaux de… je ne donne pas de nom pour ne fâcher personne. De Dukas, je ne connaissais à vrai dire que L’Apprenti Sorcier… et quelques éléments biographiques, notamment le fait qu’il a détruit une grande partie de ses œuvres, toutes celles qui, selon lui, méritaient d’être oubliées. Je découvre des œuvres pas inintéressantes, notamment cette Plainte, au Loin, du Faune. Un bon achat, il faut écouter ses envies.

La Péri - L’Apprenti Sorcier - L’Ondine et le Pêcheur…

P. Dukas

Diapason 2025

01-02 - La Péri (Orchestre de la Suisse Romande / E. Ansermet)

03 - L’Ondine et le Pêcheur (C. Santon Jeffery / Brussels Philharmonic / H. Niquet)

04 - L’Apprenti Sorcier (New York Philharmonic / D. Mitropoulos)

05 - La Plainte, au Loin, du Faune (T. Espen Aspaas)

06 - Variations, Interlude et Finale sur un Thème de Rameau (Y. Lefébure)

07 - Villanelle (D. Brain / G. Moore)

2375 - Different Class

Après Morning Glory, c’est au tour de Different Class de souffler ses trente bougies. Et de le fêter de la même manière, avec une réédition accompagnée d’un disque-bonus. La comparaison s’arrête là. Oasis proposait cinq versions acoustiques assez anecdotiques, Pulp offre son concert à Glastonbury (enregistré à l’époque par la BBC) en juin 1995, quatre mois avant la publication de l’album.

La moitié des chansons de la setlist sont inédites (dont les singles Disco 2000 et Sorted for E’s & Wizz) ou n’ont été jouées qu’une poignée de fois en concert. C’est pourtant un triomphe immense, avec un Common People (sorti lui en single quelques semaines plus tôt) repris en chœur par la foule. Cela ressemble au pic de la carrière de Pulp. Après quinze ans à galérer, Jarvis est au sommet, il ne pourra aller plus haut - et je crois qu’il le savait. Ce doit être un sentiment étrange de se savoir à son apogée et de parvenir à le vivre pleinement. Un sentiment d’une intensité folle. Tellement intense que Jarvis confesse ne pas vraiment se souvenir du concert, juste d’avoir joué Common People.

Different Class

Pulp

Island Records 2025

CD1

01 - Mis-Shapes

02 - Pencil Skirt

03 - Common People

04 - I Spy

05 - Disco 2000

06 - Live Bed Show

07 - Something Changed

08 - Sorted for E’s & Wizz

09 - F.e.e.l.i.n.g.c.a.l.l.e.d.l.o.v.e.

10 - Underwear

11 - Monday Morning

12 - Bar Italia

CD2

01 - Common People Drone Intro

02 - Do You Remember the First Time ?

03 - Razzmatazz

04 - Monday Morning

05 - Underwear

06 - Sorted for E’s & Wizz

07 - Disco 2000

08 - Joyriders

09 - Acrylic Afternoons

10 - Mis-Shapes

11 - Pink Glove

12 - Babies

13 - Common People

2374 - L’Enfant Assassin des Mouches

Le bien trop méconnu et sous-estimé Jean-Claude Vannier, arrangeur hors pair pour tout ce qui se fait de chansons française des années 70, du pire (Duteil) au meilleur (Gainsbourg - on lui doit notamment une grande partie des nombreuses beautés instrumentales de Histoire de Melody Nelson) ouvrait sa propre discographie avec L’Enfant Assassin des Mouches, suite folle d’instrumentaux allant de la musique concrète au rock en passant par le collage sonore et le bidouillage électronique. Fasciné, Gainsbourg écrit un conte - ou une ébauche de conte - pour le livret du disque, assurant à l’œuvre le statut d’album-culte.

L’Enfant Assassin des Mouches

Jean-Claude Vannier

Because Music 2008

01 - L’Enfant, la Mouche et les Allumettes

02 - L’Enfant au Royaume des Mouches

03 - Danse des Mouches Noires Gardes du Roi

04 - Danse de l’Enfant et du Roi des Mouches

05 - Le Roi des Mouches et la Confiture de Rose

06 - L’Enfant Assassin des Mouches

07 - Les Gardes volent au Secours du Roi

08 - Mort du Roi des Mouches

09 - Pattes de Mouches

10 - Le Papier Tue-Enfant

11 - Petite Agonie de l’Enfant Assassin.

2373 - The Golden D

Des albums solo de Graham Coxon, j’aime le côté urgent, un peu frustre, punk sans le nihilisme, arty sans la pose, le chant mal assuré, les morceaux autant improvisés que composés. Sur The Golden D, cependant, on frôle (selon moi) plusieurs fois la limite de la facilité et du n’importe quoi… et il n’est pas impossible qu’on la franchisse une ou deux fois… Ça ne m’empêchera pas de continuer à collecter ses opus, il en a publié quelques-uns le bougre, plutôt productif.

The Golden D

Graham Coxon

Transcopic 2012

01 - Jamie Thomas

02 - The Fear

03 - Satan I Gatan

04 - Fame and Fortune

05 - My Idea of Hell

06 - Lake

07 - Fags and Failure

08 - Leave me Alone

09 - Keep Hope Alive

10 - Oochy Woochy

11 - That’s when I Reach for my Revolver

12 -Don’t Think about Always

2372 - Patto

Je ne sais plus où j’ai entendu parler de Patto de Patto. C’était décrit comme du très bon prog-rock. Je me suis dit que c’était pas mon truc, le prog-rock. Que malgré - ou à cause de, d’une certaine façon - la couverture, ce serait sûrement un album que je détesterais. Je l’ai donc commandé, infaillible logique.

Je m’attendais à un album rempli de soli de guitares virtuoses voire démonstratifs. Du clinquant, de la frime. C’est ça, pour moi, le prog-rock. Et, effectivement, Patto, c’est un peu ça, ça branle pas mal le manche. Et si je n’apprécie pas totalement, je ne déteste pas autant que je m’y attendais. Ça pourrait même être, à terme, en forçant quelques écoutes supplémentaires, une bonne porte d’entrée vers ce genre, le prog-rock, qui me reste étranger.

Patto

Patto

Think like a Key Music 2023

01 - The Man

02 - Hold me Back

03 - Time to Die

04 - Red Glow

05 - San Antone

06 - Government Man

07 - Money Bag

08 - Sittin’ Back Easy

09 - Hanging Rome

2371 - Koto Music - Haru No Umi / Midare

La meilleure façon de confondre quelqu’un qui ne connaît rien à la musique qu’il écoute ? C’est quand il écoute en 45 tours un disque prévu pour être passé en 33 et qu’il ne se rend pas compte du problème. Pour ma défense, un 7’’ qui tourne à cette vitesse là, ce n’est pas courant. Et je persiste, au delà de sa magnifique pochette et des photos en noir et blanc qui accompagnent le disque (mais ne semblent pas faire partie de la publication, un précédent propriétaire les y aura laissées), Koto Music - Haru No Umi / Midare par Michio Miyagi - apparemment l’un des maîtres et des modernisateurs de l’instrument - est très beau dans les deux vitesses.

Koto Music - Haru No Umi / Midare

Michio Miyagi

Victor 1965

A - Haru No Umi

B - Midare

2370 - Slash ‘n’ Burn

Au milieu des nombreux vinyles de musiques du monde - Afrique, Asie, Europe, il y en a pour tous les goûts - mis en vente en ligne par ce disquaire rémois, un peu incongrus, deux 45 tours des Manic Street Preachers. Dont Slash ‘n’ Burn avec, en face B, Motown Funk, deux morceaux costauds, entre punk et hard, représentatifs de la première façon des Gallois, commandés pour arrondir une commande (profiter des frais d’envoi) et parce que c’était le moins cher des deux. Il faudra que je me prenne d’autres disques de koto ou de percussions africaines pour acheter l’autre.

Slash ‘n’ Burn

Manic Street Preachers

Columbia 1992

A - Slash ‘n’ Burn

B - Motown Junk

2369 - Never Never Lland

La première fois que j’ai entendu parler de Never Never Land des Pink Fairies, c’était dans un Rock & Folk, dans la rubrique La Discothèque Idéale que tenait Philippe Manœuvre dans les dernières pages du magazine. J’avais emprunté l’album je ne sais plus où - si je pouvais dater cet article dans Rock & Folk, ça m’aiderait - et j’avais détesté.

C’est donc tout naturellement, quand j’ai relu récemment des chroniques qui louaient les qualités de l’album, que je l’ai commandé sans essayer de le réécouter auparavant. Oui, c’est ainsi que ça fonctionne ici. J’ai dégoté une édition japonaise récente - voilà que les Nippons se mettent à publier des disques bon marché… on aura tout vu.

La première écoute ne m’a pas emballé. Froid, totalement froid, elle m’a laissé. À la seconde, en revanche, l’enchaînement d’un Do It à la MC5 et d’un Heavenly Man digne des morceaux planants de Pink Floyd a fait son effet. Tout l’album change ainsi constamment de pied, oscillant entre un proto-hard-proto-punk assez brutal et un psychédélisme seconde génération. Sans que je m’explique ce qui m’avait déplu au départ.

Never Never Land

Pink Fairies

Polydor 2021

01 - Do It

02 - Heavenly Man

03 - Say You Love Me

04 - War Girl

05 - Never Never Land

06 - Track One, Side Two

07 - Thor

08 - Teenage Rebel

09 - Uncle Harry’s Last Freakout

10 - The Dream is just Beginning

11 - The Snake

12 - Do It (single version)

13 - War Girl (alternate extended mix)

14 - Uncle Harry’s Last Freakout (first version)

2368 - Pacific Ocean Blue

J’ai vu à la téloche, je ne sais plus sur quelle chaîne, il y a quelques temps de ça, un (bout de) reportage sur Brian Wilson, c’était quelques joursemaines après son trépas. En guise de reportage, c’était davantage une promenade entre une ex-star des sixties et un de ses copains, ils allaient au restau, faisaient un tour en bagnole, se reposaient sous le porche de la maison tout en discutant de choses et d’autres, pas mal de musique tout de même.

Au moment d’évoquer son frère, Dennis, disparu au début des années 80, Brian confesse qu’il n’a jamais écouté son album solo, Pacific Blue Ocean, publié à la fin des années 70. Sans qu’il explique pourquoi. Était-il trop déphasé à l’époque (il était sous l’emprise d’une espèce de gourou) ? Était-ce par jalousie (Pacific Blue Ocean est toujours considéré comme le meilleur album solo par un des Beach Boys) ? Était-ce par haine fraternelle ? On ne le saura jamais. Il découvre l’album devant la caméra, écoute attentivement, fait quelques compliments d’une banalité exemplaire mais qui semblent sincères. Du genre de ceux que je pourrais faire.

Pacific Ocean Blue

Dennis Wilson

Caribou Records / Epic / Legacy 2010 (?)

01 - River Song

02 - What’s Wrong

03 - Moonshine

04 - Friday Night

05 - Dreamer

06 - Thoughts of You

07 - Time

08 - You and I

09 - Pacific Ocean Blues

10 - Farewell my Friends

11 - Rainbows

12 - End of the Show

13 - Tug of Love

14 - Only with You

15 - Holy Man (Taylor Hawkins version)

2367 - Live Houston Music Theatre ‘67

Aujourd’hui - enfin, le jour où j’écris ces lignes - dans une news du NME.com, la liste des 10 albums rock (et metal) du vingt-et-unième siècle les plus vendus chez nos ‘voisins’ britons. C’est assez fièrement que je constate n’en posséder aucun : y a que des merdes dans cette liste. Des grosses merdes. Les ‘gens’ ont vraiment des goûts de chiotte. Ou alors, c’est que les gens qui ont un système auditif non encore défectueux ont autre chose à acheter que des albums rock du vingt-et-unième siècle. Pour ma part, un enregistrement live des 13th Floor Elevators, avec tous les défauts que cela peut comporter, vaudra toujours mieux qu’un album de Linkin Park, Limp Bizkit ou Nickelback…

Live Houston Music Theatre ‘67

13th Floor Elevators

International Artists / Charly Records / Culture Factory 2025

A1 - (I’ve Got) Levitation

A2 - Rollercoaster

A3 - Fire Engine

A4 - Reverberation (Doubt)

A5 - Don’t Fall Down

A6 - Tried to Hide

B1 - Splash 1 (Now I’m Home)

B2 - You’re Gonna Miss Me

B3 - Monkey Island

B4 - Kingdom of Heaven (is Within You)

B5 - She Lives (in a Time of her Own)

2366 - A Heavy Night With…

Je pensais que ce serait intéressant, au moins amusant, ce pas de côté - je n’ose parler de projet parallèle - électronique de Jarvis (caché sous le pseudo de Darren Spooner et grimé en personnage de train fantôme sur la couverture ; sa voix, elle, n’a pas été cachée sauf quand un voicoder, quelle horreur, est utilisé) avec un producteur que je ne connaissais même pas de nom - ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas réputé… ou qu’il l’est. Ça ne l’est pas. A Heavy Night With… Relaxed Muscle n’est ni intéressant ni drôle. C’est un peu nase à vrai dire. Le duo n’a pas eu de suite. Les deux ont cependant de nouveau travaillé ensemble sur le projet Jarv Is… bien plus réussi.

A Heavy Night With…

Relaxed Muscle

Rough Trade 2003

01 - The Heavy

02 - 3way Accumulator

03 - Beastmaster

04 - Billy Jack

05 - Road of Iron

06 - Tuff It Out

07 - Sexualized

08 - Muscle Music

09 - B-Real

10 - Previous

11 - Battered

12 - Mary

(video) Sexualized

(video) Billy Jack

2365 - Twilight Override

Nul ne sait, pas même lui, pourquoi Jeff Tweedy choisit de publier un album solo plutôt qu’un nouvel album de Wilco dont il est pourtant le leader omnipotent. Nul ne sait d’ailleurs ce qui différencie réellement un album solo de Jeff d’un album de Wilco. Nul ne sait comment il a sélectionné les chansons de Twilight Override, si elles étaient dès le départ destinées à un album solo ou si elles ne fonctionnaient pas en groupe. Nul ne sait comment Jeff Tweedy parvient à rester aussi prolifique après tant d’albums de Wilco, de Uncle Tupelo et de multiples projets parallèles (chansons écrites pour Mavis Staples par exemple - albums sur ma liste d’achats futurs) et à dégainer en 2025, quarante ans (ou quelque chose du genre) après ses débuts, un triple album. Nul ne sait comment il s’y prend pour faire croire que la composition de chansons est un exercice facile - les morceaux ici réunis sont plutôt limpides. Nul ne sait toutes ces choses mais tout le monde (enfin, tous ceux qui ont jeté une oreille) tombe d’accord quant au résultat : c’est excellent.

Twilight Override

Jeff Tweedy

dBpm Records 2025

CD1

01 - One Tiny Flower

02 - Caught Up in the Past

03 - Parking Lot

04 - Forever Never Ends

05 - Love is for Love

06 - Mirror

07 - Secret Door

08 - Betrayed

09 - Sing of Life

10 - Throwaway Lines

CD2

01 - KC Rain (No Wonder)

02 - Out in the Dark

03 - Better Song

04 - New Orleans

05 - Over my Head (Everything Goes)

06 - Western Clear Skies

07 - Blank Baby

08 - No One’s Moving On

09 - Feel Free

CD3

01 - Lou Reed was my Babysitter

02 - Amar Bharati

03 - Wedding Cake

04 - Stray Cats in Spain

05 - Ain’t it a Shame

06 - Twilight Override

07 - Too Real

08 - This is how it Ends

09 - Saddest Eyes

10 - Cry Baby Cry

11 - Enough

2364 - The Party’s Over

Malgré toute l’indulgence dont je suis capable, malgré tous mes a priori positifs sur Talk Talk, malgré toute mon admiration pour Mark Hollis - ma dernière écoute de Spirit of Eden m’a (encore une fois) stupéfait, que c’est bon… au point que je n’ai trouvé que le silence pour lui faire suite, une longue plage de silence - ma première écoute du premier album de Talk Talk, The Party’s Over, acheté en même temps que mon exemplaire CD de It’s my Life, a été douloureuse. Trop années 80. Beaucoup trop. Tous les tics sonores de l’époque ont été réunis par le producteur - qui était aussi celui des atroces Duran Duran. Il va me falloir du temps pour surmonter le souvenir de cette déception profonde et m’autoriser une nouvelle écoute - car il y aura une nouvelle écoute, c’est Talk Talk tout de même…

The Party’s Over

Talk Talk

Parlophone 2025

01 - Talk Talk

02 - It’s So Serious

03 - Today

04 - The Party’s Over

05 - Hate

06 - Have You Heard the News ?

07 - Mirror Man

08 - Another World

09 - Candy

2363 - Tin Soldier

Au moins, ce disque-là, on ne pourra pas dire que je l’ai acheté juste pour la pochette… non, je me le suis pris (en même temps que Long May You Run) parce que Tin Soldier - où l’avais-je entendue auparavant, je ne sais plus - est une excellente chanson des Small Faces, modèle de R’n’B (le vrai, hein, pas le truc de Beyonce) avec P.P. Arnold (à qui la chanson, pour son album solo, était originellement destinée) aux chœurs. Et qu’elle n’est pas sur la compilation From The Beginning. Et pour cause, celle-ci est parue quelques six mois avant le single Tin Soldier.

Tin Soldier

Small Faces

Immediate 1967

A - Tin Soldier

B - I Feel Much Better

2362 - Original Sufferhead

Felá Kuti est l’autre grand nom, avec Tony Allen, de l’afrobeat. Il est même l’inventeur de ce genre fusionnant plusieurs musiques traditionnelles nigérianes et ghanéennes avec le jazz et le funk américains. Original Sufferhead est un album plutôt tardif dans la carrière discographique de Felá, commencée douze ans plus tôt et enrichie de trois ou quatre albums par an en moyenne… mais c’est le seul que j’ai trouvé sur Limoges, il y a un an presque jour pour jour, chez Undersounds - la boutique, d’ailleurs, a changé d’adresse, il faut que j’aille voir les nouveaux locaux.

Tardif ne veut pas dire fatigué. Le sujet de l’afrobeat, sur Original Sufferhead, est loin d’être épuisé. Deux morceaux, un par face, une quinzaine de minutes pour le premier, une vingtaine pour le second, qui prennent leur temps de réinventer la notion de cool : rythmiques sans repos, chaleur des cuivres, paroles tour à tour parlées et chantées avec ferveur, quand la voix ne part pas en scat. Le disque à vrai dire n’a qu’un seul défaut : il a besoin d’un dépoussiérage en profondeur, certains passages craquent sévèrement.

Original Sufferhead

Felá Anikũlapo-Kuti

Arista 1982

A - Power Show

B - Original Sufferhead

2361 - Icky Thump

Icky Thump. Un autre White Stripes, un. Ne me manque plus que Get Behind Me, Satan, qui devrait atterrir dans la boîte aux lettres d’ici la fin de la semaine. Tout ce que je n’aimais pas de cet album par le peu de ce que j’en avais vaguement entendu il y a 18 ans - une éternité - me semble réussi aujourd’hui. Drôle, décalé, pertinent. M’amollirais-je ?

Icky Thump

The White Stripes

XL Recordings / Third Man Records 2007

01 - Icky Thump

02 - You Don’t Know What Love Is (You Just do as you’re Told)

03 - 300 m.p.h. Torrential Outpour Blues

04 - Conquest

05 - Bone Broke

06 - Prickly Thorn, but Sweetly Worn

07 - St. Andrew (This Battle is in the Air)

08 - Little Cream Soda

09 - Rag and Bone

10 - I’m Slowly Turning into You

11 - A Martyr for my Love for You

12 - Catch Hell Blues

13 - Effect and Cause

2360 - Odes

À la suite d’une fausse manœuvre, il y a une dizaine de jours, les messages conservés - disons non effacés - de ma boîte aux lettres électronique - mon mail - ont été affichés dans un ordre si ce n’est aléatoire tout du moins incompréhensible. Et des mails vieux de plusieurs années ont reparu en tête de liste. Parmi ceux-ci, un message de ma maman, daté de février 2023 qui disait en substance « puisque tu as aimé I Palami Sou d’Angélique Ionatos, je te conseille Odes d’Irene Papas, enregistré avec Vangelis, je viens justement de le réécouter, bla-bla-bla ». Je ne sais ce que j’avais répondu à ce moment-là, probablement, me connaissant, un plaisanterie à base d’Irene Papas and Mamas, mais je n’avais pas écouté l’album - depuis quand suit-on les conseils musicaux parentaux ?

Relire ce mail fut comme une piqûre de rappel : j’ai commandé un exemplaire dans la foulée ou presque. Une réédition CD pas terrible comme on en produisait à la fin des années 80, début des années 90. Je n’ai pas trouvé d’édition moins cheap et, surtout, meilleur marché.

L’album, évidemment, n’a absolument rien à voir avec I Palami Sou. Ok, ça chante en grec… à part ça… on est ici sur un mélange subtil d’électro, de musique sacrée et de pop sur un vague fond de folklore grec. Synthétiseurs omniprésents en couches plus ou moins éthérés, voix de cantique, longs passages instrumentaux : aucun apport avec les ballades guitare-voix d’Angélique Ionatos… mais un excellent conseil tout de même. Voilà le genre de disques un peu différents que je me cherche en ce moment.

Odes

Irene Papas

1988 (?)

01 - Les 40 Braves

02 - Neranzoula (Le Petit Oranger)

03 - La Danse du Feu

04 - Les Kolokotronei

05 - Le Fleuve

06 - Racines

07 - Lamento

08 - Menousis

2359 - Amériques / Arcana / Ionisation

En recherche de sensations fortes, je me suis plongé dans les bacs de Musique Expérimentale / Musique Concrète, aux Puces, ce dimanche en fin de matinée. Et j’ai failli m’évanouir… il faisait tellement chaud, le soleil tapait fort.

La pochette de Amériques / Arcana / Ionisation, oeuvres d’Edgard Varèse dirigées par Pierre Boulez est magnifique, je n’ai donc pas hésité quand j’ai vu le disque dans ledit bac de Musique Expérimentale / Musique Concrète, même si je ne m’attendais pas à une véritable révolution sonore. Confirmation à l’écoute, ce n’est certainement pas de la musique concrète, ce n’est pas vraiment expérimental, c’est simplement moderne, d’un moderne qui commence à prendre un petit coup de vieux. J’ai l’impression d’avoir entendu ça de nombreuses fois ailleurs. Il faudrait que je me replonge dans Densité 21.5 pour mieux comparer avec l’œuvre d’un Jolivet qui me semble bien plus originale.

Mon billet semble bien amer. Je suis en effet un peu blasé en ce moment. Ça ira mieux bientôt, je pourrai profiter pleinement de cette très belle acquisition.

Amériques / Arcana / Ionisation

E. Varèse / P. Boulez / New York Philharmonic

CBS Masterworks 1978

A1 - Amériques

B1 - Ionisation

B2 - Arcana

2358 - Brazil (Classics by the Brazilian Masters)

Pareil pour Brazil (Classics by the Brazilian Masters). Tout pareil - remplacer simplement Perry Como par Grant Green.

Brazil (Classics by the Brazilian Masters)

Wagram Music 2020

A1 - Mas que Nada (Jorge Ben & Zé Maria)

A2 - One Note Bossa (Herbie Mann, Antonio Carlos Jobim & João Gilberto)

A3 - Brazil (Grant Green)

A4 - Água de Beber (Maysa Matarazzo)

A5 - Chega de Saudade (João Gilberto)

A6 - Copacabana (Luiz Bonfá)

A7 - Desafinado (Stan Getz & Charlie Byrd)

A8 - Samba de una Nota Só (Quincy Jones)

B1 - Carolina, Carol Bela (Os Brazões)

B2 - Tenha Fé, Pois Amanhã um Lindo Dia Vai Nascer (Daniel Salinas)

B3 - Onde Anda O meu Amor (Orlann Divo)

B4 - Lição de Baião (Baden Powell)

B5 - Eu e o Meu Amor (Antonio Carlos Jobim & Roberto Paiva)

B6 - Corocovado (Laura Villa)

B7 - Là vem a Baiana (Lúcio Alves)

B8 - Oba-La-La (Sérgio Mendes)

2357 - Cuba (Classics by the Cuban Geniuses)

Envie d’autre chose en ce moment. Musicalement parlant j’entends. D’aventure.

La compilation Cuba (Classics by the Cuban Geniuses) de chez Wagram, achetée il y a un mois et demi en même temps qu’un maxi de The Smile, procure un peu d’exotisme à défaut d’authenticité (Perry Como, par exemple, est aussi cubain que moi). On passe un moment sympa mais, pour ce qui est des sensations fortes, on repassera…

Cuba (Classics by the Cuban Geniuses)

Wagram Music 2025

A1 - Hey Caramba (Compay Segundo)

A2 - Acuyuye (Johnny Pacheco y su Charanga)

A3 - Mambo No 5 (Pérez Prado)

A4 - ?Como Fue? (Beny Moré)

A5 - Cogele el Golpe (Cachao y su Combo)

A6 - Mambo Manila (Tito Rodriguez)

A7 - El Bodeguero (Orquestra Aragon)

A8 - Papa Loves Mambo (Perry Como)

B1 - Summertime (Ray Barretto)

B2 - Dile que por mi no Tema (Celia Cruz & La Sonora Matancera)

B3 - Relax and Mambo (Machito)

B4 - Ritmo Caliente (Eddie Palmieri)

B5 - Linda Guajira (Mongo Santamaria)

B6 - Saona (Noro Morales y su Orquestra)

B7 - Lluvia con Nieve (Mon Rivera y su Orquestra)

B8 - Ran Kan Kan (Tito Puente y su Orquestra)

2356 - The White Stripes

En même temps que le dernier Raconteurs, j’avais commandé le premier White Stripes, auto-titré. Puisque je disais qu’il était illogique d’avoir tous les albums de ceux-là avant d’avoir tous ceux de ceux-ci, je tente comme je peux, de remédier à l’absurde. Je l’ai reçu après… quand ça veut pas…

J’en profite pour relire mes billets sur les disques du duo Meg-Jack… qu’est-ce que je suis méchant, parfois… et injuste. Brut de décoffrage ce premier opus. Reprise sympa de One More Cup of Coffee, une de mes chansons préférées du Zim.

The White Stripes

The White Stripes

Legacy / Third Man Records / Sony 2021

01 - Jimmy the Exploder

02 - Stop Breaking Down

03 -The Big Three Killed my Baby

04 - Suzy Lee

05 - Sugar Never Tasted so Good

06 - Wasting my Time

07 - Cannon

08 - Astro

09 - Broken Bricks

10 - When I Hear my Name

11 - Do

12 - Screwdriver

13 - One More Cup of Coffee

14 - Little People

15 - Sucker Drips

16 - St. James Infirmary Blues

17 - I Fought Piranhas

2355 - A Place to Bury Strangers

Un de mes élèves, quand j’étais prof à domicile à Dijon et dans ses environs, s’appelait Anthony - orthographe incertaine, il y a tant de variantes, variations d’écriture dans les prénoms depuis quelques années. Un appartement sombre, rempli de crucifix et d’images de la vierge. Une mère que je n’ai jamais vue bien qu’elle était présente à chaque cours, occupée dans une autre pièce à surveiller la sieste des enfants dont elle avait la garde, c’était son métier. Je me souviens sur le chemin, trajet d’un quart d’heure en bus, avoir régulièrement chanté Lord Anthony, la chanson de Belle & Sebastian.

Le bus, pour me rendre à ce cours, me déposait juste devant La Vapeur, salle de concert à Dijon. Je regardais chaque semaine, en passant, la programmation annoncée. Et je dois avouer que je ne connaissais rien. Aucun groupe ou artiste programmé. Ou presque. La seule exception qui me vient à l’esprit sont les bruitistes shoegazeux de A Place to Bury Strangers, groupe découvert quelques années avant par le même biais que pour les shoegazeux de The Dead Rabbits et dont je ne connais aujourd’hui encore que le premier album (A Place to Bury Strangers) - en réalité augmenté de 5 titres (plages 11 à 15). Ça m’aurait bien dit d’aller m’y exploser les tympans, à ce concert. Mais il était prévu un 10 octobre. Et le 10 octobre, c’est sacré. Hors de question de planifier autre chose qu’une soirée avec ma chérie.

A Place to Bury Strangers

A Place to Bury Strangers

Rocket Girl 2008

01 - Missing You

02 - Don’t Think Lover

03 - To Fix The Gish in your Head

04 - The Falling Sun

05 - Another Step Away

06 - Breathe

07 - I Know I’ll See You

08 - She Dies

09 - My Weakness

10 - Ocean

11 - Never Going Down

12 - Get On

13 - Half Awake

14 - Run Around

15 - Sunbeam

2354 - Enregistrement Public à l’Olympia

J’ai déjà raconté mes visionnages nocturnes des émissions musicales d’Arte pendant mes vacances à Gneugneucourt Dreslincourt. Cette fois, c’était les Eurockéennes, une espèce de best-of de l’édition de cette année-là, laquelle je ne saurais dire, fin du vingtième siècle. Il y avait Jean-Louis Aubert. Il est filmé juste avant de monter sur scène. Il est dans un état second, très excité. Il a apparemment picolé ou a sniffé quelque chose, il ne tient pas en place, le sourire jusqu’aux oreilles. Un journaliste - disons un intervieweur ; ça existe ce mot ? - lui demande à quoi à qui il pense avant de monter sur scène, aux légendes du rock ? Et le visage du téléphoneur - ça c’est un néologisme barbarisme - s’effondre en un claquement de doigts. En ce moment, je pense beaucoup à Barbara. Le journaliste, déconfit, ne pose pas d’autre question.

Enregistrement Public à l’Olympia

Barbara

Philips ????

A1 - Chapeau Bas

A2 - Fragson

A3 - Quand Ceux qui Vont

A4 - Au Bois de Saint-Amand

A5 - La Musique

A6 - Drouot

B1 - La Mort

B2 - Marienbad

B3 - Les Insmonies

B4 - Il Automne

B5 - Perlimpinpin

C1 - Toi

C2 - Ma Maison

C3 - Mon Enfance

C4 - L’Enfant Laboureur

C5 - À Peine

C6 - À Mourir pour Mourir

C7 - Une Petite Cantate

D1- La Solitude

D2 - Le Soleil Noir

D3 - L’Amour Magicien

D4 - Ma Plus Belle Histoire d’Amour

D5 - Le Mal de Vivre

2353 - Help Us Stranger

J’ai donc réuni, avec Help Us Stanger, leur dernier en date, tous les albums des Raconteurs, avant de posséder tous ceux des White Stripes. C’est un peu comme servir à table les desserts alors que la côte de bœuf n’est pas encore découpée - ou alors ça n’a rien à voir et la comparaison n’a pas lieu d’être. Le fait que les Raconteurs n’ont publié que trois albums alors que les White Stripes en ont produit le double n’est pas une excuse ou, au contraire, c’est une excellente explication. Très laide cette photo de couverture.

Help Us Stranger

The Raconteurs

Third Man Records 2019

01 - Bored and Razed

02 - Help Me Stranger

03 - Only Child

04 - Don’t Bother Me

05 - Shine the Light on Me

06 - Someday

07 - Hey Gyp

08 - Sunday Driver

09 - Now that You’re Gone

10 - Live a Lie

11 - What’s Yours is Mine

12 - Thoughts and Prayers

2352 - (What’s the Story) Morning Glory ?

Rééditions du 03 octobre 2025, suite.

Pour les 30 ans de (What’s the Story) Morning Glory ?, Oasis a fait les fonds de tiroir. Une nouvelle photo de couverture. Un livret garni de quelques documents pas inintéressants : photos de manuscrit de paroles de chanson, de billets de concert, de masters de certaines chansons, de guitares utilisées pour l’enregistrement - joli mais pas révolutionnaire. Et un CD bonus avec cinq versions acoustiques sympa mais pas indispensables. Quant à l’album, c’est la version remasterisée de la précédente réédition. Bref, rien de bien neuf… mais on achètera de nouveau la prochaine réédition qui proposera une démo ou un live encore non entendu auparavant…

(What’s the Story) Morning Glory ?

Oasis

Big Brother 2025

CD1

01 - Hello

02 - Roll with It

03 - Wonderwall

04 - Don’t Look Back in Ange

05 - Hey Now !

06 - [untitled]

07 - Some Might Say

08 - Cast no Shadow

09 - She’s Electric

10 - Morning Glory

11 - [untitled]

12 - Champagne Supernova

CD2

01 - Cast no Shadow (unplugged)

02 - Morning Glory (unplugged)

03 - Wonderwall (unplugged)

04 - Acquiesce (unplugged)

05 - Champagne Supernova (unplugged)

2351 - Road to Rouen

Vendredi 3 octobre, 17h15 environ, je rentre du boulot après un crochet par Point Show / FNAC. En main, la réédition en 2 CD (un disque de bonus divers, essentiellement live, acoustiques) de Road to Rouen, le quatrième album de Supergrass, parue le jour-même :

Elle (comme devant une mauvaise surprise) : on l’avait déjà, pourquoi t’as acheté ça ?

Moi (ironique - ta race) : je sais que c’est ton Supergrass préféré, il t’en fallait un deuxième exemplaire.

Elle : j’aurais préféré que tu me prennes plutôt… plutôt…

Moi : oui quoi ?

Elle : je sais pas, y a rien qui me vient.

Moi (triomphant) : ce qui prouve que j’avais raison, rien ne pouvait te faire plus plaisir.

Road to Rouen

Supergrass

BMG / Echo 2025

CD1

01 - Tales of Endurance (parts 4, 5 & 6)

02 - St. Petersburg

03 - Sad Girl

04 - Roxy

05 - Coffee in the Pot

06 - Road to Rouen

07 - Kick in the Teeth

08 - Low C

09 - Fin

CD2

01 - Kiss of Life (débranché)

02 - Sad Girl (débranché)

03 - Hyacinth House (débranché)

04 - Low C (débranché)

05 - Sun Hits the Sky (débranché)

06 - Roxy (débranché)

07 - Moving (débranché)

08 - Grace (débranché)

09 - Road to Rouen (débranché)

10 - Time (débranché)

11 - Mary (débranché)

12 - St. Petersburg (débranché)

13 - Kiss of Life (live)

14 - Bullets (live)

15 - Lady Day & John Coltrane

16 - Don’t Leave me Alone

17 - Fin (live acoustic)

2350 - Mezzanine

Puisque je l’évoquais avant-hier, Mezzanine de Massive Attack, acheté il y a des lustres sur recommandation du fascicule Tribu[te] consacré à The Cure. « S’il y a bien un album de trip-hop gothique, c’est celui-ci. On attendait le retour de Massive Attack avec fébrilité… » - je connais encore le petit texte presque par coeur, allez savoir pourquoi il m’a tant marqué.

Mezzanine est une succession de moments de grâce et de morceaux à l’atmosphère aussi envoûtante qu’inquiétante. C’est malheureusement aussi un album qui sonne comme une compilation, la faute à l’alternance des voix derrière le micro. Ne pas avoir de chanteur attitré, ça reste pour moi un vrai frein à l’émergence d’une identité. Et sans identité…

Mezzanine

Massive Attack

Circadien / Virgin 1998

01 - Angel

02 - Risingson

03 - Teardrop

04 - Inertia Creeps

05 - Exchange

06 - Dissolved Girl

07 - Man Next Door

08 - Black Milk

09 - Mezzanine

10 - Group Four

11 - (Exchange)

2349 - Machina / The Machines of God

J’attends d’ici un ou deux jours le mail de confirmation d’envoi de mon coffret 8 vinyles Machina. Il faudra compter une dizaine de jours supplémentaires pour qu’il arrive à destination. À moins que DHL soit plus rapide que je ne l’anticipe.

Cette réédition complète regroupant Machina / The Machines of God, Machina II / The Friends and Enemies of Modern Music et un petit paquet de bonus a failli éclipser une autre réédition : celle en vinyle de l’album original. Je l’ai apprise par hasard, la veille ou le jour même de sa publication. Et me suis précipité à Point Show - il ne l’avait pas - puis à la FNAC.

Le premier pressage de l’album est aujourd’hui hors de prix. Je regrette amèrement de ne pas m’en être payé un en 2000. Car Machina / The Machines of God est vraiment un album à posséder en vinyle. Non pour une histoire de qualité sonore - le mastering est même assez affreux : au casque, on n’est parfois pas loin de la bouillie - de running-order différent - c’est le même que celui de l’édition japonaise - mais bien à cause du livret. Pour pouvoir admirer les peintures de Vasily Kafanov en grand format, pas en riquiqui comme dans le CD.

Bonne surprise (?!) tout de même, certains titres ont été remixés. Cette réédition ne me dispensera pas de claquer je ne sais combien - je préfère ne pas savoir - si je tombe un jour sur un pressage original. 

Machina / The Machines of God

The Smashing Pumpkins

Capitol Records / Virgin / Universal Music Enterprises 2025

A1 - The Everlasting Gaze

A2 - Raindrops + Sunshowers

A3 - Stand Inside Your Love

A4 - I of the Mourning

B1 - The Sacred and Profane

B2 - Try, Try, Try

B3 - Heavy Metal Machine

B4 - This Time

B5 - The Imploding Voice

C1 - Glass and the Ghost Children

C2 - Wound

C3 - The Crying Tree of Mercury

D1 - Speed Kills

D2 - Age of Innocence

D3 - With Every Light

D4 - Blue Skies Bring Tears

2348 - Heaven or Las Vegas

Ce qui m’a convaincu dans la liste des dix albums préférés du gars dont la vidéo - quel début de phrase compliqué - m’a fait acheter In the Aeroplane Over the Sea n’est pas tant la présence de Loveless parmi ces dix que la place de numéro 1 attribuée à Heaven or Las Vegas des Cocteau Twins. Je ne connaissais absolument pas l’album et des Cocteau Twins, j’en connaissais essentiellement la chanteuse, Elizabeth Fraser, à travers quelques collaborations avec Massive Attack (la voix de Teardrop, le générique de House, c’est elle). Pourtant, d’une certaine façon, malgré mon ignorance, je savais ce choix à la fois audacieux et loin d’être idiot.

Heaven or Las Vegas ne sera jamais mon album favori. Je ne l’intégrerai même probablement jamais à mon top 10 ou top 20. Même si à chaque nouvelle écoute, je le trouve plus beau, plus profond, plus riche. Non, il ne peut pas faire son chemin entre mes albums fétiches malgré ses qualités. Il a simplement 25 ans de retard. Mes disques préférés sont ceux que j’écoutais à 17-18-20 ans. Et rien ou presque n’y changera. On se demande même pourquoi je continue à acheter, collectionner, amasser, entasser…

Heaven or Las Vegas

Cocteau Twins

4AD 2021

01 - Cherry-Coloured Funk

02 - Pitch the Baby

03 - Iceblink Luck

04 - Fifty-Fifty Clown

05 - Heaven or Las Vegas

06 - I Wear Your Ring

07 - Fotzepolitic

08 - Wolf in the Breast

09 - Road, River and Rail

10 - Frou-Frou Foxes in Midsummer Fires

2347 - AM

La FNAC de Limoges visiblement au courant qu’un habitant de la ville réunit actuellement la discographie des Arctic Monkeys et qui réapprovisionne son rayon en exemplaires de AM, le cinquième album du groupe. Car je ne peux veux pas croire que c’est une simple coïncidence.

Impressionnant comme la discographie des Arctic Monkeys gagne en cohérence au fur et à mesure des achats. Le passage des débuts Whatever People Say I am, That’s What I’m Not et Favourite Worst Nightmare à Tranquility Base Hotel + Casino et The Car devient limpide avec AM… et Suck It and See ? - à voir, c’est probablement mon prochain achat du groupe.

AM

Arctic Monkeys

Domino 2022

01 - Do I Wanna Know ?

02 - R U Mine ?

03 - One for the Road

04 - Arabella

05 - I Want It All

06 - No.1 Party Anthem

07 - Mad Sounds

08 - Fireside

09 - Why’d You Only Call Me When You’re High ?

10 - Snap out of It

11 - Knee Socks

12 - I wanna be Yours

2346 - Unusual Sounds

C’est la superbe pochette d’Unusual Sounds qui m’avait fait emprunter il y a quelques années déjà cette compilation à la médiathèque de Versailles. C’est le début du disque et notamment le titre d’ouverture Funky Fanfare (que les amateurs de Tarantino connaissent bien) qui m’avait laisser un souvenir fabuleux et m’avait fait rechercher le disque depuis longtemps. C’est son prix et sa rareté qui m’ont longtemps qui m’ont forcé à sans cesse repousser son acquisition.

Finalement, la voilà dans ma boîte aux lettres… puis sur ma platine. Et c’est une déception. Le disque s’essouffle vite. Il faut s’accrocher pour s’avaler à la suite les 20 plages : l’ennui guette. Et l’absence de livret ou de toute note de pochette - le disque est supposé être le compagnon d’un bouquin dont je ne sais le sujet - laisse auditeur perdu, perplexe et persuadé de passer à côté de quelque chose : il ne sait même pas pourquoi ces morceaux ont été rassemblés, ne sait pas quel est le thème, l’objectif de cette compilation…

Unusual Sounds

Anthology Recordings 2018

01 - Funky Fanfare (Keith Mansfield)

02 - Running Fast (Stefano Torossi)

03 - La Dimostrazione (Daniele Patucchi)

04 - Survivor (Klaus Weiss)

05 - Xenos Cosmos (Janko Nilovic)

06 - Ophis le Serpentaire (Vincent Geminiani)

07 - Tropicola (Stringtronics)

08 - Feeling Tense (Stefano Torossi)

09 - Soft Wind (Orchestra Gary Pacific)

10 - Half Forgotten Daydreams (John Cameron)

11 - Night Breeze (Franco Micalizzi)

12 - You’ve Got What It Takes (Les Hurdle, Madeline Bell, Kathleen Poppy)

13 - Fancy Good (Electric Machine)

14 - Quips & Cranks (Carlo Maria Cordio, Franco Vinciguerra)

15 - Dissolves (Les Hurdle, Frank Ricotti)

16 - Fairy Tale (Joel Vandroogenbroek, Walt Rockman)

17 - Weeping Eelgrass (Mladen Franko)

18 - Mildred Maniac (Peter Patzer)

19 - Group Meditation (Joel Vandroogenbroek, Marc Monsen)

20 - Dream Number Two (Roland Hollinger)